• Une dame m’écrit comme on envoie une bouteille à la mer. Son mari artisan-maçon a une entreprise à Vauchamps. Suite à un accident de travail, il a pris du retard dans ses commandes. Sa banque, qui devrait lui servir de béquille, se défausse.

    D’où la détresse de cette Marnaise : « Nous avons du travail à revendre, mais je demande 15 jours, 3 semaines pour que tout rentre dans l’ordre. C’est tout. Il ne faut pas que la banque bloque les paiements de mes fournisseurs surtout. » Et ce cri : « Aidez-moi, ne me laissez pas comme ça… ». Ce cas n’est évidemment pas isolé.

    Et il pose une question de fond aux politiques : comment obliger les banques à assumer pleinement leur rôle qui est aussi de défendre l’entreprise ?

    Bruno Testa
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    Ils ont pris le pays, et ses grands propriétaires terriens, par surprise. A 2 h, mardi matin, des milliers d'ouvriers agricoles et leurs familles ont commencé à poser leur paquetage, planter des banderoles et dresser des piquets sur des parcelles ... En une journée, ils "tenaient" plus de 12.000 hectares, aux quatre coins du Honduras, invoquant un vieux principe issu des luttes des années 60 : la terre appartient à qui la cultive !
    Ce coup d'éclat est l'action la plus spectaculaire de la Journée Internationale de la Lutte paysanne.
    Dans la campagne où résident la moitié des 7,7 millions des Honduriens, 63 % vit sous le seuil de pauvreté.

    Cela nourrit un conflit permanent et meurtrier avec les gros propriétaires, dont les milices traquent les cultivateurs clandestins, souvent leurs propres ouvriers.
    55 tués dans l'opulente région du Bajo Aguan.
    Le président actuel est pour les riches ... quelle honte non ? ça ne vous rappelle rien ?

     

     

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  • Monsieur le Président,

    Les citoyens français vous ont élu sur la foi et la sincérité d’un programme politique dont vous n’avez pas respecté les engagements et auquel vous avez maintes fois tourné le dos depuis votre élection, le 6 mai 2007. Aujourd’hui vous vous présentez une nouvelle fois au suffrage du peuple français et vous menez une campagne reposant sur une double imposture : la promesse d’une nouvelle rupture et l’oubli de votre bilan. Bien plus, vous utilisez les services de l’État au bénéfice de votre campagne et vous n’hésitez pas à exploiter les événements politiques, économiques et sociaux à des fins électoralistes et avec le soutien de nombreux médias qui propagent une insidieuse politique de la peur sur laquelle vous espérer bâtir une popularité. Cette lettre citoyenne entend simplement vous rappeler les trop nombreux engagements que vous n’avez pas tenus.

    Vous aviez promis en 2007 de maintenir le droit à la retraite à 60 ans : vous l’avez repoussé autoritairement à 62 ans, contre l’avis de la majorité des Français et au terme du plus long conflit social que la France ait connu depuis très longtemps. Nous n’oublierons pas !
    Vous avez souhaité dans vos propositions que « la formation initiale des enseignants soit assurée » : votre réforme a supprimé l’année de stage et conduit des milliers de jeunes enseignants non formés à exercer devant des élèves désemparés. Nous n’oublierons pas !
    Vous avez voulu réformer en profondeur l’université et la recherche et vous prétendez que cette réforme est le succès de votre quinquennat : les milliards promis ne sont jamais arrivés et de nombreux établissements de l’Enseignement supérieur sont aujourd’hui en déficit tandis que les organismes de recherche sont démantelés. Nous n’oublierons pas !
    Vous avez promis de « préserver l’excellence de notre système de santé » et d’« améliorer les conditions de travail des professionnels de la santé ». Vous avez fait fermer des hôpitaux et des maternités, créé des déserts médicaux dans de nombreuses régions, supprimé des dizaines de milliers de postes de personnels de santé et détérioré gravement l’accès aux soins de millions de français. Nous n’oublierons pas !
    Vous vous êtes engagé à « veiller rigoureusement à l’indépendance de la justice » : les nombreuses affaires en cours montrent crument l’exercice d’un pouvoir qui tend à privatiser la justice au service d’intérêts financiers, personnels ou politiques, et qui contrevient gravement au principe d’indépendance dont votre fonction vous fait pourtant le garant. Vos gouvernements successifs ont enfreint sous votre autorité l’Article 6 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui dispose que la loi « doit être la même pour tous ». Nous n’oublierons pas !

