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Par Joie Des Mots le 10 Juillet 2017 à 10:49
Depuis ma migration
à travers tant de corps
les siècles s’entassent
sur mes osMon ombre se cogne
à chaque paroiLe monde est virtuel
Le visible
reste invisibleLe courant de vie
qui me traverse
est sans retourLorsque je plonge
en moi-même
je vois la terre entière
qui tourne dans mon sang
Anise Koltz
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