La liberté
Être seul sans solitude .
Devenir à la fois l'ile et le bateau ...
qui rêve d'ile .
Tenir l'espace sans bouger,
arrêter le temps sans cesser d'avancer.
Heureux ,bruler, geler.
Garder l'enfance.
Lire.
Philippe Delerm

Dans un cocktail couleur tango
je buvais les yeux de ma belle :
l’un est vert l’autre mirabelle,
je buvais les yeux de Margot.

Margot mon rêve, au pas d’un tango,
a piétiné l’image frêle,
ses yeux aux couleurs rebelles
troublés par mon chalumeau.

Le divin cocktail de mes larmes,
par un beau soir à Monaco,
Ô fées Méditerranéennes,
Je l’ai bu au son d’un tango.
Robert Desnos

Le monde change, mais c'est toujours pour du laid ...
Rezé est la banlieue sud de Nantes, architecturalement sans grand intérêt. Le bourg, par exemple, entre une mairie futuriste,  l'immeuble Le corbusier et des maisons sans grand caractère ne casse pas trois pattes à un canard, mais il est le bourg.
Tout ce qui était petit et charmant est rasé, regroupé et transformé en immeubles styles cages à lapins. A l'entrée de Rezé, venant de Nantes, un pâté d'immeubles d'une laideur sans nom s'impose ... balcons bien sûr, d'où vous pouvez serrer la main de votre voisin, entre deux routes à 2 voies ... l'image du bonheur et de la sérénité.
Mais voilà qu'ils veulent toucher au bourg, au coeur de la cité. Je vous l'ai dit, il est ordinaire, mais retouché il aurait pu rester ordinaire et charmant. Mais non, on rase gratis et on va construire 3 petits immeubles cages à lapins ... à pleurer.
Le seul vrai coin charmant de mon petit pays c'est Trentemoult, des maisons en hauteur, collées les unes aux autres, peintes et bariolées avec des minuscules espaces de verdure ... Pourquoi n'a-t-on pas pensé à faire du bourg, qui est le chemin pour aller à Trentemoult, un avant goût de maisons en hauteur, collées les unes aux autres, peintes et bariolées avec de minuscules espaces de verdure ? la vie quoi ?
Une honte ces municipalités subventionnées par le FRIC. Une honte !
Dire que nous ne laisserons que de la laideur ... Parce que le FRIC règne et que tout doit être rentable et profitable dans l'instant ...
Je ne pense pas que ceux qui ont construit les Pyramides, le Pont du Gard ou les châteaux de la Loire avaient la même vision ...
http://carnet-aux-petites-choses.fr/les-facades-colorees-des-ruelles-de-trentemoult-village-de-pecheurs-a-reze-nantes/

Peut-être connaissez la triste histoire du capitaine Robert Falcon Scott, l'explorateur britannique qui tenta d'être le premier à atteindre le pôle Sud,  seulement, quand il y arriva en Janvier 1912 il trouva un drapeau norvégien qui avait été planté par l'explorateur Roald Amundsen cinq semaines avant. L'expédition Scott a été en proie à d'énormes difficultés techniques.
En fin de compte,  les cinq hommes ont péri avant d'atteindre le camp.  Edgar Evans a subi une blessure grave à la tête et les angelures avant de mourir dans un camp temporaire sur le voyage de retour. Lawrence Oates, souffrant gravement d'angelures, a volontairement quitté le camp une nuit et s'est dirigé  droit dans une tempête de neige, en choisissant de se sacrifier. Le Capitaine Scott, le lieutenant Henry "Birdie" Bowers, et le docteur Edward Adrian Wilson sont morts fin  Mars d'une combinaison du froid et de la famine.
Le camp de fortune dans lequel les trois derniers hommes sont morts était à seulement 11 miles  d'un dépôt d'approvisionnement. Lorsque leurs cadavres congelés ont été découverts sur le plateau de glace par une équipe partie à leur recherche, en Novembre suivant, un cairn de neige a été construit autour d' eux, tente et tout. Une croix faite de skis a été ajoutée à la partie supérieure.
Mais le cairn-tombe est entouré de glaciers et se déplace lentement.
Et si tout se passe comme prévu, cela signifie que le capitaine Scott, le lieutenant Bowers, et le docteur Wilson deviendront un iceberg environ 350 ans après leur mort.

