Il y a une astuce pour reconnaître quand un travail, une étape de la vie, ou une relation est terminée, qu'il faut une "sortie honorable» ...  laisser aller.
Cela signifie quitter ce qui n'est plus, sans pour autant nier sa validité ou son importance passée dans nos vies.
Il s'agit d'un sens de l'avenir, une croyance que chaque ligne de sortie est en réalité une nouvelle entrée, que nous nous dirigeons vers quelque chose, plutôt qu'une sortie, une fin.

Hier soir j'ai regardé un film dont on n'a parlé nulle part bien sûr, il n'y avait pas Marion Cotillard ... mais moi j'ai adoré.
Ca se passe à Charleroi, une grand'mère est décédée, les enfants héritent, la petite fille qui l'a beaucoup aidée dans les dernières années de sa vie, hérite d'une maison en Corse, dont personne n'avait entendu parler. La vendre, il n'y a que ça, mais avant, sur un coup de tête, elle part là-bas. C'est dans un village perdu, et là-bas, on dit, en Corse bien sûr "Au cul du loup" ... elle tombe amoureuse de cette ruine ... le peu d'habitants du petit village va être hospitalier puisque son grand-père, bien qu'Italien avait vécu et été estimé ... bon il y a un beau berger ténébreux ... Il ne se passe pas grand chose, mais je suis tombée amoureuse du village, de la maison, de la Corse, mais ça fait longtemps  ... non, non, pas le berger lol

Je pratique
l'acte de toucher -
tendre la main vers ce que je veux -
dans ce cas, vous,
tendre la main vers vous
ramper sur mon lit,
vous dévorer
et me brûler de temps en temps.

Cette chenille-bijou animée daterait de 1820. Cet incroyable pré-électronique robot mécanique a été faite par l'aristocratique horloger suisse Henri Maillardet pour des acheteurs chinois. L'or rare, l'émail, les perles ensemble,  imitent parfaitement le crawl gracieux grâce à un mécanisme ondulant,  un mécanisme d'horlogerie sous tension qui entraîne une paire demolettes en  métal doré.
Le corps est conçu pour représenter de façon réaliste une chenille composée de onze anneaux articulés, encadrés par des graines deperles, et décorés d'émail rouge translucide sur un terrain guilloché, cloutés d'or global-set rubis, turquoise, émeraude et de diamants. Le dessous est décoré avec de  émail noir. Lorsque le mouvement automate est engagé, la chenille rampe de façon réaliste, son corps se déplaçant de haut en bas en simulant les ondulations de la chenille au moyen d'un ensemble de molettes de métal doré. Le travail automatique est composé d'un canon, la came et deux sortants qui travaillent ensemble pour créer le mouvement rampant.
Né 1745, Maillardet était un mécanicien suisse qui a travaillé à Londres pour produire des horloges et autres mécanismes communs, y compris les automates divers, y compris les magiciens célèbres. Quand on a été présenté à Philadelphie Franklin Institute en 1928, il était d'origine inconnue, mais une fois restauré en état de marche, le robot lui-même fourni la réponse en parquant les mots «par écrit par l'automate de Maillardet». (Vous voudrez bien pardonner cette traduction parfois bizarroïde lol)

Voici une superbe pièce d'histoire :
Des archéologues, dans une région reculée de l'Iran, ont découvert ce qui semble être une ancienne prothèse d'oeil. Ce qui rend cette découverte exceptionnellement impressionnante est la description frappante de la façon dont la propriétaire et son regard faux sont apparus, le regard semblait vrai !
L'oeil a une forme hémisphérique et un diamètre d'un peu plus de 2,5 cm (1 pouce). Il se compose d'un matériau très léger, probablement de la pâte de bitume. La surface de l'œil artificiel est recouverte d'une fine couche d'or, gravée d'un cercle central (représentant l'iris) et les lignes d'or à motifs comme des rayons du soleil. La femme mesure 1,82 m de hauteur (6 pieds), beaucoup plus grande que les femmes ordinaires de son temps. Sur les deux côtés de l'œil sont percés de petits trous, à travers le fil d'or qui pourrait tenir le globe oculaire en place. Le globe oculaire doit avoir été porté cours de sa vie. Le squelette de la femme a été daté entre 2900 et 2800 avant notre ère.

Chaque matin,
je vous apporte une tasse de café afin de voir votre sourire,
parce que je pense que vous êtes le plus remarquable,
affolante, difficile, frustrante personne que j'ai jamais rencontrée.
Et je  vous aime !!!

Même si c'est plutôt rare, certaines personnes préfèrent vivre sous terre ou dans des falaises. C'est une alternative intéressante aux maisons ordinaires et qu'il s'agisse d'une décision basée sur le style, les préférences personnelles et le désir de recréer une image du film, vivre dans une de ces maisons doit être unique. Vous serez surpris de voir comment ces maisons sont similaires à presque toutes les autres maisons du monde !!!
Nous avons aussi en France de merveilleuses habitations soit dans des falaises, soit dans d'anciennes carrières enterrées, dans la région de Saumur particulièrement ...

Je me souviens du temps où j’étais lémurien. Plus jeune et plus beau qu’à présent. Plus vif et plus rapide… Un museau fin, des yeux maquillés de khôl, des muscles déliés et une longue queue en panache pour discuter avec les miens dans le langage des signes…

Ça ne date pas d’hier. Ça remonte au début de l’ère Tertiaire, voici 65 millions d’années, juste après la catastrophe planétaire qui extermina les dinosaures et quatre-vingts pour cent des espèces. En ce temps-là, de nombreuses niches écologiques étaient libres. Ma lignée en a profité – celle des lémuriens… D’autres primates du même groupe vivaient alors sur le continent africain. Ils allaient engendrer les singes, parmi lesquels un rameau mènerait aux anthropoïdes, aux australopithèques et à l’espèce humaine.
Les lémuriens ont disparu d’Afrique. Ils ont survécu à Madagascar, parce que cette île-continent s’est détachée de sa terre-mère avant les désastres de la fin du Secondaire. Durant tout le Tertiaire, mes frères indris, cattas, makis, microcèbes, etc., y ont évolué en paix, dans de sublimes forêts de baobabs rehaussées de ravenalas (les « arbres du voyageur »), entre lesquels détalaient des super-autruches appelées « aepyornis ».
J’étais jeune et beau, j’étais un lémurien de base, un prolo du groupe, le vulgum pecus des lémurs – mais satisfait de mon sort. Jusqu’à ce que mes cousins primates Homo sapiens débarquent dans la grande île… Des Africains, des Indiens, des Malais voici plus de mille ans. Des Européens à partir des Grandes Découvertes… Biotopes dévastés, forêts incendiées, terres stérilisées, rivières polluées, chasse intensive, massacres !

Je ne suis plus qu’un vieux lémurien menacé de disparition. Le dernier de son groupe, peut-être de son espèce… J’ai appris de l’humanité une seule chose : faire sortir de l’eau de mes yeux. Je pleure sur la beauté perdue de Madagascar, où il suffirait pourtant d’un peu de sagesse pour que chacun puisse à nouveau vivre heureux…

yves-paccalet.fr