    Votre politique a ainsi ébranlé les trois socles de la République française : la Sécurité sociale, l’École et la Justice. Nous n’oublierons pas !
    Au chapitre des Droits de l’Homme vous aviez promis à vos compatriotes de « franchir de nouvelles étapes dans la préservation et la conquête des libertés ». Les seules étapes que vous avez fait franchir à la société française constituent une inadmissible régression des Droits de l’Homme : votre politique sécuritaire et d’immigration, en flattant les idéologies d’extrême droite et en avivant les haines comme les peurs, a porté non seulement atteinte dans son application aux libertés démocratiques fondamentales, mais aussi aux principes intangibles des grands textes fondateurs de notre histoire, et que votre volonté politique a travaillé à déconstruire et à mettre en péril : La Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen, la loi de 1905, les valeurs issues du Conseil National de la Résistance. Nous n’oublierons pas !
    Sous votre présidence plusieurs ministres condamnés ou mis en cause dans des procédures ou des informations judicaires, ont continué impunément à exercer leurs fonctions alors que dans toute démocratie digne de ce nom ils auraient dû se mettre en retrait. Vous avez ainsi contribué à l’abaissement moral de la politique en la soumettant, soit à une idéologie condamnable, soit aux intérêts d’une oligarchie financière et d’un clan. Nous n’oublierons pas !
    Aveuglé par votre hyperprésidence et votre conduite autoritaire des affaires de l’État, vous avez dévalorisé le rôle du gouvernement et du Parlement. En refusant obstinément de vous mettre à l’écoute des citoyens, en méprisant les associations et les organisations syndicales, vous avez délité les liens sociaux et provoqué une crise démocratique et institutionnelle sans précédent dont vous portez l’entière responsabilité. Responsabilité encore aggravée par le choix de la provoquer en une période de grave crise économique et financière, crise que vous exploitez et que votre politique alimente en choisissant d’accabler les plus pauvres et en ne cessant d’enrichir la classe des Français les plus aisés. En cinq années d’exercice de votre pouvoir, vos gouvernements ont considérablement aggravé les inégalités sociales et économiques. Nous n’oublierons pas !

    Enfin, vous avez adopté à de multiples reprises un comportement public et fait des choix politiques qui ont rabaissé la fonction présidentielle ainsi que l’image, la culture et les valeurs de la France en Europe et dans le monde. Nous n’oublierons pas !

    Pour toutes ces raisons, en allant voter les 22 avril et 6 mai prochains, nous n’oublierons pas que vous avez brisé le contrat social et politique qui vous unissait à nous. Vous avez perdu toute crédibilité. Il est temps, Monsieur le Président, que vous redeveniez un citoyen et un justiciable ordinaires.

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  • L’ex-« ni soumise » Fadela Amara vient de se soumettre à François Hollande à trois jours du premier tour.

    Plus besoin de s’embêter avec les sondages ou d’attendre Twitter, on est sûr maintenant que le candidat socialiste va gagner. Car de même que la boussole indique toujours le nord, la boussole Amara indique toujours le camp du vainqueur. Et comme la boussole Amara est une boussole parlante, voici ce qu’elle dit : « Hollande est le plus intelligent à gauche. »

    Venant de celle qui est passée du PS chez Sarkozy pour un secrétariat d’État à la Politique de la ville, dont personne ne se souvient, vous comprendrez pourquoi je n’ai pas cru bon de rappeler qu’elle fut naguère « ni pute ».

    Bruno Testa
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  • Demandez-vous, Messieurs, pour qui vous gouvernez,
    À qui le politique a-t-il à s’adresser ?
    Est-ce à des créanciers ou à ses citoyens ?
    Où sont ses vrais devoirs, à qui doit-il le bien ?
    J’ai peur à vous entendre que sens dessus dessous,
    Vos esprits, vos idées, désormais se dévouent
    À ignorer le peuple et servir la finance
    Et du contrat social à faire déchéance.
    (Frédéric Lordon)

    Revolution-francaise


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  • Dans la série : faites ce qu'on vous dit, pas ce qu'on fait ....

     

    Si ce qu’écrit Libération se révèle vrai, Pierre Lellouche aurait employé une femme de ménage sans-papiers et de plus non déclarée. Ce qui fait beaucoup pour un ministre de la République.

