L'île de Ross
Initialement habitée  par les colonialistes britanniques, au cours du 18ème siècle,  l'île de Ross, dans l'archipel d'Andaman, est maintenant abandonnée entièrement. Les structures résidentielles restent, vieilles maisons, une église, un bazar, des magasins, une grande piscine et un petit hôpital, bien que leurs murs aient été  lentement envahis par les racines des plantes de ficus sauvages.
L'île a été habitée initialement depuis 1788-89 après la découverte par Archibald Blair des îles Andaman et Nicobar. Elle a été contrôlée par les Britanniques jusqu'en Mars 1942, lorsque les troupes japonaises ont envahi et ont pris le contrôle des îles Andaman et Nicobar, y compris Ross. Les restes de bunkers construits par les Japonais sont toujours là.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_de_Ross

Langue chinoise ...
Les os d'oracle, qui portaient les marques d'une ancienne forme de chinois écrit, ont été découverts au fil des temps. Cependant, la quasi-totalité d'entre eux ont été trouvés par les paysans.
Certaines personnes qui ignoraient la valeur des os d'oracle les ont broyés en cataplasmes pour guérir divers maux. Datant de 1.200 avant JC, ces fragments d'os de tortues ou de buffles ont été gravés avec différents textes et ensuite utilisés par les rois de la dynastie Shang pour prédire l'avenir.
Wang Yirong, un antiquaire chinois, fut le premier à réaliser leur valeur réelle, après qu'il les ait trouvés en vente comme «os de dragon" à Pékin en 1903. La médecine traditionnelle chinoise a souvent recommandé le broyage des os de l'époque pléistocène.
Bien qu'ils aient d'abord été considérés comme des faux, les os ont été confirmés pour être authentiques près de trois décennies plus tard. En outre, les os d'oracle ont arrêté beaucoup de critiques à propos des débuts de  l'histoire chinoise, y compris celle de savants qui avaient douté de l'existence de la dynastie Shang.
http://www.ayyx.com/2015old/fay/jgw.asp

Le photographe de presse français Marc Riboud, né en 1923, s’est éteint à l’âge de 93 ans le 30 août. Invité en 1953, par Henri Cartier-Bresson et Robert Capa à rejoindre la prestigieuse agence Magnum, qu’il présidera de 1974 à 1976 et qu’il quittera en 1979, il parcourt le monde, de l’Inde à la Chine en passant par le Japon. Il fait partie des rares photographes à avoir pu se rendre au Vietnam entre 1968 et 1969 et y réaliser de véritables reportages. Il couvre des évènements comme l’indépendance de l’Algérie.
Nous vous proposons une sélection de ses clichés les plus forts et célèbres, publiés dans de prestigieuses rédactions comme Life, dans lequel il obtient sa première publication en 1953, Paris Match, Stern, Géo, ou Polka.
http://www.fubiz.net/2016/08/31/tribute-to-marc-riboud/

Frances Gaffney vit et travaille sur une péniche sur la rivière Hudson à New York. Elle peint depuis 1974.
Chacune de ces œuvres propose de nouvelles interprétations de l'existence humaine et le monde naturel et artificiel en constante évolution autour de nous. Employant aquarelle, huile et pastel, ces œuvres intimes sont toujours accessibles.
http://francesgaffney.com/workszoom/2104259

Qu’on se le dise : les citoyens économiquement les plus modestes ne sont pas toujours fans des politiques de redistribution. Du moins si l’on en croit leur vote. C’est ce que démontrent depuis plusieurs décennies les études électorales américaines, et, de plus en plus fréquemment, les études électorales européennes.

 Au fil des ans, les politologues, notamment américains, ont avancé diverses explications : les pauvres, expliquent-ils, par exemple, ont beau être pauvres, ils ne s’en rendraient pas compte. Enfin, pas totalement. La plupart sous-estimeraient ainsi que les riches ne sont pas un peu, mais immensément plus riches qu’eux. Et de fait, les Américains sont convaincus que les 20 % de leurs concitoyens les plus fortunés contrôlent 59 % de la richesse du pays, alors qu’en réalité ils en détiennent 85 %. Résultat : bercés par le rêve américain, les plus modestes surévalueraient grandement leurs chances de rejoindre cette élite économique. Et se fourvoieraient donc lorsqu’ils soutiennent des mesures fiscales favorables aux plus riches en pensant, qu’un jour, eux-aussi, en profiteront.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article32256

Par Vingtras

Le quinquennat de François Hollande aura eu au moins le mérite de montrer à quel point la république bourgeoise est à bout de souffle, incapable de gérer les problèmes économiques et sociaux du pays, inapte à envisager un rôle international convenant à une nation issue d’une longue histoire qui lui avait pourtant conféré une place éminente dans le monde.

 On ne gouverne pas un pays comme on dirige un parti politique : François Hollande, apparatchik de haut niveau, en a fait la démonstration tous les jours depuis 2012 en s’efforçant de jouer au plus fin, à l’Élysée, dans une invraisemblable stratégie de l’araignée. La république bourgeoise, issue du grand massacre de la Commune en 1871, s’est développée avec des réseaux de notables soutenus par le système des partis politiques, un terreau idoine pour les carriéristes et les ambitieux de tout poil.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article32258

Le jardin est comme en attente,
Mon hibiscus des maris me regarde,
trois fleurs, mais moins grandes que les autres années ...
Pas assez d'eau je suppose ?
Belle journée ...
Un homme (ou une femme !!!) se révèle par la façon dont il supporte la solitude.
Erik L'Homme

Mais que la végétation a soif ...
Belle soirée !
Il faut qu'il y ait plusieurs voix ensemble dans une voix pour qu'elle soit belle.
Et plusieurs significations dans un mot pour qu'il soit beau.
Joseph Joubert

L'homme et la femme sont des voyageurs
Perdus dans le désert
A la recherche d'une oasis

Chaque être humain est une fontaine d'amour
Qui cherche une aire de repos
Pour ensemencer et croître

Ami ne laisse pas l'oasis en toi s'assécher
L'amour part mais l'Amour est toujours là
Brûlez vos corps à la flamme du soleil
Mais gardez vive cette oasis en vous
Arif al-Zeituni

Jadis ces amants-là,
après une nuit vagabonde,
jetaient un dernier regard sur le monde encore assoupi,
comme s’ils en avaient la charge.
La nature leur semblait en ordre.
La faune se sentait chez elle.
Le jour pouvait se lever.

Aujourd’hui ils guettent la tombée de la nuit
à travers les rideaux
et s’inquiètent des bruits alentour.
Ils se fichent bien de l’état du monde
et de son devenir,
seul le leur les préoccupe.
Tonino Benacquista