• L’oisiveté comme liberté !

     Bien avant mai 68, le slogan désormais connu de Guy Debord « Ne travaillez jamais » résonne comme une injonction à échapper absolument à l’aliénation du travail. Dans cette dynamique, le mouvement situationniste prône la « dérive psychogéographique » : une invitation à éprouver l’espace de la ville dans une attitude d’itinérance totale, loin de toute logique dictée par la société de consommation et de loisirs, une forme de liberté d’aller, d’agir et de ressentir. Dans son essai La Société du spectacle, Guy Debord formalise et développe cette critique d’une société contemporaine où les divertissements et le temps libre deviennent l’outil d’une autre forme de marchandisation et d’aliénation de l’individu.

    De nos jours, l’oisiveté est plus que jamais tabou dans nos sociétés où prime avant tout le devoir de travailler, d’être productif, et d’adhérer absolument au modèle de l’entreprise et du salariat. Si l’oisiveté est un tant soit peu tolérée, c’est dans le seul cadre autorisé du temps des loisirs et des vacances, ces deux formes de récompense du travail accompli. L’inactif contemporain est le demandeur d’emploi, l’intermittent du spectacle, le bénéficiaire du RSA, qui sont vus comme profiteurs et jouissant des joies de la paresse, moyennant la rente que leur apportent l’assurance chômage ou les minima sociaux !

    Pour certains, il s’agit d’un choix parce que ce statut est le seul possible pour mener à bien certains projets, s’exprimer librement à travers une activité artistique, s’engager dans une association ou militer, etc. Avoir du temps permet ce luxe absolu de se déconnecter du devoir de « gagner sa vie ».
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article34088

    Ah ! l'oisiveté, quelle belle religion ...


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  • Il va falloir actionner le soleil intérieur ...
    Belle journée !
    J’ai trouvé mon instant précis,
    Délire de paix,
    Petit oiseau silencieux
    Que je tiens entre mes mains blessées.
    Alda Merini

    Ca semble parti pour un samedi gris ...


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  • Il a eu une bonne présence,
    légèrement voilée ...
    Mais une belle journée dans l'ensemble !
    Bonne soirée !
     Marcher dans mon silence, regarder passer le temps.
    Donner à cette errance la mystérieuse profondeur de la saudade.
    Louise Warren

    Le soleil a fait des efforts ...


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  • Le temps ...


    Bien-sûr le temps demeure un lieu
    de course folle ou d'immobilité,
    de courses poursuites
    entre nos élans et nos peurs,
    nos belles heures et les plus sombres,
    nos promenades, nos marches forcées,
    nos territoires gagnés ou perdus,
    nos flammes de vaste envolée
    ou celle trébuchante à chaque seconde,
    mais sûr abri en son indéchiffrable beauté
    dont la lumière s'élève dans la nuit de nos cœurs
    comme le tremblement obstiné de l'étoile…
    Bernard Perroy


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  • L'écriture ...

    L'écriture,
    comme l'amour,
    n'a de sens que si l'on accepte de perdre pied.
    De quitter le rivage.
    Quitter la terre ferme,
    s'enfoncer dans l'eau du fleuve,
    se laisser emporter.
    Bien sûr, il y a un risque à prendre :
    en amour,
    comme en écriture,
    on peut y laisser sa peau.
    Laurence Tardieu


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  • Regarder l'enfance ...


    Jusqu'au bord de ta vie
    Tu porteras ton enfance
    Ses fables et ses larmes
    Ses grelots et ses peurs

    Tout au long de tes jours
    Te précède ton enfance
    Entravant ta marche
    Ou te frayant chemin

    Singulier et magique
    L’œil de ton enfance
    Qui détient à sa source
    L'univers des regards.
    Andrée Chedid


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  • Aimez-vous le jardinage, mais détestez-vous avoir toute cette saleté sous vos ongles? Ou peut-être vous aimez juste creuser des trous ? Ces nouveaux gants étonnants appelés les gants Garden Genie ont intégré des griffes sur les extrémités des doigts pour vous aider à creuser plus vite, plus facile et plus sûr. De plus, les extrémités de vos gants ne seront pas usés après des mois d'utilisation.
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    Mettez des gants pour jardiner ...


