-
Je suis conscient que mes œuvres ne viennent pas dans le cadre d'une grande richesse artistique. Je ne veux pas faire de belles choses, mais faire ressortir la difficulté à attraper l'aspect émotionnel dans de minuscules, froids, plats, rectangles colorés. Dans l'ensemble Tim Burton et Hayao Miyazaki sont les deux des racines de mon propre monde. J'aime l'absurdité, la créativité et les univers enchanteurs, où les couleurs apportent plus d'émotions que mille sourires ou un million de larmes. "-Cyril Rolando
votre commentaire -
Craig Alan construit des portraits de la culture pop, des icônes en utilisant les gens comme des pixels.
votre commentaire -
D'être dans une goutte ...
D'être brumisée ...
Je suis allée dans un restaurant grec, quai de la Fosse à Nantes.
Nous avons pris le Navibus, à Trentemoult, là, le pied ....
C'était délicieux ... mais bon sang, au retour, canicule ...
Je rêve d'une bulle goutte !
votre commentaire -
Parité sur l'Olympe
Il y a parité entre hommes et femmes chez les dieux majeurs de l'Olympe : six dieux et six déesses. Trois d'entre elles sont vierges : Hestia, déesse du foyer, Artémis la chasseresse « qui s'occupe des zones incertaines, entre l'animal et l'humain », et surtout, peut-être, la « resplendissante Pallas Athénée », déesse de l'intelligence. En Grèce, à cette époque, la virginité est divinisée. Mais les vierges ne sont honorées que comme promesses d'une maternité future, garante de l'immortalité de la cité.
Vierges consacrées
Dans les sociétés chrétiennes, le choix de la virginité a paradoxalement aidé certaines femmes à accéder à un statut et une reconnaissance interdits à leurs contemporaines (à l'exception des nobles). « Pour les chrétiens des premiers siècles, le corps est un obstacle à la communion avec Dieu. Jésus semble donner l'exemple. Il n'aurait pas vécu en couple, n'aurait pas procréé. » Les vierges consacrées « sont les seules qui peuvent refuser le mariage. Pour servir Dieu mais avec une certaine autonomie. Nombre des premières martyres sont des vierges consacrées. Le clergé va récupérer ces vocations et imposer petit à petit qu'elles deviennent épouses du Christ. »
Plus tard, aux XVIe et XVIIe siècles, périodes de grande piété, des mystiques, comme Thérèse d'Avila, gagneront une grande reconnaissance sociale, jusqu'à devenir docteurs de l'Église.
Le cas Jeanne d'Arc
Jamais Jeanne d'Arc (1412-1431) n'aurait convaincu le dauphin Charles VII de lui confier une armée si elle n'avait été vierge : « Elle se présente comme Jeanne la Pucelle. Sans doute parce que le mot de vierge a été peu à peu réservé à la Vierge Marie, dont le culte a connu un essor prodigieux depuis le XIe siècle. »
Dans l'imaginaire populaire, vestige d'anciennes croyances, « la femme qui n'appartient pas à un homme est réputée proche de la nature. On lui prête des pouvoirs magiques ». Cette « pureté » crédibilise ses dires quand elle affirme entendre la voix des saints.
« Une emprise abusive des sens »
Prouver la virginité
Mais comment juge-t-on de la virginité d'une femme ? Pendant très longtemps, les médecins ont été partagés sur l'existence de l'hymen, cette membrane fermant partiellement le vagin de la vierge. Malgré le récit biblique (Salomé vérifie la virginité de la Vierge Marie... ce qui lui brûle la main), malgré les affirmations des sages-femmes, le doute subsistera longtemps, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Au contraire, dans la tradition islamique, présenter les draps tachés de sang au lendemain des noces est essentiel. Mais l'hymen peut être absent ou être rompu accidentellement, contraignant parfois la jeune mariée à des subterfuges.
Abus de pouvoir masculin
« Il y a eu un vrai abus de pouvoir masculin après la Révolution française, juge Yvonne Knibiehler. La société rejette la religion mais ne veut pas que les femmes se libèrent et impose une virginité dépourvue de son caractère sacré. »
Le modèle de la jeune fille innocente s'impose. Au XIXe siècle, on maintient les jeunes femmes de bonnes familles dans l'ignorance des affaires du corps. « Ce sont les médecins qui vont combattre ce manque d'instruction. La syphilis fait aussi peur que le sida aujourd'hui. Ils vont militer pour que les femmes connaissent ces dangers, soient plus exigeantes sur le choix de leur compagnon. C'est une question de préservation de la santé nationale. Reste que jusqu'à l'entre-deux-guerres, on ne nous disait pas grand-chose », dit l'historienne née...en 1920.
