• Plus uni que moi, tu meurs !

     

     

    Par André Bellon

     

    Les évènements se suivent et se ressemblent. Après l’union nationale contre le terrorisme prônée par le Président de la République, les jours derniers ont vu les appels au Front Républicain contre le Front National dans le Doubs, puis à l’Union autour du Premier ministre pour voter la loi Macron.

     

     Il est évidemment bon de vouloir rassembler autour des valeurs républicaines, pour la sécurité publique ou pour la laïcité et, de façon générale, pour l’intérêt national. Encore faut-il que ces appels soient autre chose que des cris d’opportunité ; encore faut-il qu’ils soient liés à une véritable politique de défense des principes proclamés ; encore faut-il qu’ils permettent de donner enfin la parole et la maîtrise des choix aux citoyens à qui on demande de se rassembler. Union de qui, autour de quoi ? Le Front Républicain est-il un Front ? Est-il Républicain ? L’asservissement du Parlement est-il Républicain ? L’onction du suffrage universel, faut-il le réaffirmer, ne confère pas, en République, une autorité sans contrôle.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27945

    Pour une nouvelle Constituante ...

    Pour une Constituante ...


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  • Peut-on rire de tout ?

     

     

    par Patrick Mignard

     

    L’humour est probablement une victime collatérale des épouvantables évènements de ce début d’année. Moi-même, dessinateur satirique, je ressens, crayon en main, une forme de gêne qui a tendance à pousser à l’autocensure.

     

    Bien sûr, dans une conversation privée, on maîtrise la situation… On sait à qui on s’adresse et on adapte son humour à celles et ceux à qui on s’adresse. Dans une situation publique c’est beaucoup plus compliqué. On ne connaît pas le public dans sa diversité. Est-ce à dire qu’il ne faille plus faire de l’humour ? Non, on ne peut pas s’interdire de faire de l’humour,… mais alors comment s’y prendre ? Quelles précautions prendre ? Là où un trait d’humour peut passer sans problème, le même trait peut engendrer une réaction d’hostilité, voire d’agression. Faire de l’humour c’est dans tous les cas prendre un risque vis-à-vis de l’autre… même s’il s’agit souvent, pas toujours il est vrai, de partager une complicité avec lui. Mais peut-on être complice avec tout le monde ? A priori, certainement pas !

    Tout traitement humoristique d’une situation est fondé sur l’évocation de la réalité, celle de tous les jours, celle qui structure notre pensée. Aussi, de là, à voir, dans le trait d’humour, une violation de la pensée, voire de l’intimité, il n’y a qu’un pas que certains franchissent sans hésiter. Il est vrai que le trait d’humour « déforme » cette réalité, « en rajoute », la caricature. La caricature considérée comme la réalité peut être insupportable. La prise de distance est nécessaire, mais nous sommes très inégaux dans notre capacité à prendre cette distance. Provoquer le rire ou le sourire est une démarche ambiguë et pleine de danger dans certaines circonstances. On fait généralement rire d’une situation ridicule qui implique soit soi même, ce qui ne prête pas à conséquence, soit l’autre qui peut y voir directement ou indirectement une agression.

    Faire de l’humour ce n’est pas prévenir l’autre de ce qui va se passer. Le trait d’humour s’accommode parfaitement de la surprise. En ce sens faire de l’humour est d’une certaine manière un pas dans l’inconnu pour soi et pour l’autre. On peut faire de l’humour sans pour cela faire rire… Est-ce pour cela encore de l’humour ? Enfin l’environnement général de la société joue un rôle déterminant. On rit aujourd’hui de manière différente d’hier. On rit différemment dans les différentes classes sociales, dans des cultures différentes. De ce fait, l’humour qui est universel dans sa démarche, n’est pas pour autant transculturel.

     

    Faire preuve d’humour c’est faire preuve de tolérance, des deux côtés, humoriste et public. D’une certaine manière l’humour, dans une société, est un bon indicateur de son ouverture d’esprit et pour tout dire de la qualité de l’esprit laïc qui y règne. On a des progrès à faire.

     

    Patrick Mignard
    21 février 2015


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  • L’Europe et les victoires à la Pyrrhus

     

     

    Par Théophraste R.

    En Grèce, le nombre de personnes qui ont mis fin à leur vie a augmenté de 40 % au premier semestre 2011. Les Grecs ne se soignaient plus, ne se chauffaient plus, ne consommaient plus. Le gouvernement vendait le patrimoine de la nation, se pliait aux consignes de la « troïka » qui multipliait ses humiliantes visites à Athènes pour dicter sa loi au gouvernement et vérifier qu’elle était obéi. Et la dette grecque augmentait, augmentait, augmentait.