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  • La démocratie comme on aimerait la voir appliquer à nos politiques ...
    Terminé l'ENA ... place publique puis purification ...

    Des places publiques étaient disséminées dans tous les quartiers de la république de Tlaxcallan. Certaines possédaient de modestes temples.
    Le candidat à un poste politique se tenait dans une place, nu, se serrant contre les coups de poing et les coups de pied. La foule rugissait autour de lui comme un cœur battant. Les gens pour qui il avait risqué sa vie dans la guerre, après la guerre, lui jetaient des coups et des insultes de toutes les directions. Le candidat respirait profondément. Formé comme un guerrier, il savait qu'il devait rester calme pour atteindre la phase suivante de sa candidature. (Fillon sans ses beaux costards). Cette épreuve, documentée par un prêtre espagnol dans les années 1500, n'était que le début du long processus pour rejoindre le gouvernement de la ville mésoaméricaine de Tlaxcallan, construite vers 1250 avant J.-C. dans les collines entourant la ville moderne de Tlaxcala, au Mexique. Après la fin de ce processus, le candidat pénétrait dans le temple au bord de la place et y restait jusqu'à 2 ans, tandis que les prêtres lui apprenaient le code moral et juridique de Tlaxcallan. Il serait affamé, battu avec des fouets quand il s'endormait, et les prêtres exigeaient qu'il se coupe pour des rituels de saignée. Mais quand il sortirait du temple, il serait plus qu'un guerrier : il serait membre du sénat de Tlaxcallan, l'un des quelque 100 hommes qui prendraient les décisions militaires et économiques les plus importantes pour la ville.
    «Je voudrais voir les politiciens modernes faire tout cela, juste pour prouver qu'ils peuvent gouverner», explique l'archéologue Lane Fargher, debout à l'ombre d'une des places élevées restaurée de Tlaxcallan. Fargher a mené des enquêtes et des fouilles ici depuis 2007, en étudiant le plan urbain et la culture matérielle d'un type de société que beaucoup d'archéologues  croyaient qu'ils ne trouveraient jamais en Mésoamérique : une république. "Il y a vingt ou vingt-cinq ans, personne n'aurait accepté que ce soit organisé de cette façon", explique Fargher, qui travaille à l'institut de recherche Cinvestav à Mérida, au Mexique.
    Tlaxcallan est l'une des sociétés prémodernes du monde entier que les archéologues croient avoir été organisées collectivement, où les dirigeants partageaient le pouvoir et que les roturiers avaient leur mot à dire sur le gouvernement qui  présidait à leur vie.

    Un monde politique rpevé ...


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  • Le Tai Shan, ou mont Tai, situé dans la province du Shandong, est l’une des cinq montagnes sacrées de Chine ! C’est même la plus vénérée. Son point le plus haut, le pic de l’Empereur de jade, s’élève à 1545 mètres d’altitude. A noter que ce lieu sacré est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987.
    http://blog.chinevoyages.com/la-vie-en-chine/culture-et-traditions/tai-shan-la-montagne-mythique.html

    Lieux sacrés dans le monde ...


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  • Li Da et Chen Cheng étaient deux eunuques chinois qui ont entrepris une dangereuse expédition en Asie centrale dans les années 1410. Li Da était de loin le voyageur le plus expérimenté, ayant déjà fait deux voyages dans le coeur de l'Asie. Mais il n'a pas écrit sur ces voyages, donc il a été presque oublié. Mais Chen Cheng a tenu un journal détaillé, qui a fait sa gloire, bien qu'il ait toujours été subordonné à Li Da.
    Les deux eunuques s'établirent en 1414, en mission diplomatique pour l'empereur Yongle. Ils ont parcouru un désert pendant 50 jours, puis navigué le terrain hostile, et grimpé les montagnes Tian Shan. Ils ont parcouru les marais salants et perdu la plupart de leurs chevaux en traversant la rivière Syr. Enfin, après 269 jours, ils arrivèrent à Herat, présentèrent leurs cadeaux au sultan et rentrèrent chez eux. Étonnamment, Li Da fera le même voyage deux autres fois, toujours sans une égratignure.

    Ces découvreurs qui changèrent le monde ...


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