Ce n'est pas moi, non pas moi, mais le vent qui s'engouffre en moi !
Un vent léger souffle sur la nouvelle marche du Temps
Pourvu qu'il m'emporte, m'entraîne, pourvu qu'il m'entraîne !
Que je sois sensible, subtil, délicate offrande ailée
Pourvu que, faveur suprême, je me rende et me livre au beau vent léger, si léger,
qui parcourt le chaos du monde
Tel un parfait, exquis ciseau, un burin pénétrant ;[…]
O je voudrais, pour la merveille qui bouillonne en mon âme,
être une bonne source, une bonne fontaine,
Sans troubler nul murmure, sans enlaidir nulle parole.
David Herbert Lawrence,
Chant d'un homme qui a triomphé