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Annick Dehon
Dans ma maison-atelier, perchée en haut de Sars-la-bruyère,la nature m'enveloppe. Elle est ma source de vie et d'inspiration. Mes peintures sont imprégnées de ce velouté terrestre et l'être en est intimement lié. Je vois, j'entends, j'interroge les facettes de l'homme.. Ma peinture est l'écriture sans les mots de ce qui est tapi au fond de moi.
http://artistepeintre-annickdehon.blogspot.fr/
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Par Jean Ortiz
Dieu qu’ils ont du mal à le digérer ! Dans la dignité et l’honneur, sans quémander, sans renoncer à ce qu’il est, en toute souveraineté, David a fini par terrasser Goliath.
Le Droit l’a emporté sur la piraterie impérialiste, sur une sale et interminable guerre d’usure, d’asphyxie ; elle dure depuis plus de cinquante ans. Rarement une révolution et un peuple auront été si longtemps agressés, dénigrés, en violation des lois internationales. Du « Projet Cuba » de mars 1960 (Eisenhower) à l’ « Opération Mangosta » de Kennedy, du débarquement yankee (repoussé en 72 heures) de la Baie des Cochons (avril 1961) aux « sanctions totales » de février 1962, décrétées par Washington, l’état de siège économique, financier, commercial, le harcèlement multiforme, n’auront jamais cessé. Des sanctions drastiques, près de 1 000 milliards de dollars de coût estimé, des lois pour étrangler un pays rebelle, pour tenter de renverser le régime de Cuba l’insoumise, ce « mauvais exemple » de résistance face à « l’empire ».
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27484
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Par Fabrice Nicolino
Cet article a été publié par Charlie Hebdo le 11 décembre 2014
Ces gens-là ne respectent rien. Contrairement à tous les engagements, le préfet de Martinique a fait couler un bateau dégueulasse de 99 mètres de long en pleine mer. C’est moins cher que de démanteler, et Ségolène Royal s’en contrefout.
« Lanmé sé pa an poubel ». C’est du créole martiniquais, et ça veut dire que la mer, bande de saligauds, ce n’est pas une poubelle. Une toute petite foule a crié ces mots dans les rues de Fort-de-France il y a quelques jours, pour protester contre l’immersion en mer des Caraïbes du Cosette, un bateau tout ce qu’il y a de dégueulasse. Mais voyons l’affaire de plus près. En 2010, une très vieille coque de 99 mètres de long s’amarre dans le port de Fort-de-France, et devient ce qu’on appelle un bateau-ventouse, incapable de reprendre la mer. Les marins roumains et sud-américains ne sont pas payés depuis des mois, et leur sécurité même est en danger, car le Cosette, lancé en 1966, n’est plus entretenu. Que font les autorités ? Rien. Le temps passe jusqu’à ce que Jacky Bonnemains, à Paris, se mette au boulot. Le fondateur de Robin des Bois est devenu, au fil des décennies, l’un des grands connaisseurs de la sécurité maritime et des mouvements de bateau.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27483
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Mais bon, ça m'est égal, je vais vers une fin d'année tranquille,
comme j'aime et comme j'organise,
Donc au chaud avec mon Bidule ...
Le temps importe peu !
Belle journée à Vous !
Il n'y a rien de plus intime dans la vie que d'être tout simplement compris.
Et de comprendre quelqu'un d'autre.
Brad Meltzer
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Si on peut appeler ça jour !!!
Un massage énergétique et ça repart !
Bonne soirée et à demain !
Parfois, vous avez juste besoin d'apprendre qu'il est possible de laisser tomber quelque chose,
tout simplement parce que cette chose est trop lourde.
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Les États-Unis vont rétablir des relations diplomatiques complètes avec Cuba et ouvrir une ambassade à La Havane pour la première fois en plus d'un demi-siècle suite à la libération d'un entrepreneur américain détenu en prison depuis cinq ans, c'est ce que le président Obama a annoncé mercredi.
Dans un accord négocié pendant 18 mois de pourparlers secrets encouragé par le Pape François, qui a accueilli une réunion finale au Vatican, M. Obama et le président Raúl Castro de Cuba ont convenu dans un appel téléphonique à mettre de côté des décennies d'hostilité et trouver une nouvelle relation entre les Etats-Unis et Cuba qui se trouve à seulement 90 miles au large de la côte américaine.
"Nous allons mettre fin à une approche dépassée qui pendant des décennies a échoué à faire progresser nos intérêts et à la place nous allons commencer à normaliser les relations entre nos deux pays", a déclaré M. Obama dans une déclaration à la télévision nationale de la Maison Blanche.
Je pense, malheureusement, que les intérêts américains vont passer avant les intérêts de Cubains ...
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Écris, écris
si tu souffres, travaille avec ta douleur ;
prends-la dans la main, touche-la,
manie-la comme une brique,
un marteau, un clou,
une corde, une lame,
un outil, quoi.
Si tu es fou, comme tu l’es à coup sûr,
sers-toi de ta folie : les fantômes
qui peuplent ta rue,
sers-t’en comme des plumes et fais-en des matelas ;
ou comme des draps prisés
pour des nuits d’amour ;
ou comme des drapeaux de régiments
infinis de fantassins.
Giorgio Manganelli
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Je reçois le journal tous les matins, Ouest-France, c'est plus une habitude, puisque la presse se met à jour sur le net à chaque seconde. Bon, il y a les petites choses régionales et puis des petits articles que je ne verrais pas passer sur le net.
Je crois que j'ai toujours connu un journal livré à la maison.
Mais le journal, hors lecture, a une énorme utilité.
Quand j'avais mes deux vieux chiens, c'était un buvard formidable. Quand je devais m'absenter pour un rendez-vous en ville, je tapissais ma pièce parce que je ne savais jamais ce que j'allais trouver en rentrant. Les freins des deux bestioles étaient devenus défectueux ...
Mais je me souviens du temps, où après la guerre, et ce n'était même pas une question de pauvreté ou de richesse, ma famille n'était pas pauvre, c'était une question de manque. Le journal servait à nous protéger du froid. Maman nous en mettait sous mon manteau dont la laine ne devait pas être très épaisse, nous en avions aussi dans nos chaussures car les semelles devaient durer longtemps.
Nous n'en souffrions pas, c'était pour tout le monde pareil ... j'en garde un souvenir ému.
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Petite
rose,
rose menue,
parfois,
minuscule et nue,
on dirait
que tu tiens
dans une seule de mes mains,
que je vais t'emprisonner
et à ma bouche te porter,
mais
soudain
mes pieds touchent tes pieds et ma bouche tes lèvres
tu as grandi,
tes épaules s'élèvent comme deux collines
et voici tes seins se promènent sur ma poitrine,
mon bras parvient à peine à en entourer la mince ligne
le croissant de nouvelle lune de ta taille :
dans l'amour tu t'es déchaînée comme l'eau de la mer :
je mesure à peine les yeux les plus vastes du ciel
et je me penche sur ta bouche pour embrasser la terre
Pablo Neruda
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Il n’y a d’amour que dans la liberté
Il n’y a d’échange
Que dans l’instant
Il n’y a de vie que dans le changement
De gaieté et de rire
Que dans le mouvement
Accepter la vie
C’est oser tout lâcher
Laisser voguer au loin son passé
Sans retenir ni amasser
De souvenirs exaltés.
Christian Tal Schaller
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