• «La situation s'est très dégradée» dans certains territoires, a-t-il prévenu, listant, pêle-mêle : «Les quartiers Nord de Marseille, au Mirail à Toulouse, à la périphérie parisienne, Corbeil, Aulnay, Sevran...» «Il faut à nouveau assurer la sécurité dans ces quartiers, mais je crois qu'il faut fondamentalement les changer. Quand des quartiers se ghettoïsent, se paupérisent, il ne peut y avoir que des difficultés», a statué Gérard Collomb.

    On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face. Nous sommes en face de problèmes immenses.

    «Je crois vraiment que, dans la périphérie parisienne, on ne peut plus continuer à travailler commune par commune. Il faut une vision d'ensemble pour recréer de la mixité sociale», a-t-il encore conseillé. Et de prédire, de manière sibylline : «On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face. Nous sommes en face de problèmes immenses.»

    Enchaînant aussitôt sur la thématique de l'accueil des migrants, toujours prégnante dans l'actualité politique française, le ministre de l'Intérieur sur le départ a estimé que si ces derniers étaient logés dans les quartiers à problèmes, la situation deviendrait d'autant plus «ingérable».
    https://francais.rt.com/france/54347-gerard-collomb-evoque-loi-plus-fort-quartiers

     

    Demain la révolution n'aura rien de politique ...


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  • L’école crève de ses lâchetés…

    Durant les quarante-deux années qu’a duré ma carrière professionnelle, j’ai exercé successivement les fonctions de professeur de lettres, de proviseur de cités scolaires, d’inspecteur général, de conseiller de ministre. J’ai beaucoup publié, notamment sur la pratique éthique et professionnelle du chef d’établissement scolaire. J’ai donc eu l’occasion de témoigner de la qualité, de l’écoute et du courage de belles personnalités de notre système éducatif, auxquelles je dois beaucoup, – mais surtout qui ont permis à notre école de résister aux coups de boutoir et aux lâchetés qui ont jalonné son existence, et qui hypothèquent lourdement son avenir. Il s’agit, en particulier, de la dévalorisation et du désinvestissement de la pratique des sanctions, sinon même des obstacles fréquemment mis à leur application par la hiérarchie supérieure, « pour des raisons politiques », comme on me l’a souvent signifié, parfois de façon risible.
    https://www.causeur.fr/ecole-violences-crise-profs-pas-vague-155752

     

    Le cadavre de l'éducation nationale ...


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  • Grosse livraison pour commencer les réparation du resto en face ...
    Une journée tranquille s'annonce.
    Qu'elle soit chaleureuse pour tous !
    Je veux juste que tu saches qui je suis vraiment.
    Et aussi que je regrette des choses, même si je suis très fière d'autres.
    Sorj Chalandon

    Soyons positive, le ciel est gris-bleu lol


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  • mais fraîche, il faut vraiment bien se couvrir maintenant ...
    La nouvelle heure me perturbe plus le matin que le soir ...
    Belle soirée !
    Donne aux rêves que tu as oubliés
    la valeur de ce que tu ne connais pas.

    Paul Éluard et André Breton
       

    Une belle journée ...


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  • L'eau des mots ...


    Si je mâche mes mots, longtemps, infiniment
    c’est pour qu’ils soient de l’eau
    c’est pour qu’ils soient liquides, qu’ils soient rendus au bleu
    c’est pour que tu y plonges
    et que tu m’y retrouves
    Cecile A. Holdban


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  • Fragiles et forts à la fois ...

    Fragiles,
    sensibles,
    abîmés,
    cabossés,
    timides et maladroits,
    vous avez parcouru des chemins difficiles
    mais avez dans le cœur la force et les richesses
    de ceux qui ont souffert,
    et puis cette tendresse
    que tant d’autres n’ont pas…
    V. H. SCORP


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  • Le plaisir trop court d'une présence aimée ...


    Je me pose tant de fois cette question à moi-même,
    pourquoi sommes-nous si peu,
    si brièvement,
    avec ceux qui nous procurent bien-être et détente,
    repos de l’âme et plaisir de l’esprit ?
    Fine et pernicieuse contradiction,
    écume de malédiction plus grave peut-être.
    René Char à Albert Camus,  Juillet 1955


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  • Il est vrai que je voyage peu en voiture maintenant. La dernière fois, c'était pour descendre dans les Pyrénées et voir un bouquet d'éoliennes derrière une belle colline ou dans un paysage plus ordinaire ne m'a pas choquée.

