• Si ...

    Bon et maintenant
    Si peu à peu vous vous arrêtiez de m'aimer
    Je cesserai de vous aimer aussi,
    Petit à petit.
    Si soudain vous m'oubliez
    Ne me cherchez pas
    Parce que je vous aurai déjà oubliée.

    Si vous pensez cela et trouvez que long et fou est le vent des bannières qui traversent ma vie
    Et que vous décidez de me laisser au bord du coeur où j'ai mes racines
    Rappelez-vous
    Que ce jour-là, à cette heure-là, je lève mes bras
    Et mes racines s'élanceront pour chercher une autre terre.
    Pablo Neruda


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  • Il est facile d'aimer l'autre à une table de bar, quand les échanges sont légers,le rire facile et la boisson fraîche. Il est facile d'aimer l'autre pendant les vacances, devant un barbecue,
    dans les fêtes, ou quand on ne se voit que de temps en temps.
    Plus difficile d'aimer quand l'autre chute,
    quand il/elle ne croit plus en rien  et qu'il/elle comprend tout de travers.
    Quand il est paralysé, qu'il perd de son charme, son identité, sa cohérence.
    C'est pendant ces heures qu'on voit l'amour vrai, celui qui veut du bon par-dessus tout.
    C'est cet amour qui dure pour toujours, en réalité, il est le seul aspect que l'on peut appeler l'amour.
    Pedro Bial

    Aimer vraiment ...


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  • Et blâmer, vous savez ?

    Lorsque vous plantez une laitue, si elle ne pousse pas bien, vous ne blâmez pas la laitue. Vous regardez les raisons qui font qu'elle ne va pas bien. Elle peut avoir besoin d'engrais, d'eau ou plus ou moins de soleil. Vous ne blâmerez jamais la laitue.
    Pourtant, si nous avons des problèmes avec nos amis ou notre famille, nous blâmons l'autre personne. Mais si nous tentions de les comprendre, ils pourraient grandir, comme la laitue.
    Blâmer n'a aucun effet positif du tout.  C'est mon expérience.
    Pas de blâme, dans le raisonnement ni dans l'argumentation, juste comprendre.
    Si vous comprenez, et vous montrez que vous comprenez, vous pouvez aimer, et la situation va changer.
    Thich Nhat Hahn

    Savez-vous planter ?


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  • C'était comment la création ?

    "Comment dois-je décorer ce nyala ?
    "Je pense peut-être à des cornes en spirale."
    "Bien sûr, pas mal, les cornes en spirale c'est assez cool."
    «Des pattes orange ?"
    «Choix audacieux, mais bon ..."
    «Et peut-être quelques marques faciales, une riche collerette."
    "Hé, je m'emporte, d'accord ? C'est juste une antilope."
    "Ooh, mais que diriez-vous de quelques rayures ?"
    "Hmm Il va bientôt ressembler à un oiseau."
    "Non, au fond il est majestueux."


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  • Combien de fois utilisez-vous un post-it ? Peut-être pour faire une liste de courses , ou noter des choses à faire ? Mais si vous viviez à une époque lointaine qu'utiliseriez-vous ?
    A Thèbes , d'où ces exemples viennent, et dans l'Empire romain, des morceaux de poterie cassée étaient utilisés pour griffonner des notes rapides . Ces exemples sont appelés ostraca. La plupart des conservateurs et des restaurateurs qui étudient actuellement les ostracas pensent qu'ils contiennent des notes sur les impôts et les recettes du trésor du deuxième siècle de notre ère.
    Les notes sont écrites en alphabet grec. Kay Sunahara , archéologue qui étudie ces pièces, décrit la langue grecque à l'équipe de "la lingua franca de la Méditerranée". Le Grec était la langue la plus fréquemment utilisée écrite, utilisée pour aider à combler le fossé entre les locuteurs de langues différentes, un peu comme l'Anglais aujourd'hui.
    Alors, comment sont ces morceaux de poterie utile à l'archéologie aujourd'hui ? Sont-ce des listes d'épicerie comme aujourd'hui ? Pour les archéologues , les ostracas leur fournissent une grande quantité d'informations sur les personnes qui ont écrites ces notes en premier lieu. Les informations telles que ce que les gens mangeaient, les négociations, les difficultés rencontrées, et le prix des choses , elles nous donnent un regard unique sur ceux qui ont vécu bien avant nous.
    Fait intéressant , il nous montre à quel point nous sommes également similaires à ceux qui ont vécu longtemps avant. Tout le monde a besoin de l'épicerie, d'une lettre de rappel, peut-être à leur maman ou de leur mari ...

    Post-it antique ...


