Ce manque de soleil est ben triste !
Belle journée !

Un merle entonne son chat d'amour ...
Magnifique !
Bonne soirée !
Malgré qu’on nous répète toujours combien c’est important
et que c’est la seule chose qui compte vraiment,
il n’existe toujours aucun concours de beauté intérieure.
Simon Paquet

[...] Je prononce votre nom,
après un long silence, dans mon oreiller, [...]

Je ferme les yeux si fort
que les images me reviennent, floues au début, puis
presque claires, un vieux film joué à une vitesse lente.

Toute la journée je l'entrevois, dans les vitres,
dans les miroirs, les yeux de mon amant,
où qu'il soit ...
Carol Ann Duffy,

Sur cette plage,
Sur ce sable devant l’océan,

Plus profond
Que tout ce que tu reçois :

Cette chose
Dont tu ne sais rien,

Qui te maintient en cet état
D’équilibre, de bien-être

Où tu aimes
Te sentir vivre.
Eugène Guillevic

Ton regard. Ta voix

tu parais

ton regard s’empare du mien
m’enveloppe de silence de tendresse

ta voix garde l’empreinte
de ce qui t’a meurtrie
et pourquoi naguère n’ai-je pas été là
pour empêcher que survienne
l’épreuve qui t’a laissé cette fêlure

tu parais

c’est toi qui donnes sens et saveur
à ma vie
et pourtant tu es ma blessure
c’est toi qui me fais grandir
Charles Juliet

Sans solitude,
sans épreuve du temps,
sans passion du silence,
sans excitation et rétention de tout le corps,
sans titubation dans la peur,
sans errance dans quelque chose d'ombreux et d'invisible,
sans mémoire de l'animalité,
sans mélancolie,
sans esseulement dans la mélancolie,
il n'y a pas de joie.
Pascal Quignard

Pour les narvals qui aiment tant la glace, la fonte inquiétant de  l'Arctique présente des défis.
Pour l'hivernage des narvals dans la baie de Baffin, au large de la côte ouest du Groenland, chaque respiration est un coup de chance. La glace de mer peut faire plusieurs mètres d'épaisseur.
Pour respirer après une typique plongée de 800 mètres (2.600 pieds) - deux fois plus profond que la hauteur de l'Empire State Building - les narvals se reposent sous des fissures étroites ou «fils» dans la glace. Mais les courants ou les vents peuvent sceller ces fissures fermées sans avertissement, ou les pousser loin. La suffocation est une menace permanente.
Mais les narvals, dont les mâles sont célèbres pour leur longue défense de 2 mètres, parviennent à prospérer dans la neige qui recouvre tout et une obscurité presque constante d'un hiver arctique. C'est parce que leurs cellules, leur alimentation, leur anatomie et même leurs muscles sont merveilleusement étalonnés pour la vie sous la glace.
Mais comme l'océan Arctique dégivre, cependant, les scientifiques se demandent si ces «licornes de la mer» peuvent maintenir leur vie paisible dans leur monde qui fond si rapidement ...
(En savoir plus: Oceana)
photos : NOAA et MarineBio.org

La vieille vigne de Maribor, située en Slovénie, est la plus vieille vigne du monde. Son âge a été estimée à environ 400 ans et elle pousse en "hautain".
Elle est située à Lent, un quartier du centre historique de Maribor, sur les rives de la Drave. Menée en treille, la vigne s'appuie le long de la façade d'une maison de deux étages. Plantée au centre du bâtiment, près de l'entrée principale, sa tige a 81 cm de circonférence dans sa partie la plus large.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stara_trta_de_Maribor

Dans la ville de Suwa de la préfecture de Nagano, une tradition vieille de 1200 ans perdure. La tradition vise à remplacer les quatre « piliers (traduction de Onbashira) sacrés » de Suwa. Les piliers sont des troncs d’arbre d’une dizaine de tonnes et doivent être remplacés à la main uniquement. Onbashira est divisé en deux parties bien distinctes : Yamadashi (en avril) et Satobiki (en mai). Yamadashi concerne la coupe et le transport des troncs tandis que Satobiki est la cérémonie finale où les piliers sont remplacés. Cette immense entreprise a donc lieu tous les 6 ans (année du Tigre ou du Singe dans le calendrier).
Après avoir coupé l’arbre, il faut donc l’amener à Suwa-Taisha. Un périple qui a tout d’une gageure. On y voit ainsi des hommes descendre la colline à dos de troncs d’arbre. Une descente sur un destrier de 10 tonnes au péril de leurs vies. Cette étape permet aux jeunes hommes de la région de prouver leur bravoure. Cela a un prix.
https://lasueur.com/festival-onbashira-japon

Les attentats suicides des kamikazes ont été l'une des tactiques les plus effroyables du théâtre du Pacifique au cours de la Seconde Guerre mondiale. Nommé d'après le nom d'un vent divin qui a repoussé les envahisseurs mongols dans le passé antique du Japon, ces avions et leurs pilotes sont souvent considérés comme rien de plus que des fanatiques, endoctrinés à donner leur vie, mais la vérité est plus nuancée. Ces pilotes étaient aussi humains et devaient souvent lutter entre la loyauté et leur peur de la mort. Les détails des attaques Kamikaze sont une leçon d'histoire que nous ne devrions pas oublier.

Au cours de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, le lieutenant Fusata Iida, 28 ans, est touché. Son avion, un Mitsubishi A6M5 Zéro, a subi de lourds dommages et il prévient le reste de son groupe aérien d'aller vers leur but sans lui. Il pointe vers le sol, indiquant son intention de viser une cible appropriée. Il cible le Hanger 101, mais son avion le dépasse et s'écrase.
Fusata Iida est largement considéré comme le premier Kamikaze, bien que ce n'était pas son intention au départ. Son corps a été enterré par les Américains dans la zone d'inhumation Heleloa, et un mémorial marque maintenant le site de son accident. Ses restes ont été restitués au Japon.