    Lellouche se défend piteusement en expliquant qu’il la payait avec des chèques emploi-service. Sous-entendu, la déclaration est automatique. Faux. La preuve, il a fallu le passage du documentaire télé pour que le ministre, sentant le vent du boulet, s’empresse de déclarer sa femme de ménage cinq mois après qu’elle ait commencé.

    Mais que fait donc Claude Guéant ? Ce serait pourtant facile pour lui, (et sans déplacer le Raid !), d’alpaguer le malotru, vu qu’ils siègent dans le même gouvernement !

    Bruno Testa
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  • Quand la candidate de Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud, a proposé dans « Des paroles et des actes » de mettre en prison les patrons qui se moquent du Code du travail, un sentiment d’horreur a envahi le visage des journalistes Fabien Namias et Nathalie Saint-Cricq.

    Comment, oser mettre en prison des patrons pour un motif aussi futile ? De mémoire, je n’ai jamais entendu les mêmes journalistes s’indigner que l’on mette en prison des voleurs de mobylettes. Notre pays serait-il un pays de castes ? Malheureusement oui.

    Sauf que contrairement à l’Inde, les intouchables de notre pays ne sont pas ceux qui végètent dans le ruisseau mais ceux qui lévitent dans le haut de la pyramide, dont fait évidemment partie la télévision dite publique.

    Bruno Testa
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  • Mon sang n'a fait qu'un tour ! J'ouvre la première page de mon journal Ouest-France ... gros titre :
    Comment l'Amérique a sauvé ses voitures ...
    Voilà un pays où une fausse crise a jeté à la rue des gens à qui on avait vendu des maisons sachant qu'ils ne pourraient pas payer, ou des quartier de villes sont à l'agonie, où les pauvres sont si abandonnés ... oui, mais, il a sauvé ses putains de bagnoles ...
    J'ai honte pour des journalistes qui écrivent ces titres avec le sang des gens qui souffrent ...
    Au fond, j'ai tort, ce n'est peut-être pas plus mal de dire que nous sommes vraiment des veaux, non des moutons, y a plus à tondre !

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  • À chaque émission "Des Paroles et Des Actes" sur France 2, on a le droit aux commentaires orientés de Franz-Olivier Giesbert.

    Celui qui devrait écrire ses mémoires sous le titre « La Putain du journalisme », tant il a caracolé de gauche à droite, n’a trouvé bon qu’un candidat sur dix : Nicolas Sarkozy ! Devant les outrances de Giesbert, Pujadas a cru bon de rectifier : « On rappelle pour nos téléspectateurs que leur parole n’engage qu’eux-mêmes. » C’est bien de le préciser. Mais cela ne pose pas moins une question.

    Si Giesbert, clairement identifié à droite, peut être commentateur dans une émission politique du service public, pourquoi un journaliste de l’Humanité (par exemple) ne pourrait-il pas l’être ?

    Bruno Testa
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  • Par Stéphanie Marthely-Allard

    Un véritable coup d’État financier va se jouer en France à partir du 16 avril. En effet, le président Nicolas Sarkozy via l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) vont permettre d’ouvrir sur l’Eurex, le marché des dérivés, un contrat à terme sur les emprunts d’État français, l’autorisation des ventes à découverts.

    Ce mécanisme purement spéculatif appelé en anglais « short selling » ou « shorting » consiste à vendre un titre dont on anticipe la baisse. Le vendeur s’engage à fournir à un certain prix à une certaine date, en faisant le pari que le titre va baisser entre temps … Et oui mes amis, l’AMF a mis fin à l’interdiction des ventes à découvert sur les titres émis par 10 grandes banques et sociétés d’assurance, côtés sur le marché parisien (AXA, BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole…). Que cela veut-il bien dire ? Cette pratique est parfaitement légale mais peu encadrée et risquée. En effet, les actions les plus fragiles deviennent particulièrement vulnérables ainsi que les places financières. En plus simple : les spéculateurs du monde entier pourront vendre simplement de la dette française et ce à coût bas avec un effet de levier de 20 pour les bons du trésor. Oui, avec 50 000 euros investis en cash, il sera possible de vendre à découvert 1 million d’euros d’emprunts d’État français en bons du Trèsor… Depuis la disparition du MATIF (Marché À Terme des Instruments Financiers), il y a 13 ans, il n’était plus aussi facile de spéculer contre la France.

