• ramier.jpgUne année, à la fin de l’automne, me promenant avec mon amie décédée depuis, je trouve, tombé du nid,
    un jeune pigeon ramier. Ni une ni deux, je le ramène à la maison, j’ai une grande cage. Mais c’est un jeune que sa mère nourrissait encore, donc je lui concocte une mixture avec des graines écrasées, de l’oeuf dur, de l’eau tiède. Mais pour le faire manger, il faudrait 3 mains, bon ... j’y arrive, quand il me voit m'approcher avec mes gamelles, il bat légèrement les ailes en signe de plaisir.
    Je vais donc le garder tout l’hiver, dans ma cuisine, au grand désespoir de la femme de ménage.
    Je vais le voir perdre son petit duvet jaune, ses plumes pousser ... le voir commencer à manger seul ... il me connait bien ... il m’attaque parfois quand je veux le caresser, d’autres fois il joue les mâles, quand sa queue sera terminée, il marchera au fond de la cage, comme s’il  me faisait la cour.
    J’ai des photos de sa transformation qui sont tellement émouvantes !
    Le printemps arrive, il est presque adulte ... c’est drôle, les taches blanches qu’ils ont de chaque
    côté du cou, c’est la cerise sur le gateau ... ça vient quand tout est terminé, la touche finale ...
    Il a une belle poitrine irisée...
    Mais c’est un oiseau libre et je vais devoir le lâcher.
    Premier essai, il ne vole quand même pas très bien ... bing, dans le mur, je le ramasse un peu assommé.
    Mais le lendemain, je comprends qu’il a goûté à une chose inconnue, la liberté ...
    Je remets la cage dans la cour, la porte bien orientée ... il se pose sur le pas de la porte, puis
    s’envole sur le toit de la buanderie ... et puis l’envol, directement vers l’endroit où je l’ai ramassé.
    Tous les ans j’ai un couple de ramiers qui vit autour de ma maison, venant manger les graines que je
    pose pour les tourterelles et autres piafs ... est-ce lui ?
    Elle met du vieux pain sur son balcon ... pour attirer les oiseaux, les pigeons ...


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  • dos.jpg

     

    Quand tu dresses ton buste au soleil harassé
    Pour mater un beau gosse où grouille tout un monde,
    Les piliers de tes bras depuis le coude hissés
    Jusqu’aux manchons dorés de tes épaules rondes,

    La vertèbre bossue qui saille à l’endroit où
    Les failles du trapèze intaillent l’épiderme ;
    Si l’on coupe ta nuque à la chaîne du cou,
    Tout cela forme un M, comme je t’aiMe ou Merde,

    Selon que c’est mon œil dont tu suis le regard
    Ou que c’est vers l’ailleurs que ton désir s’égare.
    Ton dos parle pour toi qui feins l’indifférence,

    Et mon esprit s’embrume en cernant tes contours :
    Combien resterait-il de folie et d’amour
    Si je pouvais savoir sans cesse à quoi tu penses ?

    Lionel Labosse


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  • Hussein C. Saidi

    Collage de matériaux naturels, y compris écorces,  feuilles et cosses de bananier. Ces dernières sont souvent cousues délicatement dans ses œuvres  ou tissées avec d'autres matériaux avant collage. Les matériaux naturels sont souvent déchiquetés, brûlés ou teints à la main.

    deep-hug.jpg

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  • Des feuilles au vent du Nord ...
    L'enfant joyeux les poursuit et les cueille.
    Des plus belles couleurs, il s'en remplit les mains,
    Puis les porte à sa mère ...

    Qui garde précieusement ce trésor éphémère ...

     

    coeur-feuille.jpg


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  • En tapant la pensée du jour et en trouvant cette photo de papillon jaune, m'est revenu un moment que j'ai beaucoup aimé.