Tout le monde aime un travailleur acharné (surtout les patrons lol). En fait, effectuant de longues heures au travail et gagnant bien sa vie il est considéré par beaucoup comme la marque moderne du succès. Être étiqueté "bourreau de travail", est souvent vu comme un insigne honneur.
Mais pour certains, le besoin obsessionnel de travail se fait au détriment de tout le reste. Santé, relations et même la qualité du travail peuvent en souffrir. C'est un prix élevé à payer. Les bourreaux de travail sont moins productifs que leurs collègues qui ont une attitude plus saine et une meilleure approche du travail.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourreau_de_travail

L'oasis de Siwa en Egypte ...
En termes de temps  pour y arriver, l'oasis de Siwa en Egypte n'est pas à si grande distance. Vous pouvez prendre un bus au Caire et être là en moins d'une demi-journée. Mais c'est ce qui entoure l'oasis de Siwa qui lui fait gagner sa place sur cette liste. La ville de 23.000 âmes est assise en plein milieu du désert du Sahara.
C'est une région du monde où la chaleur brûlante et les montagnes de sable rendent la vie extrêmement difficile . Sortez dans le milieu de la journée et vous vous retrouvez brûlé. Même si Le Caire est à peu de distance, on se sent comme dans un autre univers.
L'éloignement de l'oasis de Siwa Oasis peut être vu par son histoire. Essentiellement coupée de la civilisation avant l'invention de l'automobile, elle se terminait par une culture berbère unique qui est différente de toute autre chose vue dans la région. D'une part, il y avait une forte tradition de l'homosexualité et les formes de mariage gay jusqu'au roi Fouad qui les a interdits en 1928. Elle se cramponnait également aux coutumes nomades qui survivaient depuis des siècles.
L'oasis de Siwa est peut-êrtre relativement facile à visiter, mais par son esprit elle est un endroit isolé du monde.
http://www.passion-egyptienne.fr/oasis%20Siwa.htm

Avec le Past Present Project, Christian Carollo nous emmène sur les traces de ses grands parents. Armé de vieilles photos, il a cherché les lieux présents sur ces dernières et a photographié les anciens clichés dans les lieux tels qu’ils sont aujourd’hui. Un voyage dans le temps original à parcourir.
http://www.fubiz.net/2016/10/15/using-old-photographs-to-follow-the-grand-parents-footsteps/

Justyna Kopania, artiste peintre polonaise.
"Je suis peintre. L' art est mon asile, la vie, la poésie, la musique, le meilleur cigare, un savoureux thé fort, tout. Mon art reflète le monde que je vois avec tous mes sens; les gens que je rencontre et l' amour; la nature , j'admire, et toutes les choses qui affectent la façon dont je suis. L'homme est ma principale source d' inspiration et cet homme est le sujet principal de mon projet. Je me concentre sur leur psychisme, les attitudes, ainsi que leur apparence, les mœurs et tous les processus complexes qui ont lieu à l'extérieur et l' intérieur de l'homme ».
http://www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com/2011/11/justyna-kopania-poland.html

Maria, une jeune anglaise née en 1995.
La jeune fille est une « revert muslimah » : chrétienne convertie depuis peu à l’Islam, elle considère toutefois qu’elle a toujours été musulmane. Mariée à un musulman pas très modéré, elle répète à l’envi que c’est grâce à l’Islam – qui est beau et parfait – qu’elle est passée de l’ombre à la lumière.
L’on serait tenté de croire, à lire un peu trop vite ses propos souvent exaltés, que Maria n’est qu’une bigote parmi d’autres, qui aurait trouvé en l’Islam fondamentaliste une famille peut-être plus soudée que la sienne, et surtout l’identité dont elle avait besoin – elle qui vient d’un monde où la dépersonnalisation est de plus en plus forte, et où le vide spirituel est abyssal.
Mais Maria ne se contente pas d’être radicale : elle ne se contente pas de chanter les louanges de la burqa et du hijab, ni de répéter que l’Islam est la plus belle religion qui soit – et peut-être la seule.
Sa twittosphère – j’entends par là sa communauté de twitteurs – est à relents d’Al-Qaïda et d’Etat Islamique.
http://www.causeur.fr/djihad-daech-femmes-royaume-uni-40513.html

Par Yann Fiévet

Le capitalisme, depuis longtemps hors d’haleine, cherche en permanence de nouvelles bouffées d’oxygène pour retrouver un temps de la vigueur. Ses principaux acteurs, les firmes transnationales, le font en se noyant dans de colossales opérations de concentration du capital telle la récente et monstrueuse fusion Bayer-Moncento. Les banques de rang international, quant à elles, réussissent plutôt bien à faire transformer leurs dettes privées en dettes publiques, moyen commode de transférer le fardeau pesant sur leurs actionnaires vers les épaules des contribuables impuissants. Le capitalisme étant réputé la seule voie possible vers le bonheur sur terre les Gouvernements unanimes s’entendent pour lui apporter le plus d’air possible : les Traités de libre-échange ont cette fonction de sauvetage avant même l’argument officiel de la création de Croissance qu’ils permettraient. Il en va ainsi des négociations entre l’Union Européenne d’une part et le Canada ou les États-Unis d’autre part. Et gare aux États qui voudraient sortir du rang bien ordonné par l’orthodoxie néolibérale.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article32675