• La transformation bourgeoise du Parti Socialiste

    En 2012, les socialistes occupaient tous les pouvoirs institutionnels : Présidence de la République, majorité à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les principales villes, dans les départements et dans quasi toutes les régions. Aujourd’hui, ils les ont perdus ou vont les perdre.

     Aux dernières élections départementales où l’abstention a été de près de 50 %, le PS n’est plus que le 3ème parti avec 21 %, derrière le Front National avec 25 % et la droite conservatrice avec 29 %. Ils sont passés de 280 000 adhérents en 2006 à 130 000 adhérents en décembre 2014. Seulement 70 000 « militants » ont voté pour le prochain congrès. Mais le PS français ne connaît pas de « Pasokisation ». Il compte encore plus de 20 % des suffrages. Il n’y a pas d’effondrement. La France n’est pas la Grèce. Cela renvoie aux différences de niveau de la crise dans les deux pays. Mais il y a un affaiblissement considérable du PS et surtout un changement de la nature profonde de ce parti. Il y a ce qu’on pourrait appeler une accélération dans la transformation bourgeoise de la social-démocratie. Un processus qui vient de loin, mais qui s’accélère. Cette transformation s’est traduite par une intégration sans précédent des appareils de la social-démocratie dans les sommets de l’État et de l’économie globalisée. Les partis socialistes sont devenus « de moins en moins ouvriers et de plus en plus bourgeois ». La brutalité des politiques néolibérales endossées par la social-démocratie sape ses bases sociales et politiques.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article28833

    Sa Majesté François ...


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  • Le référendum, c’est interdit dans la zone euro !

    Par Hervé Nathan

     

    Avant, quand l’oligarchie européenne n’aimait pas le résultat d’une consultation électorale, elle faisait revoter le peuple. Ou bien, pour le contourner, se tournait vers les élus plus dociles et conciliants. Désormais, quand est prononcé le mot "référendum", c’est tout un pays qui est exclu !

     

     S’il y a une annonce politique à retenir dans le brouhaha qui entoure la tragédie grecque en représentation sous les yeux des citoyens, c’est celle-ci : dans la zone euro, le référendum, est une pratique « in-ter-dite ». La sentence est tombée samedi de la bouche de Jeroen Dijsselbloem, social-démocrate néerlandais et président de l’Eurogroupe (la réunion des ministres des Finances des pays participant à l’euro). L’annonce par Alexis Tsipras d’une consultation populaire sur le plan de « sauvetage » de la Grèce, a-t-il proclamé, « met fin à la poursuite des négociations ». En conséquence de quoi la date butoir du 30 juin ne sera pas repoussée au-delà du 5 juillet, les banques grecques ne devraient donc plus recevoir d’aide de la BCE pour faire face aux retraits d’argent à leurs guichets, etc.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article28839

    C'est ça leur démocratie ...


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  • Je les ai vues hier soir, moins claires qu'avant hier ...
    C'est vraiment bizarre de voir Venus accouplée.
    J'ai fait un voeu ...
    Bonne journée éprouvante certainement ... calo !
    Il ne dédaigne pas les forêts ordinaires parce qu'il a lu sur des forêts enchantées :
    la lecture rend toutes les forêts ordinaires un peu enchantées.
    C.S. Lewis

    J'ai deux étoiles ...


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