• anneau

    Quand j'étais enfant, dans ce qui était alors un village, beaucoup de maisons avaient ces anneaux dans le mur, pour attacher les chevaux. Je suppose que là où je vis, il y en avait un, j'aurais aimé qu'il reste et soit encore fièrement inséré dans mes vieux murs .. un genre de porte bonheur.
    C'est fou comme les gens qui voulaient se moderniser se sont empressés d'ôter toutes les marques des temps passés ... alors que maintenant on recherche tant tout ce qui nous rassure. Tous ce qui fait notre filiation, nos assurances dans ce monde interlope et fou.
    Dans les ports ces anneaux sont restés et survivent encore ...
    L'amour, ça passe dans tant d'coeurs, c'est une corde à tant d'vaisseaux, et ça passe dans tant d'anneaux, à qui la faute si ça s'use?

    Paul Fort


    votre commentaire
  • peche.jpg

    J'ai plongé mes dents
    dans une incroyable
    pêche et la pensée
    des nuits
    Que nous avons passées,
    la recherche
    des souvenirs
    de ce que nous étions
    l'un pour l'autre
    m'a laissé chancelant ...

     

     

    J'ai vu Montand chanter cette chanson sur scène,
    Je pourrais presque dire que Sanguine était là.
    Un bijou ciselé cette chanson !


    votre commentaire
  • amants-2.jpg

    Votre nom est un oiseau dans la main
    un morceau de glace sur la langue
    un seul mouvement des lèvres.
    Votre nom est : cinq signes,
    la balle attrapée en vol, un
    cloche d'argent dans la bouche

    une pierre, jetée dans une mare tranquille
    donne le début de votre nom, et
    le son est dans le fracas des
    sabots la nuit, fort comme un coup de tonnerre
    ou il parle aussi directement à mon front,
    que le clic strident d'un pistolet armé.

    Votre nom ?
    c'est un baiser sur les yeux sur
    des cils immobiles, froid et doux.
    Votre nom est un baiser de neige
    une gorgée d'eau de source glacial, bleu
    comme une colombe.
    À propos de
    votre nom est : sommeil troublé.
    Marina Tsvetaeva


    votre commentaire
  • Les alpagas sont des espèces domestiquées de camélidés sud-américains, offrant une ressemblance frappante avec les lamas ils sont seulement beaucoup plus petits. Ils ont été élevés spécifiquement pour leur «laine» qui est utilisée pour des produits tricotés et tissés similaires à la laine d'autres animaux.
    Ils ont aussi une chevelure impressionnante. Elle est de différentes teintes, longueurs et  textures et c'est assez ces photos vont sûrement amener un sourire sur votre visage. 

    alpaga.jpg


    votre commentaire
  • Vous hésitiez à emmener vos bottes de pluie dans votre valise pour les vacances ? La place ne sera désormais plus un problème avec les derniers modèles de bottes canadiennes Baffin. A la fois souples et solides, elles peuvent se rouler complètement pour se glisser dans un coin de votre valise. Pratique pour palier aux impondérables de la météo cet été !

    bottes-pluie-baffin-1-528x346.jpg


    votre commentaire
  • Depuis plus de 18 ans, Nathalie Picoulet repousse sans cesse les limites de l'art du pastel.
    Ses premières expositions dans la Somme et en Seine Maritime annoncent déjà l'éclosion d'un immense talent. Elle remporte de nombreux prix de 1995 à 2009 et son utilisation superbe du pastel ne laisse personne indifférent. Ses oeuvres font florès et sont même vendues Outre-atlantique.  La femme est son sujet de prédilection. Les femmes dessinées par Nathalie Picoulet ont une ambivalence envoûtante entre force et fragilité. Elles captivent l'oeil par leur beauté et émeuvent par la sensibilité que l'artiste réussit magistralement à rendre. La dominante brune des fonds, jeu subtil avec le support, met aussi la femme en exergue. Les couleurs et les textures des drapés ajoutent une mise en scène sensuelle. Avec ses pastels, Nathalie Picoulet porte le charme à son paroxysme.

