• La simplicité c’est se mettre à nu devant les autres
    Et nous avons tant de difficulté à être vrais avec les autres.
    Nous avons peur d’être mal compris, de paraître fragiles,
    de nous retrouver à la merci de ce qui nous fait face.
    Nous ne nous exposons jamais.
    Parce qu’il nous manque la force d’être des hommes,
    celle qui nous fait accepter nos limites,
    celle qui nous les fait comprendre, en leur donnant du sens et en les transformant en énergie,
    en force précisément.

    J’aime la simplicité qui s’accompagne d’humilité.
    J’aime les gens qui savent écouter le vent sur leur propre peau,
    sentir l’odeur des choses,
    en capturer l’âme.
    Ceux dont la chair est en contact avec la chair du monde.
    Parce que là est la vérité, là est la douceur, là est la sensibilité, là est encore l’amour.
    Alda Merini,  La simplicité


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  • Lorsque le temps sera venu ...


         Lorsqu’il faudra quitter ce monde
        Fais que ce soit en ta présence
        Fais qu’en mes ultimes secondes
        Je te regarde avec confiance
        Tendre animal aux seins troublants
        Que je tiens au creux de mes paumes ;
        Je ferme les yeux : ton corps blanc
        Est la limite du royaume.
    Michel Houellebecq - Les parages du vide


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  • Mon mari m'a réconciliée, je ne sais si c'est le mot à employer, avec la mort.
    Sa mort fut paisible, nous le savions, j'avais avancé sur mon chemin de vie, il a effacé les douleurs de la perte de mes parents, surtout ma mère par sa mort brutale et inattendue.
    Il a désiré être incinéré, donc pas enterré, mais un désaccord entre ses filles a fait qu'il est en attente de dispersion dans un cimetière loin de chez moi et que je n'aime pas.
    Donc je n'ai qu'une tombe à visiter, celle de mes grands-parents et parents, ensemble, qui sera la mienne le plus tard possible.
    Elle penche, je ne sais pas pourquoi, mais ce guingois attendra que je m'y installe dans un temps que je désire lointain.
    Quand je suis repartie, je suis passée près d'une tombe récente, 2012, que j'ai beaucoup aimée. En granit, je pense, très poli et très veiné ... avec des lignes douces, comme un dernier lit.
    Maintenant les tombes se font en acier ... pour plus d'originalités ...
    J'ai un faible pour les cimetières américains ... de la pelouse et une croix ou une stèle, ultime simplicité. Le lobby des marbriers doit être moins omniprésent ...
    http://www.chefdentreprise.com/thematique/entrepreneuriat-1024/pme-pmi-10111/Breves/-Innovation-Lim-BM-reveille-le-secteur-du-monument-funeraire-54247.htm
    http://www.funeral-concept.fr/

    Le jour des morts ...


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  • Souvenirs ...

    Cette photo me fait penser aux derniers moments que j'ai passés près de mon mari.
    Je dirais à notre dernier jour.
    Nous avons divorcé sur le tard, notre maison a été vendue, c'est ma plus proche voisine et amie qui l'habite maintenant. Mon mari avait acheté un appartement et moi je suis retournée chez mes parents ...
    A la fin de sa dernière année de vie, je lui avais téléphoné, les aigreurs d'un divorce étaient terminées, il était malade. Mais nous ne nous sommes revus que lorsqu'il a été hospitalisé pour la dernière fois.
    Au-dessus de son lit, comme pour tous les lits de malades, il y a une poignée pour les aider à se redresser.
    Mon mari était obnubilé par cette poignée, il y était toujours accroché et s'il s'en éloignait il la redemandait aussitôt. Comme si c'était son ultime aide à sortir de cette vie.
    Ce n'était pas un homme qui se livrait beaucoup, mais ce dernier jour, il avait tant de choses à me dire et pourtant ses cordes vocales ne fonctionnaient plus, donc je n'entendais rien. Mais y avait-il encore besoin de mots ?
    Le lendemain matin,  je lui ai apporté son parfum préféré  et une jacinthe fleurie, c'était en février, il tenait sa poignée et regardait le mur comme s'il y voyait une porte de sortie.
    Les infirmières sont venues et m'ont dit qu'elles allaient l'endormir. Il ne s'est pas réveillé.


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  • Anna Rosalie Boch, née le 10 février 1848 à Saint-Vaast, dans le Hainaut en Belgique, et morte le 25 février 1936 à Bruxelles, est une artiste peintre impressionniste, puis luministe, et mécène belge.
    http://www.artnet.fr/artistes/anna-boch/r%C3%A9sultats-de-ventes

    Le monde d'Anna ...