Le mouvement « no sex »
La symbolique de la virginité ne disparaîtra sans doute jamais. Le premier rapport sexuel reste, dans les meilleurs cas, un rite de passage important, un passage de l'enfance à l'âge adulte. Le phénomène « no sex », « c'est juste une inversion de situation. La liberté sexuelle a été gagnée dans les pays occidentaux dans les années 1970. Et reste vraie, malgré le choc du sida. Le mouvement ' no sex ', né aux États-Unis, est le signe d'une maîtrise individuelle. On combat une emprise abusive des sens, on se glorifie en maîtrisant cette pulsion. Mais cela est, et restera, très minoritaire. »
Et la virginité masculine ?
Il faut bien avouer que la virginité masculine a rarement été un enjeu. La base de la pression sur la virginité féminine reste la volonté des hommes de « s'assurer que leur filiation est authentique. C'est une manière de nier la mort ».
Philippe RICHARD.
votre commentaire -
Le Front populaire a eu son utopie collective qu’a su traduire Julien Duvivier dans « La Belle Équipe » avec Jean Gabin. Les années 50 voyaient les beatniks refuser la société de consommation et chercher à vivre l’instant.
C’est ce que retrace « Sur la route » de Jack Kerouac qui vient d’être mis en film. Et aujourd’hui alors ? Contrairement à ce que pouvait laisser présager la mondialisation, le monde s’est singulièrement rétréci. Les jeunes sont priés d’être réalistes. Valeurs prônées par notre société : l’argent et l’individualisme, accessoirement la religion comme vision rétrograde du monde.
Alors, si on devait tourner un film sur notre époque, le titre serait tout trouvé : « Chacun pour soi et Dieu pour tous ».
Bruno Testa
for lunion.presse.fr
Altermonde-sans-frontières
votre commentaire -
«L'écriture, comme la vie elle-même, est un voyage de découverte. L'aventure est métaphysique: c'est une façon d'aborder la vie indirectement, d'acquérir la totaitél plutôt qu'une vue partielle de l'univers. L'écrivain vit entre le supérieur et inférieur des mondes : il prend le chemin pour finalement devenir ce chemin lui-même ".
Henry Miller
votre commentaire -
Sur la nappe blanche, parmi les cristaux
Les éclaboussures d'un vin de Bordeaux
La main d'une femme, partout se promène
Fuyante et mouvante, la main d'une femme
Et sa main à lui doucement s'avance
Entre les cristaux, sur la nappe blanche
La main blanche et fine, parée de bijoux
Charmante et coquette, s'amuse de tout
Et sa main à lui partout la poursuit
Pendant qu'elle se joue, se moque de lui
Et sa main à lui soudain la saisit
Soudain la saisit, sur le dos la mitLa main de la femme est emprisonnée
Paume contre paume, dans la main fermée
La main blanche et fine, parée de bijoux
Sous la main de l'homme consentit à tout
Paume renversée et les doigts noués
D'une folle étreinte ressortit briséeRien n'arrive plus dans les champs de blé
Sous les coquelicots, parmi les bleuets
On a oublié comment y aller
Les p'tits chemins creux pour y arriver
Ils sont effacés, les ch'mins détournés
Vers les champs de blé fleuris de bleuets
Serge Revzani
(extrait)
votre commentaire -
"Lorsque vous êtes en amour vous ne savez jamais vraiment si votre joie vient :
des qualités de la personne que vous aimez,
si la lumière qui vous entoure comme un halo vient de vous,
ou de la réunion de vos étincelles. "
votre commentaire -
Jenni Tieaho, Jaakko Pernu et Patrick Dougherty sont 3 artistes qui aiment jouer avec la nature pour nous proposer des œuvres magnifiques. Avec des manipulations des formes et des matières, chacun nous propose de belles compositions et images à découvrir dans la suite de l’article.
votre commentaire -
Si tu ne l'as pas ... tu vas l'avoir ... une nouveauté ... la bague d'ongle ... Avouez ... surtout ne dites rien à vos copines, étonnez-les !
votre commentaire