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  • Le Syvach ou mer Putride (en ukrainien : Сиваш, Гниле Море, Syvach, Hnyle More ; en russe : Сиваш, Гнилое Море, Sivach, Gniloïe More ; en tatar de Crimée : Sıvaş, Çürük Deñiz, quelquefois Zabache en français), est un ensemble de marais et de lagunes peu profondes situés nord-est de la Crimée.
    À l'est, le Syvach est séparé de la mer d'Azov par la flèche d'Arabat, et est relié à celle-ci par le détroit de Henitchesk, au niveau de la ville du même nom. À l'ouest, l'isthme de Perekop sépare le Syvach de la mer Noire. Le Syvach sépare ainsi la Crimée du continent et notamment de l'oblast de Kherson.
    Le Syvach mesure 200 km de long sur 35 km de large pour une superficie de 2 560 km2. Il a une très faible profondeur — sa profondeur maximale est de 3 mètres, avec une moyenne variant entre 50 centimètres et un mètre — ce qui entraîne un échauffement important de ses eaux en été, provoquant ainsi une odeur particulière qui lui a valu son nom de « mer Putride ». Cet échauffement s'accompagne d'une forte évaporation qui rend ses eaux extrêmement salées. Le fond est recouvert d'une couche de vase épaisse de cinq mètres.
    Durant la guerre civile russe, le Syvach fut traversé par surprise par l'Armée rouge.
    Les lagunes peu profondes du Sivash en Crimée. Lorsque les niveaux d'eau se retirent en été, de nombreux marais salants blanc rosé sont exposés, couvrant des dizaines de miles carrés dans la région. La couleur rose est le résultat de microalgues qui prospèrent dans des conditions salées et des niveaux élevés de bêta-carotène, un pigment rougeâtre qui protège de la lumière du soleil intense de la région. Le sel est recueilli par les commerçants et exportés vers la Russie, l'Union européenne, et au Japon, où il est très apprécié pour sa valeur supposée dans la lutte contre les effets des rayonnements.

    La vie en rose ? et pourtant ...


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  • Anton Franciscus Pieck, né le 19 avril 1895 à Den Helder et mort le 25 novembre 1987 à Overveen est artiste peintre, illustrateur néerlandais.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Pieck
    http://www.pinterest.com/joanapoveda/the-world-of-anton-pieck/

    Le Monde d'Anton ...


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  • Vivement que ça arrive chez nous, Monsieur Gattaz y travaille !!!

    Par Jean-Luc Porquet

    Et ils ont le toupet de se plaindre ! Voilà des gens que la mondialisation a sortis de la misère. Ils survivaient dans les campagnes arriérées d’un des pays les plus pauvres du monde, le Bangladesh, lorsque des enseignes mondialement connues se sont penchées sur leur sort et leur ont offert un travail grassement rémunéré... Dès l’embauche, 27 euros au minimum par mois, vous vous rendez compte ! Pour 4 millions de ces misérables, une véritable aubaine.

     Certes, fabriquer à la chaîne des pulls, des jeans, des tee-shirts, etc., pour Mango, Benetton, H&M, Walmart, Gap, Zara, Nike, Puma, Auchan, etc. n’est pas de tout repos. On vous enferme dans d’immenses usines construites à la va-vite, comme cet immeuble du Rana Plaza, qui comptait huit étages, alors que la loi exigeait qu’il n’en dépasse pas cinq. Et vous travaillez sans droits ni syndicats. Mais l’important est d’avoir du boulot, non ?

    Trois mille ouvrières (c’était surtout des femmes) étaient entassées dans cet immeuble. Quand il s’est effondré, 1 135 d’entre elles ont trouvé la mort, et les deux autres milliers ont été blessées, mutilées. Un an plus tard, ce 24 avril, des milliers de bangladais ont manifesté à Dacca. Le patron de la boîte, un dignitaire du parti au pouvoir, n’est toujours pas inculpé. Et le fonds d’indemnisation n’a encore versé aux victimes et à leurs proches qu’une douzaine de millions d’euros sur les 40 promis.

    Mais la chose n’est pas simple. Voyez Auchan : parmi les 29 types d’étiquettes retrouvées dans les gravats il y en avait de sa marque In Extenso. Mais le géant des hypermarchés affirme que jamais il n’a fait travailler les ouvrières du Rana Plaza : c’est son fournisseur bangladais qui a pris cette initiative sans l’en avertir, le sagouin ! Et à Auchan on a autre chose à faire que d’aller vérifier ce que font les fournisseurs dans votre dos. Du coup, le groupe refuse d’abonder le fonds d’indemnisation : logique, non ?

    Si nos grandes entreprises commencent à se sentir responsables de toute la chaîne de sous-traitance des produits qu’elles mettent en vente, où va-t-on ? Ne doit-on pas approuver ce gouvernement « socialiste » qui a déjà repoussé à quatre reprises la proposition de loi déposée par une poignée de députés PS, laquelle rendrait les maisons mères responsables au civil et au pénal de tout ce qu’elles font fabriquer ici ou là ? Heureusement que le Medef s’est agité dans les couloirs pour bloquer cette loi qui mettrait le redressement productif en danger…

    Les manifestants bangladais ont aussi réclamé de meilleures conditions de travail, et de plus hauts salaires. Mais savent-ils qu’en France la loi votée en 1841 pour interdire le travail des enfants de moins de 8 ans n’a été appliquée que trente ans plus tard, lorsqu’en 1874 fut créé le corps des inspecteurs du Travail ? Paris ne s’est pas fait en un jour voyons… Et il y a du progrès, la preuve : depuis le drame du Rana Plaza, les ouvriers bangladais ont obtenu une augmentation et touchent aujourd’hui 50 euros par mois. C’est énorme !

    On devrait envoyer Pascal Lamy et Pierre Gattaz leur expliquer qu’ils ne doivent pas se montrer trop gourmands…

    Le Canard Enchaîné N° 4879 du 28 avril 2014

    C'est vrai, de quoi se plaignent-ils !


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  • Je me suis offert une petite grasse matinée ce matin ...
    Allez, bien méritée !
    Allez avec confiance dans la direction de vos rêves.
    Vivez la vie que vous avez imaginée.
    Henry David Thoreau

    Mais que je suis en retard ...


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  • Je me sens dimanche !
    Donc je vais avoir deux dimanches à suivre !
    Si tu ne trouves pas d'ami sage, prêt à cheminer avec toi, résolu, constant,
    marche seul, comme un roi après une conquête ou un éléphant dans la forêt.

    Je ne sais pas pourquoi ...


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