    picoulet_nathalie-le_grand_turban.jpg

    picoulet-1.jpg

    picoulet-3.jpg

    PICOULET-by-Catherine-La-Rose--9-.jpg

    picoulet-2.jpg


    votre commentaire
  • Il voulait voyager en avion avec sa tortue. Pour ruser avec le personnel, il a habillé son animal de compagnie d'un camouflage en forme de pain brioché.  Mais au moment du passage aux rayons X, un agent de sécurité a remarqué quelque chose dépassant du sandwich : les pattes de la bestiole.
    Rien ne sert de couvrir sa tortue quand on veut partir à point ...

    tortue.jpg


    votre commentaire
  • Voilà encore une étude qui va faire grincer des dents les industriels du sucre. Le ministère de la Santé vient de publier les résultats d’une enquête qui montre que plus on est pauvre plus on a de caries, et que ce n’est pas dû seulement au fait que l’on va moins chez le dentiste mais aussi parce que l’on consomme plus de malbouffe archi-sucrée...

    D’après la Drees, la Direction de la Recherche, des études, de l’Évaluation et des Statistiques, à 6 ans, 30 % des enfants d’ouvriers ont déjà eu au moins une carie dentaire, contre 8 % des enfants de cadres. Ça ne s’arrange pas en grandissant : chez les élèves de troisième, c’est 58 %, contre 34 %. Et la Drees de faire le lien avec la surconsommation de sucre industriel chez les plus pauvres. Ainsi, 42 % des enfants d’ouvriers biberonnent au soda quatre fois par semaine en moyenne, contre 20 % chez les cadres. Sans oublier l’incroyable effet de la malbouffe sur le tour de taille des petits. En maternelle, les enfants d’ouvriers ont 3,6 fois plus de risques d’être obèses que les autres !

    Sur son site internet, « lesucre.com », l’industrie betteravière n’en démord pas : la vraie cause des caries, ce n’est pas le sucre. Et de citer pêle-mêle comme coresponsables le « temps de rétention des aliments dans la cavité buccale » ( !), le « milieu salivaire » ( !), « les facteurs génétiques », les « bactéries cariogènes » et, bien sûr l’ « hygiène bucco-dentaire ». Certes, les caries sont bien dues aux bactéries cariogènes qu’on a tous dans la bouche, et ces dernières s’en donnent à cœur joie quand on est fâché avec la brosse à dents, mais les chercheurs qui ont passé au crible des milliers de dents du néolithique n’y ont pratiquement pas trouvé de caries, alors que dans les cavernes on ne connaissait pas encore le dentifrice.

    Une étude parue dans la grande revue scientifique « Nature Genetics » de mars 2013 déchausse pour de bon le discours du lobby de sucre. On y apprend que, si l’homme a toujours eu des bactéries dans la bouche, la population de ces dernières a changé à partir de la révolution industrielle quand il s’est mis à avaler des sucres. Les chercheurs australiens de l’université d’Adélaïde expliquent que l’arrivée du sucre de canne et de betterave et des aliments ultra-raffinés dans nos assiettes a chamboulé l’écosystème bucco-dentaire. Les bactéries gourmandes en sucres, celles-là mêmes qui produisent de l’acide lactique, destructeur de l’émail dentaire, ont pris le dessus sur les autres.

    Le désastre sanitaire s’est encore aggravé ces vingt dernières années, avec la déferlante de l’isoglucose, ou « HFCS », un sirop de maïs dont on a traficoté les enzymes pour augmenter leur pouvoir sucrant et nous rendre encore plus accros. Le HFCS, dont raffole l’agroalimentaire, favorise non seulement les caries, l’obésité et le diabète sucré, mais il est également soupçonné par les scientifiques de dézinguer le foie en provoquant des cirrhoses « non alcooliques ». Encore une gâterie pour les pauvres…

    (illustration : mandibule Néandertalienne intacte)

    Le Canard Enchaîné N° 4840 du 31 juillet 2013

    Altermonde-sans-frontières

     

    votre commentaire
  • Cet article a paru dans l’excellent Charlie Hebdo le 24 juillet 2013

    Ce con de  Darwin peut aller se rhabiller, car la biologie de synthèse se propose de créer de nouvelles formes vivantes grâce à l’ordinateur. Plus besoin d’attendre 10 millions d’années. C’est tout de suite, aux États-Unis, sous la forme de graines d’Arabette des dames.

    savant-fou-crayon.jpg


    votre commentaire
  • Disons un bonjour normal ? lol

    Celui qui rampe comme un ver ne peut pas se plaindre par la suite si les gens marchent sur lui.
    bonjour-11.PNG

    votre commentaire