    Je suppose que lorsque les poteaux électriques à haute tension ont quadrillé la France, les gens ont dû avoir le même recul, c'était d'une laideur, ça l'est toujours et puis ce truc qui passait dans les fils, si sympa dans une ampoule dans la cuisine, c'était quoi en réalité .... une diablerie.

    En 2018 on sait ... si j'avais le choix, je choisirais un moulin à vent plutôt qu'une éolienne, mais à défaut je les trouve belles, élégantes à brasser leurs grandes ailes au rythme du vent.

    Quand je vois comment, depuis le début de l'ère industriel, on a défiguré la France à travers ces pylônes électriques, les rails de chemin de fer, les autoroutes et le béton, les usines abandonnées et que là on n'entende aucune plainte alors que ces éoliennes qui poussent un peu partout font l'objet de tant de débats négatifs, bon sang le voltaïque est mille fois plus laid ...

    Qu'il y ait concertation pour ne pas en faire des champs entiers raides comme des piquets, qu'on les laisse par petits groupes un peu comme des arbres ayant poussé là par hasard, je ne vois pas où ça gêne.

    Les éoliennes ...


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  • Dans les jours qui ont précédé le moment où un équipement médical sophistiqué pouvait déterminer avec certitude le passage de quelqu'un de ce monde à l'autre, beaucoup de gens craignaient d'être enterrés vivants - et avaient mis en place des procédures strictes de post-passage pour éviter que cela ne se produise.
    Dans Buried Alive : L'histoire terrifiante de notre peur la plus primordiale, être enterrés vivants, Jan Bondeson a examiné certaines des mesures prises pour se protéger de l'enterrement vivant, notamment des cercueils ornés d'une cloche ou d'un drapeau qui avertirait les passants de tout mouvement. Alors que de nombreux cas d'enterrement de vivants rapportés étaient exagérés, Bondeson a mis au jour quelques cas de personnes qui sont allées sous la terre tout en respirant encore.

    1. Le cordonnier

    En 1822, un cordonnier allemand âgé de 40 ans est inhumé, mais des questions subsistent quant à sa mort dès le début. Bien que la famille du cordonnier ait confirmé son décès - il avait l'air mort, ont-ils déclaré - personne ne pouvait détecter aucune puanteur ni aucune rigidité dans le cadavre. Cependant, les funérailles se sont déroulées comme prévu. Mais alors que le fossoyeur dispersait la dernière pelletée de terre dans la tombe, il entendit frapper d'en bas.

    En inversant son processus et en retirant la terre aussi rapidement que possible, le fossoyeur trouva le cordonnier en mouvement dans son cercueil. Ses bras étaient tirés vers le haut, il n’avait pas froid et quand un médecin traitant ouvrit une veine, du sang s’écoula sur le linceul. Pendant trois jours, des tentatives de réanimation ont été effectuées, mais tous les efforts ont été vains. Le cordonnier a été déclaré mort une fois de plus et mis au repos pour une seconde et dernière fois.


    C'est de saison ...


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  • Il est un art noble et précieux qui semble s'acheminer vers sa fin : l'art de la correspondance. Ce qui le rendait si merveilleux et lui conférait une vie si universelle, une richesse si unique était que contrairement à tous les autres, cet art ne restait pas lié aux seuls artistes : il était possible à chacun de donner forme dans les lettres à ses moments d'élan intérieur et d'animation simplement transitoires. On offrait à un ami, à un étranger ce que le jour nous avait donné, un événement, un livre, un sentiment, on le transmettait la main légère, sans la prétention de qui offre un cadeau, sans la dangereuse tension de qui est responsable d'une œuvre d'art.
    C'est ainsi que sont nées par le passé d'innombrables petites merveilles de vérité dans un monde tranquille où la lettre avait encore valeur d'engagement, et le message de personne à personne une force tranquillement évocatrice.
    Lettre à Otto Heuschele
    Salzbourg, le 27 octobre 1924
    Stefan Zweig

    J'ai tant pratiqué autrefois ...


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