Belle et fraîche ...
Qu'elle soit aussi belle journée !
Le tourment des hommes ne vient pas des choses, mais des idées qu’ils ont des choses.
Épictète

Il faut plutôt chaud,
Même si l'air tempère tout ça !
Quelques nuages ...
Quelques gouttes même !
Bonne soirée !
A qui parlons-nous lorsque nous nous taisons ?
Tarjei Vesaas

    Tu caches tes pensées
    pour que personne ne les voie
    danser au bord de l’abîme
    tu fermes les yeux
    pour qu’on ne voie pas ton âme
    tu masques ta peine
    derrière un grand sourire
    et personne ne devine ta nudité
    sous ta fragile carapace

    ce qu’il y a de plus beau en toi
    c’est l’invisible
    Stéphane Chabrières

La légende raconte que la très jolie fée “Lavandula”, blonde aux yeux bleus, est née dans les lavandes sauvages de la montagne de Lure.
Un jour qu’elle cherchait un domaine où s’installer en feuilletant son cahier de paysages ; elle s’arrêta sur la page de la Provence et se mit à pleurer devant le désert de ses terrains arides.
De chaudes larmes couleur lavande tachèrent la page. Voulant réparer sa maladresse, la fée en s’essuyant les yeux projeta une myriade de gouttelettes bleues dans son livre de paysages.
Ne sachant plus que faire pour assécher ses larmes, la fée tira alors sur la Provence un grand pan de ciel bleu ! Depuis ce jour, la lavande pousse à l’état sauvage en Provence et les jeunes filles du pays ont dans leurs yeux des paillettes irisées de couleur mauve lavande…

Antoine le Blanc immigra à New York, venant de France, pour rendre son avenir plus brillant que son passé. En 1833, quelques semaines seulement après son arrivée en Amérique, il loua une chambre dans un sous-sol à Morristown, New Jersey. Le Blanc parlait à peine l'Anglais et n'avait pas d'argent mais les propriétaires ont accepté un travail acharné de ce Français en lieu et place d'un salaire. Mais, après deux semaines à nourrir les porcs, couper du bois et accepter les ordres du chef de la maison, le juge Samuel Sayre, le Blanc poignarda le juge dans le dos avec une hache. Ensuite, il tua la femme du juge Sarah avec un club et enfin leur servante (ou peut-être une esclave) Phoebe. Il pilla leur maison prenant les choses de valeur, puis se sauva. Il fut bientôt traqué, arrêté et après un court jugement,  condamné à mort. Il a été pendu le 6 Septembre 1833 devant plus de 10.000 témoins. Son corps a ensuite été emmené dans un laboratoire médical pour la dissection et l'expérimentation. Une fois que les médecins lui ont eu enlevé la peau il en a été fait des souvenirs macabres comme des portefeuilles, des abat-jour, des couvertures de livres et même un porte-monnaie. Sur la photo ci-dessus : la maison du crime et un porte-monnaie (prétendument) fait de sa peau.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Le_Blanc

La France peut s’enorgueillir de compter 43 sites classés, dont les plus connus sont le Mont-Saint-Michel (Manche) et sa baie, le pont du Gard, le château de Versailles ou encore le canal du Midi. Mais d’autres n’ont pas cette notoriété. En voici cinq, tous surprenants, qui n’ont pas à rougir face aux grands classiques du tourisme estival.

L’appellation exacte retenue par l’Unesco est complexe : « De la grande saline de Salins-les-Bains à la saline royale d’Arc-et-Senans, la production de sel ignigène ». « Ignigène » veut dire né du feu… et, accessoirement, ne s’emploie que pour qualifier le sel. Ces deux sites de Franche-Comté, à proximité de Besançon, ne sont consacrés qu’à l’or blanc, comme on appelait le sel au Moyen Age.
Salins-les-Bains (Jura) se trouve dans une « reculée », une étroite vallée jurassienne traversée par la rivière Furieuse. Sa saline fut en activité pendant douze siècles, jusqu’en 1962. L’eau salée était acheminée sur une distance de 21 kilomètres par des saumoducs jusqu’à la saline royale d’Arc-et-Senans (Doubs), imaginée par Claude-Nicolas Ledoux, dix ans avant la Révolution, sur ordre de Louis XV. Cette saline a été pensée comme une « cité idéale » : pour la première fois, les bâtiments regroupaient à la fois l’unité de production du sel (l’évaporation créée de façon artificielle par le feu, d’où ignigène…) et les logements des ouvriers.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salins-les-Bains
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arc-et-Senans