    Ce n’est pas tout, mes amis… La vente à découvert peut être également un emprunt. En effet, l’acheteur emprunte un titre uniquement en échange de la promesse de le rendre un peu plus tard au moment de la liquidation. L’acheteur va pouvoir le vendre, avec pour objectif que le cours baisse et qu’il puisse alors le racheter moins cher avant de le rendre à son prêteur. Lorsque la vente a découvert est gagée sur un emprunt de titre, elle peut en outre être reportée. La vente à découvert peut également s’effectuer "à nu". C’est-à-dire que l’acheteur n’emprunte rien et qu’il se contente de vendre à terme des titres qu’il ne possède pas. Il parie sur la baisse du cours de ce titre afin d’acheter à moins cher que ce qu’il a promis de vendre. Pratiquée massivement, cette technique provoque la baisse des cours que souhaitent les vendeurs. Comble du cynisme calculateur, des ordinateurs peuvent en « trading automatique » jouer sur des écarts très courts dans le temps et ce à large échelle. Un programme informatique spécifique pour pratiquer la vente et le rachat très rapide de titres dès qu’il s’oriente à la baisse. À grande échelle, cela présente le risque d’amplifier les baisses en déformant les cours.

    Ce mécanisme est très dangereux pour les États, les entreprises et les investisseurs. Le vendeur n’est pas obligé d’avoir l’argent pour ce qu’il compte vendre. Tout cela est rendu possible contre le paiement d’une CRD ( Commission de Règlement Différé). Cela permettra de ne payer que 5 à 20 jours plus tard à condition que les titres soient éligibles au SRD (Service du Règlement Différé) ce qui est le cas des grandes capitalisations boursières. Bien entendu, cela n’est pas réservé à Mr et Mme Toulemonde qui n’ont pas un centime de côté. Ils ont déjà bien du mal à ce que leur banque leur accorde un découvert autorisé ou se font refuser des chèques pour 20 euros... Les vendeurs à découverts sont accusés depuis de nombreuses années d’être à l’origine des crises financières majeures. L’Agence Reuters, Bear Sterns, Lehman Brothers ont accusé de nombreux entrepreneurs « manipulateurs » de répandre de fausses rumeurs après avoir vendu à découvert les actions de leurs entreprises avant que ces dernières ne fassent faillite ou ne soient reprises par un concurrent. Un tel parallèle peut également tout à fait se faire au niveau des États et plus particulièrement ici au niveau de la France avec tout ce qui va de son lot de rumeurs et de manipulations d’un niveau bien plus considérable que celui des entrepreneurs indélicats. Cela ne sera possible en fait qu’avec la complicité complémentaire de nombreux politiques, médias, analystes et grands comptes...

    Mr Nicolas Sarkozy, président des français, mais que faites-vous à la France là ? Qu’est-ce que ces basses manœuvres financières qui livrent tous les français, oui du dernier né, au vieillard qui se meurt à la vindicte financière ? C’est cela votre amour de la France ? Autoriser cela à 6 jours du premier tour de l’élection présidentielle revient à organiser un attentat financier sur la France. C’est vraiment indigne d’un président et son gouvernement. Honte à vous et à ceux qui comptent profiter de cela pour mieux asservir le peuple français. Médias faites votre travail. À la vue de ce qu’il se passe en Grèce, en Espagne, en France et partout ailleurs dans le monde, il se pose la question de la nécessité absolue de la création d’un Tribunal International des Crimes et Génocides Financiers et Économiques. Oui, il faut pouvoir réprimer toutes ces exactions comptables et financières qui sont réalisées en toute impunité en un simple clic et un éventuel coup de téléphone par les traders et autres larbins technologiques de nos politiques et banskters. Leurs implications ont directement des répercussions sur la vie de tous les jours de millions de personnes. La mascarade de la crise doit être mise à jour.

    Cette information est importante car le 16 avril 2012, c’est demain. L’AMF peut interdire cela. Le temps presse… Non, la finance ne gagnera pas, nous n’y sommes pas asservis. Français de droite, de gauche, tous ensemble contre ce pillage, cette "chronique d’une mort annoncée"... AAA, on vous rigole au nez, vous ne nous faites plus peur, nous nous informons et organisons… Révolution Citoyenne, afin de mettre l’Humain d’Abord.

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