Les gens vont et viennent
Certains souvenirs s'estompent
Tandis que d'autres apparaissent
Avec l'énergie et des idées
Pour dynamiser nos vies.

Vous êtes toujours là
Votre présence m'habite
Vous voir à travers mes yeux
Contester ce que je crois
Me rappelant de me concentrer.

Vous devez aller et venir
Mes souvenirs se sont estompés
Adoucis au fil du temps
Je peux vous toucher avec mon esprit
Je peux vous sentir dans mon cœur
JBZ

Après un certain temps vous apprenez la différence subtile
Entre la tenue d'une main et enchaîner une âme,

Et vous apprenez que l'amour ne signifie pas écraser
Et que l'entreprise ne signifie pas sécurité.

Et vous commencez à apprendre que les baisers ne sont pas des contrats
Et les cadeaux pas des promesses,

Et vous commencez à accepter vos défaites
Avec la tête haute et les yeux ouverts
Avec la grâce d'une femme, pas la douleur d'un enfant,

Et vous apprendrez à construire toutes vos routes sur aujourd'hui
Parce que la terre de demain est trop incertaine pour des plans
Et à terme accepter une façon de tomber à mi-vol.

Après un certain temps vous apprenez ...
Que même le soleil brûle si vous demandez trop.

Donc vous plantez votre jardin et décorez votre propre âme,
Au lieu d'attendre que quelqu'un de vous apporte des fleurs.
Jorge Luis Borges,

Ce poème pourrait tout aussi bien parler de Méditerranée ...

J'ai rêvé sous votre ombre,
Vallées et vallons luxuriants.
Temples de granit, grands fleuves,
Le vent dans vos aiguilles,
Une douce berceuse chantée de la porte du ciel.
Oh ! Californie, terre de rêves,
Où  le soleil se pose pour se coucher,
 Avec un dernier regard par dessus son épaule.
Glissant maintenant, se décolorant dans le bleu du Pacifique.
Ivre, de votre grande beauté.
Oh ! Californie ...
O'mahony

Tomtor est une petite rivière en Russie, qui ne gèle jamais, car les sources sont chaudes. La vapeur, venant en continu, gèle instantanément sur ​​les arbres tout autour, créant des formes très bizarres. Томтоr,  est une petite ville située à l'intérieur du pôle du froid, le plus froid lieu habité du monde, où la température moyenne de la Janvier est de -50 ° C.
http://www.wideview.it/travel/Yakutia_2007/en_tomtor.htm

Boguslaw Jagellon Joseph (né le 20 Mars 1960) est un artiste polonais. Il a étudié à la Faculté des arts graphiques à l'Académie des Beaux-Arts à Poznan . Aujourd'hui, cependant, il se consacre, principalement, à la peinture.
Dans le passé, il a aussi fait des :
- illustration de livre - ses illustrations ont été, entre autres, dans le livre de poèmes Teresa Borkowska «se souvenir» et l'une des éditions du livre Eve Szelburg-Zarembina "Légendes de soldats»,
- sculpture,
- affiches et jeux scéniques
- bijoux artistique.
Une grande douceur ...
http://ego-alterego.com/2012/04/boguslaw-jagiello-paintings/

La baisse de niveau du plus grand lac d'eau douce de Chine a mis au jour un pont historique bâti sous l'époque des empereurs Ming et sombré ensuite dans l'oubli, a rapporté aujourd'hui la presse chinoise.
Les vestiges du pont de 2930 mètres de long sont apparus en bordure du lac Poyang, dont l'assèchement en cours est par ailleurs un désastre écologique, a précisé le journal les Nouvelles de Pékin. L'ouvrage entièrement en granit a selon les experts été construit il y a près de 400 ans, sous la dynastie Ming (1368-1644).
L'immense lac Poyang, dans la province centrale du Jiangxi, couvrait une superficie de 4.500 kilomètres carrés.  Mais son niveau a inexorablement baissé ces dernières années, en raison des faibles précipitations et de l'impact environnemental causé par le barrage pharaonique des Trois Gorges. Selon un reportage de la télévision publique CCTV diffusé en novembre, le lac couvre désormais moins de 1.500 km2, ce qui bouleverse les habitudes de vie des communautés locales de pêcheurs et ravage la faune et le flore de cet écosystème.
Bon, on est loin de la beauté des ponts romains quand même ... mais bon, il renait !