La gazelle d'Isitemkheb ...
La princesse Isitemkheb était la fille du pharaon Psousennès de la 21ème dynastie (régne 1047-1001 BCE) et deviendra plus tard la femme de son demi-frère Menkheperre, qui en tant que grand prêtre d'Amon a gouverné le sud du royaume de Thèbes (1045 BCE-992 BCE). Elle a été enterrée dans le tombeau de famille à Deir el Bahari dans environ 945 BCE.
Enterrée avec Isitemkheb il y avait la momie d'une petite gazelle. Alors qu'un cuissot de gazelle a également été trouvé dans la tombe, emballé comme de la nourriture, un délice à déguster dans l'au-delà. La gazelle de la princesse Isitemkheb, cependant, ne fut pas un morceau de viande de nourriture. Elles ont été momifiées ensemble, enveloppées dans d'élégantes bandelettes de lin bleu  et placées dans un  sarcophage précisément construit sur mesure. Le couvercle du sarcophage est sculpté avec un profil de la gazelle, les oreilles, les cornes, et visage magnifiquement rendus.

Le Tian shan signifiant les Monts Célestes, parfois aussi appelé Tangri Tagh (montagnes des esprits en langue Ouïghoure). Avec une longueur d'environ 2500 km et une largeur variant entre 320 et 400 km, il couvre environ 1 million km². C'est un important système montagneux d'Asie centrale, longeant à partir du Pamir Knot et en direction du Nord-Est la frontière entre le Kirghizistan, le Sud-Est du Kazakhstan et la région autonome du Xinjiang Ouïgoure en Chine.
 A l'endroit où le Kazakhstan, le Kirghizistan et la Chine se rejoignent se trouve un chapelet de hauts pics, dont notamment le pic Pobedy (7439 m), point culminant du système, et le Khan-Tengri (6995 m), sur les flancs duquel s'écoule le glacier de Muzart, long de 35 km. À l'Ouest de ces pics, à une altitude de plus de 1600 m, se trouve le lac Issyk Köl (6100 km²).
http://www.tianshan.dubuis.net/tienshan.html

Binh Danh
Le photographe Binh Danh passe ses étés dans les divers parcs nationaux, dans une camionnette blanche reconnaissable qui se double d'une chambre noire.
Le travail de Danh fait partie d'une tradition plus large : Il y a plus de 100 ans, les premiers photographes ont aidé à connaître la beauté des parcs nationaux. En effet, les parcs pourraient ne pas exister s'il n'y avait pas eu des photographes comme Carleton Watkins et Charles Weed, dont les images du Yosemite ont aidé à persuader le Congrès d'établir le premier parc national.
http://www.loeildelaphotographie.com/fr/2016/06/14/article/159909739/look3-2016-entretien-avec-binh-danh/

Peppino Mangravite
En 1914, à l'âge de dix-huit ans, Peppino Gino Mangravite s'est installé à New York avec son père. Le jeune homme avait déjà terminé six années d'études d'Art dans son Italie natale, ainsi que des cours incluant l'étude de l'anatomie et des techniques de fresques de la Renaissance. À son arrivée à New York, il s'est inscrit à la Cooper Union, et en 1917, il étudiait sous la houlette de Robert Henri à l'Art Students League.
Mangravite a commencé sa carrière d'enseignant - qui a duré un demi-siècle - comme assistant de Hans Peter Hansen à l'École Hansen des Beaux-Arts à New York pendant l'année scolaire 1918-1919. Il était un enseignant impliqué et engagé qui a travaillé avec beaucoup d'étudiants.