• On peut (négligemment bien sûr !) laisser une bretelle de son soutien-gorge visible quand on porte un pull large ou un décolleté asymétrique. Mais ces soutiens-gorge en métal là, tiennent le rôle d’un accessoire de mode à part entière. Leurs pics en métal au look rock, plats ou plus volumineux, sont fait pour être vus de tous. Alors qui s’y frotte, s’y pique ?

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  • Après, entre autres,  le régime ananas,  le régime soupe au chou ou le régime fourchette, ils nous ont (ré)inventé le régime Cro-Magnon !  A quand le régime grève de la faim ?
    Quand je pense que certains vont se jeter à ventre perdu dans cette dernière mode culinaire amaigrissante, je me gausse.  Il faudrait manger des baies, des racines et des herbes cueillies par ces dames, les accompagner de viande ou du poisson plus ou moins crus chassée/pêché par ces messieurs.   En soi, ça semble sain, mais en y réfléchissant bien…
    Les baies sauvages n’existent qu’en été,
    Les racines ancestrales sont rares dans nos contrées,
    Les aliments modernes et cultivés (dont les laitages) ne pouvant être au régime, de belles carences sont au programme donc…
    …effectivement ça ne laisse pas grand-chose à manger, de ce fait la fonte des glaces, euh que dis-je, la fonte des graisses aura lieu inexorablement.
    Mieux vaut également éviter de s’attarder sur la moyenne d’âge de la mortalité de nos ancêtres, ça risquerait de nous rester en travers de notre estomac, tiens ça coupe l’appétit ça, excellent !
    Finalement comprends mieux l’idolâtrie vouée à la Vénus de Willendorf par nos aïeux, le gras est finalement beau et réconfortant, les modernes devraient en prendre de la graine, ne croyez-vous pas ?


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  •  

      Emad Hajjaj, Jordan
      La cérémonie du 20 heures ...

     

     Patrick Chappatte, The International Herald Tribune
     Relations Etats-Unis/Egypte.

     

     Hajo de Reijger, The Netherlands
     Obama un Musulman !!!

     


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    Funambule, le poète avance sur une corde en mesurant ses pas. Son existence tient à un fil: celui des lignes que sa main trace et qui dévident, page après page, l'écheveau de sa propre vie. Il danse à même les guirlandes ou les chaînes d'or qu'il a tendues entre les fenêtres ou les astres. Virtuose d'une altitude momentanée et relative, il s'affranchit tant bien que mal de la pesanteur. Ce danseur n'est pas un oiseau. Il connaît le poids de chair de son propre corps. Il ne vole pas dans le ciel, il essaie d'y marcher. Faire en haut des pas d'ici-bas. Ce passeur lie les mondes les uns aux autres, par l'ajointement des métaphores et des correspondances. Ce passant exaspère le risque inhérent à la finitude. Il risque le tout pour le tout, ou la partie pour le tout. Châtié d'avoir trop rêvé l'impossible, on le retrouve parfois pendu à la corde de son écriture comme à un gibet qui l'étrangle, tout près de faire entendre « le dernier couac », abandonné des dieux et maudit par les hommes.
    JM Maulpoix


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  • Des regards, des regards et encore des regards.
    C'est le travail de Jantina Peperkamp

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    Au creux d’un coquillage
    Que vienne l’heure claire
    Je cueillerai la mer
    Et je te l’offrirai.

    Y dansera le ciel
    Que vienne l’heure belle.
    Y dansera le ciel
    Et un vol d’hirondelle
    Et un bout de nuage
    Confondant les images
    En l’aurore nouvelle
    Dans un reflet moiré
    Dans un peu de marée
    Dans un rien de mirage
    Au fond d’un coquillage.

    Et te les offrirai.

    Esther Granek


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  • Je travaille avec le verre depuis 25 ans. Au départ, j'ai été soufflage du verre, mais au cours de la coulée ans, de rectification et de techniques de l'artisanat sont apparues.
    J'ai été initialement formé comme outilleur - une éducation qui a fourni une compréhension approfondie de la construction mécanique et les propriétés des métaux différents. J'ai apporté ces compétences à mon travail avec le verre et cela se reflète dans ma méthode et les résultats que j'ai obtenus.
    Mon but est de décrire le monde comme je le vois. On pourrait aussi dire pour décrire ce qui n'est pas tangible et compréhensible avec nos sens tous les jours. Mes cylindres contiennent rien qui existe dans l'océan, mes spécimens sont plausibles, mais pas de ce monde, mes plantes ne peuvent être trouvés dans mon tas de compost, et mes fleurs sont encore sans nom.
    J'espère que vous aurez plaisir à découvrir mon cabinet de curiosités personnelles sur ce site.
    Steffen Dam

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  • La Chine est particulièrement renommée pour le cloisonné qui y est appelé jingtailan. Apparue à la fin de la dynastie des Yuan (1271-1368), cette forme d'art a atteint son apogée sous le règne de l'empereur Jingtai (1450-1457) des Ming (1368-1644). Comme la majorité des objets étaient bleus (lan), le cloisonné en a donc tiré son nom.
    Le corps de l'objet en cloisonné est en cuivre, et le motif qui l'orne a été formé par un fil de cuivre tenu en place par une colle végétale. Puis, on a rempli les différentes sections avec de l'émail coloré, les différentes couleurs pouvant rester bien séparées grâce à ce fil de cuivre. Après cinq ou six cuissons, la pièce a été polie pour en faire un magnifique objet d'art.
    Durant les Ming, le cloisonné était fabriqué en différents objets servant à l'usage exclusif du palais impérial : brûleurs d'encens, vases, pots, boîtes et chandeliers, et tous imitaient la porcelaine et les bronzes antiques. Aujourd'hui, Beijing est le principal centre de production du cloisonné, et on met surtout l'accent sur des objets pratiques auxquels on a ajouté une touche décorative.