    Je revenais chez moi, il avait beaucoup plu. Je regardais le trottoir, je vois un papillon jaune immobile, une aile collée au macadam par l'eau. Je m'arrête, je le prends délicatement, il bougeait, je referme la main doucement sur lui et je rentre en mon logis ! Je le pose sur un meuble de la véranda. Puis je l'oublie un peu. Le soir, plus de papillon, par terre, rien ... il s'était perché sur un autre meuble ... Je l'ai laissé passer la nuit à l'abri, le lendemain, il avait encore changé d'endroit, il faisait un beau soleil avec un joli zéphyr ... je l'ai pris avec précaution, je suis allée dans le jardin et je l'ai lancé dans un rayon de soleil ... J'adore la retraite !!!


    citron-634773.jpg


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  • A simplement regarder les insectes, les fourmis, les abeilles
    Tous ces animaux innocents ...
    J'éprouve très souvent une forme de respect pour eux.
    Pourquoi ?
    Parce qu'ils n'ont aucune religion, aucune constitution,
    aucune police, rien !
    Mais ils vivent en harmonie dans la loi de l'existence,
    dans la loi de la Nature.

    Le Dalaï Lama

     

    citron-634773


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  • "Sécheresse de janvier, richesse de fermier"

    Bonheur dans le pré

    Les fermiers seraient-ils plus riches quand la pluie manque ? Mais ... et l'impôt sécheresse de 1976 que nous avons failli retrouver en 2011, alors ? Le chant du pipeau ? Le doux son du roseau fendu ? Ah, ce n'était pas en janvier ! Voila l'explication. Il doit faire sec en janvier mais pas les autres mois.
    Neige en novembre, Noël en décembre ? Il faudrait en fait réaliser un calendrier quotidien. Où doit-il faire sec et quand. Champ par champ, bien entendu.
    Ensuite, évidemment, toujours pour la richesse des fermiers, il faut aussi mettre à plat la rémunération de la distribution et de ses intermédiaires. D'un autre côté, quand la récolte est bonne, les prix chutent ...
    Finalement, il fera bien le temps qu'il fera ! Et on s'en fout.


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  • Je m'abandonne dans tes regards
    Où mes beaux sourires rayonnent...

    Tu t'abandonnais à mes égards
    Pour ces élans qui se donnent.

    Il (ou elle) s'est abandonné(e) aux chemins de la vie
    Qui jalonnaient ses plus tendre envies ...

    Nous nous abandonnions aux silences qui s'ennuient
    Pour nos corps timidement enveloppés par la nuit...

    Vous vous êtes abandonnés aux plaisirs qui s'enfuient
    Pour des désirs qui s'épuisent et se fuient ...

    Il et elle s'abandonneront de ce qui les façonne
    Dans les tourbillons de joie qui les désarçonnent ...

    Olivier Ménard

     

    marilyn.png


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  • Nos premières vacances furent françaises, il y a fort longtemps, manque de moyen, début dans la vie ... un peu peur de l'étranger ?

    Puis nous nous lançons ... Espagne, bien sûr ...

    Nous tentons le Portugal une première fois, en 1970, invités par la soeur de mon mari qui vit à Lisbonne.
    Les premiers nids de cigognes perchés dans les eucalyptus ...

    Nous rencontrons le monde friqué des coopérants qui ne nous plait guère, mais aussi une ville et sa région qui nous enchantent. C'était encore le temps de la dictature et la police montée derrière les étudiants, dans Lisbonne, c'était impressionnant.
    En  Avril 1974, la révolution des oeillets ... Juillet nous nous précipitons et là c'est la folie ! Nous sommes Français, ils ont tous en tête 1789 et nous entourent et parlent, parlent ... le soir ce sont des débats et des rires qui n'en finissent pas ... L'année suivante, nous sommes en Algarve. Un matin, au camping,  nous nous réveillons cernés par des familles portugaises ... bon nous ne sommes pas très liants lol Un homme s'approche de nous "44 ? Muscadet ?" et c'était parti pour 20 ans d'amitiés ...
    Avec eux nous avons découvert totalement ce pays, dans les villages perdus de leurs origines familiales, les petits cafés, les petites douceurs, les soirées, le fado, l'architecture, la cuisine, l'aguardiente  ... Comme c'était bon.  .

    L'odeur de ce pays ... Quand nous arrivions près de la frontière, les enfants mettaient le nez au dehors et criaient "ça sent le Portugal"
    Nous nous sommes perdus de vue, j'aurais peur d'y retourner .. Il est dans mon coeur et c'est bien.
    A chaque fois que nous sortions à Lisbonne, le soir, nous nous arrêtions sur ce belvédère !

     

    belem-tower-lisboa1.jpg


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  • Il s'appelle Ian Davie

    La plume est sa toile !

     

     

    Ian-Davie12.jpg

     

     


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