• L'amour est blanc ...

    L’amour est blanc
    parce qu’il est la somme de toutes les couleurs,
    parce qu’il est la gomme qui m’efface,
    m’épelle et fait valser l’alphabet de mon identité,
    parce qu’il est le trou au travers de mon corps,
    le cerceau par où le jour entre et sort,
    bondit
    et se propage en rugissant dans ma chair nue.
    Alina Reyes


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  • Tudieu qu'il est moche ! Et qu'il est mou ! Beurk ! Pas franchement croquignol, le ver arénicole. Rougeaud à l'avant, jaunasse à l'arrière et si flasque qu'en comparaison, son cousin terrestre, le lombric, passerait pour un ver culturiste.
    C'est entendu, ce n'est pas un sex-symbol, l'arénicole. Mais il est fort réputé chez les bars et les soles, qui pour son malheur en raffolent et chez les pêcheurs de bars et de soles qu'il affriole.
    Il est aussi très populaire de Biarritz à la mer du Nord : les tortillons qu'il sème sur les plages amusent les gosses à marée basse.
    L'arénicole aspire le sable dont il se restaure
    Et les tortillons sont des étrons ? oui ! Oh ! pas de chichis, hein ! le ver digère les bactéries et les déchets. Ce qu'il défèque c'est du minéral pur.
    Mais là où il est en passe de devenir un top pipole, l'arénicole, là où il ne rigole pas, mais vraiment pas, c'est en matière d'apnée.
    Le lascar peut rester six heures sans respirer, tranquille mimile, à attendre le retour de la marée. Son truc ? Une hémoglobine qui stocke quarante fois plus d'oxygène que l'hémoglobine humaine.
    Et là, on va cesser d'ironiser sur le look de looser du gars : car son globule rouge de compétition, adaptable au sang humain, est en train de révolutionner sévère la médecine.
    L'arénicole n'est pas un ver, c'est tout un poème.
    Ecrit par Thierry Creux pour Ouest-France.

    C'est-à-dire que nous allons gentiment le vampiriser ?

    Vu du dessus

    Des vers joyeux ...

    Vu du dessous

    Des vers joyeux ...


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  • Après le rouge, le blanc et le rosé voici venu le vin bleu. Une entreprise de Sète vient de se lancer dans la commercialisation du Vindigo, un vin aussi étrange que naturel.
    Du vin... bleu turquoise. Une couleur surprenante pour un vin pourtant naturel. Le Vindigo, un chardonnay fabriqué dans le sud de l'Espagne et commercialisé en France par une entreprise basée à Sète, dans l'Hérault, doit sa couleur à la peau du raisin dans lequel il est filtré. «Ils prennent du chardonnay, ils le passent dans de la pulpe de raisin rouge. Quand on regarde ce raisin, il y a un bleu dedans qui s'appelle l'anthocyane. Ils le filtrent dans cette peau et il sort ce vin bleu», précise au micro de France Bleu Hérault le Sétois René Le Bail qui, avec ses trois associés, commercialise ce curieux breuvage.
    http://www.lefigaro.fr/conso/2018/07/30/20010-20180730ARTFIG00244-le-vin-bleu-debarque-en-france.php

     

    Vindigo ou vindingo ...


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  • Le collagène de méduse pourrait être une alternative au cuir de vache ou au plastique. Mathilde Bertho-Le Bris, Briochine passionnée par le développement durable et Charlotte Van Alem, designer néerlandaise conduisent actuellement un projet de recherche écologique en Irlande. Elles ont reçu une aide financière et seront au cœur d’un documentaire audiovisuel.

    Mathilde Bertho-Le Bris, originaire d’Yffiniac, globe-trotteuse passionnée par le développement durable a rencontré Charlotte Van Alem, designer néerlandaise à Cologne. Toutes les deux sont aujourd’hui en Irlande pour conduire un projet écologique autour du collagène des méduses.
    https://redon.maville.com/actu/actudet_-saint-brieuc.-un-projet-de-recherche-ecologique-sur-la-peau-de-meduse_54135-3495516_actu.Htm

     

    Vous chaussez combien en peau de méduse ?


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  • L'histoire de la chambre d'ambre a tous les éléments d'un film d'Indiana Jones : la générosité des rois, le butin de guerre, le vol par des nazis ignobles, une recherche infatigable par l'Union soviétique, des morts mystérieuses et un trésor inestimable. a trouver.
    La construction de l'opulente "Huitième Merveille du Monde" a commencé sous le  roi de Prusse en 1701. Bien que les estimations de sa taille varient, la Chambre d'Ambre devait s'étendre sur environ 55 mètres carrés après les rénovations du 18ème siècle . Elle contenait plus de six tonnes d'ambre soutenu par de l'or scintillant et serti de diamants, de rubis et d'émeraudes.
    En tant que symbole de la paix entre alliés, la Chambre Ambre a été déplacée deux fois de sa place au Palais de Charlottenburg, une fois à Winter House à Saint-Pétersbourg et ensuite au Palais Catherine à Pouchkine. Comme un acte de guerre, la pièce a été déplacée une fois de plus avant d'être perdue pour toujours.
    En 1941, des soldats nazis envahisseurs ont démoli la salle, emballé ses panneaux dans 27 caisses, et les ont expédiés à Konigsberg (aujourd'hui Kaliningrad), en Allemagne. Lorsque la ville a été détruite par les bombardements alliés en 1943, les caisses ont disparu.
    Les années suivantes, les gouvernements, les historiens, les archéologues, les chasseurs de primes et les chercheurs de trésors ont cherché, interrogé des milliers de témoins, examiné des dossiers, creusé des lieux dans toute l'Europe et dépensé des fortunes. A ce jour, la pièce n'a jamais été retrouvée.