    cloisonne.jpg Ce cloisonné, est une gravure très rare, brûleur d'encens en émail. Probablement le seul qui existe. En fait, il y a seulement une poignée de vases cloisonnés fait dans ce style qui sont dans des collections. Bien que non signé, il est clairement le travail de Hattori ou Kawade, les deux étantde l'ère Meiji, des artistes impériaux. Il est fait dans le "Nagare-gusuri" le style glacis inventé par Kawade Shibataro. Kawade est celui qui, selon nous, a créé cette pièce. L'émail lustré se fait en arc en ciel de couleurs avec une prédominance de l'océan bleu / vert ton sur ton.


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  • Hier soir, j'ai regardé la télé, un film avec Patrick Timsit qui s'appelait l'Innocent.
    Un brave mec, simplet, embarqué par des anarchistes qui se fait pincer pour le meurtre d'un flic, on ne badinait pas : peine de mort.
    Bon, il ne comprend rien à rien. Mais son cas émeut Sartre qui écrit un texte sur lui et là il veut comprendre le sens des mots. Son gardien de cellule lui donne un Robert et là, il va passer son temps à déguster chaque mot et surtout les moins usités.
    Et cet être simple, quand il va s'adresser aux autres, petit à petit, va dire des mots peu employés, mais à bon escient, comme s'il dégustait des bonbons et j'ai trouvé cette idée merveilleuse ...
    J'aime tant les mots ... je crois que ce sera ce que mes petits enfants, surtout certains, retiendront de moi, les mots qui sont en moi et que je leur offre naturellement dans mon langage de tous les jours !

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  • par Agnès Maillard

    «  j’ai juste envie de dire que je ne sais pas quoi dire  »

    Ce sont les derniers mots qu’a écrits un des mes contacts Facebook sur son mur. Ensuite, il est sorti de chez lui et a mis fin à ses jours. Terriblement abrupte comme épitaphe. Il avait mon âge, un chouette boulot, une chouette famille, mais il était arrivé au bout des mots. Ou alors, c’est juste que les grandes douleurs sont indicibles.

    «  Nous sommes nés seuls, nous vivons seuls, nous mourons seuls ce n’est que par notre amour et l’amitié que nous pouvons créer l’illusion d’un instant que nous ne sommes pas seuls.  » Orson Welles

    Il est vrai que j’ai bien du mal à ne pas me sentir seule, ces derniers temps. De cette solitude profonde et intime qui peut naître jusqu’au cœur de la foule. Seule et au bout des mots. Il m’est extrêmement déplaisant d’avoir raison et de voir chacune de mes pires prévisions prendre forme dans l’indifférence générale. Je ne me vois pas écrire régulièrement ici pour rabâcher quelque chose de l’ordre du «  Vous voyez, je vous l’avais bien dit !  » Nous sommes dans le pire du possible et ça ne fait que commencer. Et notre passivité m’effraie, me tétanise, me cloue le bec. C’est une sorte d’apocalypse molle et silencieuse qui se propage inéluctablement du bas vers le haut. Et elle est totalement voulue, planifiée et amplifiée par chaque décision politique prise. J’ai du mal à croire à une cascade de coïncidences fortuites et malvenues.
    On nous ressort l’épouvantail intégriste barbu du placard, avec l’élégance de l’éléphant dans le magasin de porcelaine. De 250 excités un peu mous du bulbe, on nous monte un énorme plan com’ sur la déferlante mondiale islamiste pendant que, dans le même temps, 10 % de la population du Portugal descend dans la rue pour réclamer la fin d’une politique économique qui la réduit à la misère la plus sordide. Mais on ne vous aura parlé que des 250 gus paumés sur un trottoir, pas de ceux qui hurlent leur douleur sous la férule de cette politique même que l’on compte vous appliquer dès maintenant.
    Parce que l’on vous veut peureux, soumis et ignorants.
    Comme d’habitude.
    Alors quoi ?
    Vous distraire avec ma petite vie insignifiante ? Vous faire sourire en dissimulant la mochitude des choses ? Piquer une de mes légendaires colères qui fouettent le sang et les sens quelques instants avant de retomber dans la pesanteur du quotidien, mais avec l’illusion de s’être senti un peu vivant, le temps d’une indignation à peu de frais ?
    À force, je vais finir par me caricaturer moi-même. Me mettre en scène et me payer de mots. Me regarder écrire dans un pitoyable appel à la flagornerie, histoire de me prendre un petit shoot de réassurance, histoire de combler, un temps, notre vide existentiel.
    On est là et on attend. La fin du monde, celle des haricots, le grand soir, les petits matins blêmes, les jours meilleurs. Juste que quelque chose bouge. Juste un mouvement, pour se convaincre qu’on n’est pas encore totalement morts, totalement résignés. Et on fait semblant d’agir, en s’épuisant en vaines exaltations. Une petite manif par ci, un petit like par là, en s’autocongratulant d’être tous aussi d’accord avec nous-mêmes, notre cul mou épousant chaque jour un peu plus l’assise de notre fauteuil à vérin hydraulique, celui qui soulage le dos et prévient les escarres de toute une civilisation d’hommes-troncs. On passe le temps, en fait, en espérant juste ne pas être rattrapé par la vague de merditude, qu’elle passe juste un peu plus loin, un peu plus haut, un peu plus tard.
    Comme de gros lâches.
    Comme de grosses loches.

    monolecte.fr


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