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  • par Serge Halimi

    Fin 2013, les chiffres publiés par le ministère de la Culture et de la Communication ont signalé que le magazine Closer avait, l’année précédente, reçu une aide publique trois fois supérieure à celle du Monde diplomatique. [1] La publication qui se consacre aux potins sur les célébrités se hissait ainsi au 91ème rang des titres aidés par le contribuable, tandis que ce mensuel n’accédait alors qu’à la 178ème place. L’injustice parut sans doute insoutenable puisque l’année suivante, tandis que Closer progressait de trois places… Le Monde diplomatique disparut du classement. [2]

     D’autres modifications étaient intervenues entre-temps. Avec 16,2 millions d’euros de subsides divers, Le Figaro raflait d’une très courte tête au Monde la médaille d’or des publications assistées par ce que, dans d’autres circonstances, les libéraux appellent la « mamma étatique ». Même lorsqu’ils sont détenus par des industriels et des financiers, les journaux et les magazines les plus gavés de publicité et les plus éloignés de toute mission d’information publique se taillent en effet la part du lion des aides publiques. Les quatre magazines de télévision Télé 7 Jours, Télé Star, Télé Loisirs et Télé Z se sont ainsi adjugé près de 20 millions d’euros en 2013. Moisson moins abondante pour Le Monde diplomatique et Manière de voir : 108 600 euros.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27135

    Les médias aux ordres ...


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  • Par Yann Fievet

    La chronique de ce mois de novembre sera, une fois n’est pas coutume, un hommage mérité à une grande journaliste. Une journaliste qui a choisi le cinéma documentaire pour dénoncer les méfaits – pour ne pas dire les forfaits – du vaste monde qui l’entoure. Les quatre longs métrages que nous a donné Marie-Monique Robin au cours de ces six dernières années – en partenariat avec la chaîne ARTE – constituent assurément un monument élevé tout à la fois à la gloire du cinéma engagé et du journalisme citoyen, loin du formatage des esprits par le diktat des forces du marché ou par les arrières pensées du calcul politique. Son dernier opus s’attaque avec le brio habituel au mythe des mythes contemporains : la Croissance. Il ponctue une série consacrée à la crise écologique profonde que le monde traverse et esquisse les contours d’un autre monde dégagé des manœuvres des plus grands prédateurs de la planète. Ce n’est sûrement pas le fruit du hasard qui fit débuter cette tétralogie par un implacable réquisitoire contre « la firme de Saint-Louis », Monsanto soi-même et le monde que cette transnationale tentaculaire entend façonner. « Sacrée croissance » va compter parce que ce film fut précédé d’une œuvre exigeante trouvant là son aboutissement logique.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27138

    Cette croissance qui nous veut du mal ...


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  • Un joli gris-doux, avec un soleil qui tente le passage,
    mais qui est à la peine.
    Le calme est revenu, Nantes a fait le ménage ...
    Bonne journée !
    Le bonheur c'est quand ce que vous pensez, ce que vous dites et ce que vous faites sont en harmonie.
    Mahatma Gandhi

    Mon ciel est moyen-moyen


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  • Ce n'est pas de chance, pour une fois que je sors le soir ...
    Nous irons fêter les 18 ans de mon petit fils dans un coin plus tranquille !
    Bonne soirée et à demain !
    La non-violence conduit à la plus haute éthique, qui est le but de toute évolution.
    Jusqu'à ce que nous ayons cessé de nuire à tous les autres êtres vivants,
    nous sommes encore sauvages.
    Thomas Edison

    Ouest-France titre : Nantes, le chaos ...


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  • Si vous êtes pauvre, la seule façon que vous avez de blesser quelqu'un est la méthode traditionnelle : la violence artisanale, nous pourrions l'appeler à la main, au couteau, une batte de baseball, ou peut-être une violence plus moderne, par arme à feu ou une voiture.
    Mais si vous êtes extrêmement riche, vous pouvez pratiquer la violence à l'échelle industrielle sans aucun travail personnel de votre part. Vous pouvez, par exemple, construire une usine, genre atelier clandestin qui s'effondre au Bangladesh et tuer plus de personnes que toute pratique meurtrière a jamais fait, ou vous pouvez calculer le risque et bénéficier de mettre des poisons ou des machines dangereuses dans le monde entier, les lobbies le font tous les jours. Si vous êtes le dirigeant d'un pays, vous pouvez déclarer la guerre et tuer des humains par centaines de milliers, voire des millions. Et les puissances nucléaires - les Etats-Unis et la Russie - détiennent toujours la possibilité de détruire presque toute vie sur Terre.
    C'est drôle, quand les médias parlent de violence, c'est presque toujours de la violence des pauvres, pas des riches.

    La violence des puissants ...


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