• La rue du Calvaire, à Nantes, a été, je pense la rue la plus touchée par les bombardements. Ou tout au moins la seule qui n'a pas été reconstruite, après la guerre, dans le style de la ville de Nantes, je suppose qu'avant la guerre, elle était plus étroite, un peu comme la rue Crébillon. On l'a donc reconstruite dans un style qui n'en a pas, des angles durs et on l'a faite plus large. Elle était morte, montante, éventée. La ville a investi ... et a planté énormément de ginkgo et en ce moment on dirait des statues d'or ... Une merveille. Bon la rue du calvaire est toujours aussi anonyme et glaciale ...

    Nantes à l'automne ...


    Je vais vous parler bouleaux, pour des retraités, c'est l'arbre préféré !
     Etrange bouleau.
    On lui raconte tout
    et il ne sait presque rien.
    Un jour, ses feuilles s'envolent.
    Elles vont confier à la terre
    mille et mille petits secrets bien mal compris,
    et qui pourrissent ensemble,
    au pied du bouleau,
    du bouleau qui monte vers le ciel,
    où vit l'éternel oubli,
    l'oubli fatal qui se nuance et se colore,
    et recommence et s'ennuie encore,
    et se confie finalement aux nuages,
    qui font toujours le même voyage.
    Constant Burniaux (extrait)


    Les trottoirs de la ville sont jonchées de couleurs magnifiques,
    entre le jaune pâle, le rouge presque violet et le marron ...

    Nantes à l'automne ...


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