Parfois, à l’occasion de grandes envolées médiatiques, certains hommes politiques de gauche, mais aussi de droite, déclarent : « il faut un partage équitable des richesses » ! Mais ces effets d’annonce restent toujours sans lendemain. Pourquoi ? Parce que cette mesure touche de plein fouet les fondements même du système capitaliste, et les hommes que nous élisons sont les garants de ce système.

 Évidemment le Medef à chaque fois tempère l’enthousiasme, car pour le syndicat patronal : « les profits des entreprises ne sont pas négociables, seul l’actionnaire peut décider du montant de ses dividendes ». C’est clair, pour eux, le salarié n’a aucun droit sur les richesses produites : l’actionnaire est tout, le salarié n’est rien ! Il ne faut pas intervenir dans la gestion des entreprises. D’ailleurs ils clament haut et fort que le problème de répartition des richesses n’est pas du ressort de l’État ! Or s’il est un problème essentiellement politique, c’est bien celui là ! Le patronat et les actionnaires ne veulent pas que l’État intervienne dans leurs affaires, par contre eux ne se gênent pas pour intervenir dans les affaires de l’État. Prétextant la fuite des capitaux ou les délocalisations, ils réclament sans cesse des baisses d’impôt, des allègements de charge ou davantage de subventions. Et toutes ces mesures qui consistent à gaver les plus riches n’ont eu jusqu’a présent qu’un seul effet : l’augmentation du chômage et de la précarité ! La course en avant des plus riches vers toujours plus de richesse est une des principales conséquences de la hausse des inégalités ; donc tant que nous ne remettrons pas en cause le droit de s’enrichir sans compter et sans morale, toutes les autres déclarations ne seront que de la poudre aux yeux !
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article24876

Par Yves Paccalet

Les fêtes de fin d’année. Certains rotent leur foie gras, d’autres adoptent la démarche de l’ivrogne imbibé de bulles, d’autres encore se contentent des Restos du Cœur et dorment sur un trottoir, dans une confortable boîte en carton. Quelques-uns partent en vacances. Ceux-là provoquent des embouteillages et contribuent au réchauffement climatique en faisant carburer leur bagnole, quand ils ne se retrouvent pas à l’hôpital après un accident de la route. Telle est notre civilisation : elle frémit devant le piranha ou le requin, qui ne menacent pas grand monde. Mais elle se réjouit de sa violence automobile et touristique, lesquelles causent bien davantage de blessés et de cadavres. Lorsqu’une tempête souffle sur la côte, les oiseaux se cachent dans les falaises et les poissons descendent au fond de la mer pour échapper aux tourbillons. L’Homo sapiens sort sa planche à voile ou marche sur la digue pour admirer les déferlantes. Il finit par les voir de très près.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article24880
J’ai discuté avec des adeptes du « freeride » en hors-piste. Un peu comme des junkies héroïnomanes, ils s’imaginent tout-puissants. Ils sont persuadés qu’ils vont passer ; que ce rocher ou cette crevasse ne seront pas pour eux ; que l’avalanche attendra la conclusion glorieuse de leur « run » avant de dévaler. Pour certains, ce discours magique fonctionne. Les autres finissent démantibulés sous la barre rocheuse ou ensevelis sous la neige. La neige. La tentatrice. La fatale « dame blanche ». Blanche comme l’héroïne !

Le ciel qui semblait clair se brouille ...
Sans se libérer du passé, il n'y a pas de liberté du tout,
parce que l'esprit n'est jamais nouveau, frais, innocent.
Krishnamurti
Ma jeune fromagère était en verve hier, elle m'a dit :
Se donner le choix c'est déjà la liberté.
Hier j'ai reçu plein de mots émouvants ...

Puis le soleil s'est levé, franc, chaud ...
Une petite veste de printemps, ça fait drôle quand même !
Si un ennui  vous tombe dessus, éloignez-vous.
Faites une promenade, prenez un bain, allez dormir, faites une tarte, dessinez, écoutez de la musique, méditez,  quoi que vous fassiez, ne vous focalisez pas sur le problème.
Mais n'appelez personne et ne cherchez pas une fête.
Créez un espace entre l'ennui et vous.
Soyez patient.