    Helmut Gaensel était un chasseur de primes. À la fin des années 1990 et au début des années 2000, la prime qu'il chassait était constituée des panneaux de la Chambre d'Ambre. D'anciens officiers SS vivant au Brésil l'avaient envoyé à un endroit précis. Selon eux, les panneaux avaient été déposés dans la mine Nicolai Stollen, vieille de 800 ans, près de la frontière entre l'Allemagne et la République tchèque.

    Gaensel n'était pas le seul homme à entendre le conte. Tandis que lui-même et une équipe d'ingénieurs, d'experts miniers et d'historiens tentaient de creuser dans la mine du côté allemand, un groupe rival dirigé par Peter Haustein, alors maire de la ville de Deutschneudorf, tenta de pénétrer du côté tchèque. Bien que la compétition ait donné lieu à des manchettes internationales et à des problèmes légaux, aucune des deux équipes n'a eu de succès.


    Le mystère de la chambre d'ambre ...


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  • Les rocheuses canadiennes, la Bretagne, la côte ouest des États-Unis, Cuba, ou encore la nature québécoise, Alexis Pifou partage ses impressionnants clichés de voyage sur son compte Instagram qui compte plus de 30K abonnés. Basé à Montréal, le photographe travaille dans la vidéo, aussi bien en tant que réalisateur, monteur et cameraman. C’est avec sa compagne qu’il aime voyager et qu’il découvre des endroits toujours plus photogéniques pour le plus grand plaisir de nos yeux. «Je suis toujours à la recherche d’endroits fous, d’un nouvel angle et des couleurs de l’aube et du soir», indique-t-il. Pour suivre ses superbes aventures, suivez-le sur Instagram !
    http://www.fubiz.net/2018/07/30/on-the-road-with-alexis-pifou/

     

    Voyages ... voyages ...


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  • Georges Leonnec, né à Brest le 30 septembre 1881 et mort à Kersaint le 15 octobre 1940, est un illustrateur français, connu notamment pour ses illustrations légères dans Le Sourire ou La Vie parisienne.
    https://www.repro-tableaux.com/a/leonnec.html

     

    Le monde de Georges ...


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  • Le président et ses sujets (ou comment candidater)

    Maître Macron dans sa banque perchée
    Sentait du bec comme un rance fromage
    Le peuple français, par l’odeur dégoûté
    Lui tint à peu près ce langage :
    « Et bonjour, Monsieur le Nanti
    Que vous êtes laid, que vous me semblez pourri
    Sans mentir, si votre ramage
    Se rapporte à votre plumage,
    Vous êtes l’Attali des hôtes de ces parigots ».
    Le Macron qui n’aime pas les mendigots
    Envoya son Benalla,
    Pour casser du paria.
    Le peuple français dit : « Mon cher Président
    Nous avons appris qu’ici-bas tout résident
    Vit aux dépens, de celui qu’il élit.
    N’ayez cure cependant : aucun de vos délits ne nous serviront jamais de leçon,
    Grâce à la télé, nous serons toujours attentifs à entendre
    Ceux qui nous promettent Périandre
    Et que sans vous, nous risquons des horions ».
    Sebastien A.
    AgoraVox

     

    Fable présidentielle ...


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  • Oui, nous allons tous mourir, c'est inéluctable, mais dans ce monde où nous laissons la laideur et la mort de toutes les espèces s'installer ?

    On a raison de se révolter

    Par Fabrice Nicolino

    Pardon, à moitié pardon pour ce titre. Il a servi de masque à certains crétins du lointain mai 68. Et cette engeance-là, je l’exècre. Plus récemment, Alain Badiou l’a repris pour intituler un livre que je n’ai pas lu. Badiou, maoïste non repenti, n’est nullement un adversaire, c’est un ennemi. De la liberté humaine, de la morale, de la décence élémentaire. Bon, il va disparaître, et en peu de mois ou d’années, ne sera plus lu par personne. Je l’espère bien. Restent ces paroles, qui n’appartiennent qu’à ceux qui s’en emparent. Et, oui, “on a raison de se révolter”. Et je vous invite et inviterai bientôt à le faire. Vous, je ne sais pas, mais moi, je ne supporte plus le gémissement. Nous pouvons agir, et nous allons le faire. Sur ce, cette dépêche de l’AFP qui me fait dire comme rarement qu’il faut y aller, relever la tête, monter au front et défendre la vie pour de vrai. POUR DE VRAI.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article38648

     

    Révoltons nous ...


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  • Il fait un temps qui annonce du chaud ...
    Subissons dans la joie et la bonne humeur.
    Belle journée, bel août !
    Il n'était ni héros ni martyr
    il était citoyen de la blessure.
    Tahar ben Jelloun

    Nous voilà donc en Août ...


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