Cannibalisme à La Rochelle : un policier grièvement blessé
L'INFÂMIE
La jeune femme atrocement violée de Cherbourg n’a pas de nom, pas de prénom, pas de visage,
on sait simplement qu’elle a 29 ans,
qu’elle ne connaissait pas son agresseur, que celui-ci a forcé son appartement pour rentrer chez elle.
On ignore si elle a un petit ami, des parents, des grands-parents, des amis. On ne sait pas si elle travaillait, ni quelle profession elle exerçait.
On ignore si elle va survivre, et si oui, quelles séquelles physiques et mentales elle conservera.
Pourra-t-elle avoir une vie amoureuse ? Pourra-t-elle avoir des enfants ? Son quotidien pourra-t-il redevenir normal ?
Alors que tout le monde s’est intéressé à Nahel, il y a ici la volonté formelle de nier l’existence de la victime, comme si on voulait cacher les conséquences de la barbarie du nommé Oumar.
C’est ainsi que l’on nie, par la même occasion, l’état de déliquescence violente dans lequel est entré, via des gouvernants sans conscience, sans affects, sans morale, sans courage, notre malheureux pays.
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