    En quelques semaines, porté par tout un peuple, Syriza a fait voter un salaire minimum à 751 euros. Il a abrogé les lois sur les licenciements collectifs. Il a refusé les nouvelles baisses prévues des salaires et des pensions. Il a décidé de distribuer l’électricité gratuitement (300 kWh par mois) à 300.000 foyers, qui vivent sous le seuil de pauvreté. Il a mis en place un programme de repas subventionnés pour 300.000 familles sans aucun revenu et un programme de fourniture de 30.000 appartements. Il a rétabli la prime de Noël, équivalent à un treizième mois pour 1.262.920 retraités. Il a décidé que les soins médicaux et pharmaceutiques seront gratuits pour les chômeurs sans assurance, que ces derniers et les personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté bénéficieront des transports gratuits, etc. Ce pays de onze millions d’habitants a stupéfié le monde en tenant tête, seul, au FMI, à la Banque centrale européenne, aux instances dirigeantes de l’Union européenne.

    Mais David n’a pas réussi à faire manger son chapeau à Goliath et c’est pourquoi, samedi, à l’annonce d’un « compromis » possible entre l’Europe (Angela Merkel) et la Grèce, les médias titrent : « la Grèce plie sous la pression de Berlin ». Ah, comme nous aurions aimé que Nicolas Sarkozy et François Hollande plient autant !

    Théophraste R.
    (Spécialiste de la dette allemande de la dernière guerre)

    PS. En ce moment précis, nous ne savons pas grand’chose sur le « compromis ». Mais nous savons que le temps de la servilité gouvernementale grecque est du passé (comme le Pasok).

    legrandsoir.info

    Altermonde sans frontières

    Se débarrasser de cette europe des riches ...

     


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  • Les cloches ont dû sonner,
    mais je n'étais pas réveillée !!!
    J'adore la grasse matinée du dimanche ...
    Ce qui n'empêche pas la promenade du Bidule ...
    Bon dimanche !
    Liberté : ne rien demander, ne rien attendre, ne dépendre de rien.
    Ayn Rand

    C'est dimanche ...


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  • Une ce matin, une tantôt,
    mais comme il fait froid, celle de tantôt n'était pas très franche,
    genre grésil !
    Bonne soirée et à demain !
    Vos pertes sont vos gains.
    Quand l'ombre est considérée comme seulement une ombre, vous l'arrêtez.
    Vous vous retournez et vous découvrez le soleil qui était là tout le de temps
    derrière votre dos !
    Nisargadatta

    Un temps à giboulées ...


        


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  • L’artiste bavarois Nils-Udo travaille directement avec la nature pour créer de magnifiques œuvres célébrant la beauté de la Terre. Feuilles, branches, et fleurs sont transformées, disposées en installations captivantes et évocatrices des portails mystérieux dans les contes de fées.
    http://www.fubiz.net/2015/02/19/the-beauty-of-nature/

    Land-art ...


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  • Au nord de la Loire, les toits sont d'ardoise, au sud, c'est déjà le sud, c'est de la tuile, romane ou plate ... mais nos toits sont rouges, pas presque roses, comme avec de la vieille romane du midi, mais ... rouges.
    Je me suis longtemps demandé pourquoi Paris, notre capitale, avait des toits qui ne ressemblaient à rien, on dirait des toits pas finis et j'ai compris pourquoi : ce sont des toits sur mesure, bricolés, tarabiscotés, des toits en zinc et en ardoises, mais surtout en zinc ...
    Ils vont même être classés au patrimoine de l'Unesco parce que, mine de rien, c'est toute une histoire et une architecture.
    http://www.metronews.fr/paris/les-toits-de-paris-bientot-classes-au-patrimoine-de-l-unesco/mniz!hgJTZC8O8q7U6/
    http://patrimoine-environnement.fr/les-toits-de-paris-au-patrimoine-mondial/

    Les toits de Paris c'est du sur mesure ...

    Sur les toits de Paris ...


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  • Un nocturlabe ou nocturnal est un ancien instrument utilisé pour déterminer l'écoulement du temps en fonction de la position d'une étoile dans le ciel nocturne. Parfois appelé nocturnum Horologium, cet instrument a un fonctionnement proche du cadran solaire. L'usage typique est la navigation maritime pour le pilotage et le calcul des marées. Certains nocturlabes incorporent des graphiques de marée pour les ports importants.
    Bien que le Mouvement diurne apparent des étoiles soit connu depuis l'Antiquité, on ne trouve pas, avant le haut Moyen Âge, la mention d'un instrument spécial pour l'observer. Un manuscrit du XIIe siècle présente la première image connue d'une telle observation2. Ramon Lull au XIIIe siècle décrit l’utilisation de ce qu'il nomme sphæra horarum noctis ou astrolabium nocturnum. Une des premières mentions sous le nom de nocturlabe est faite par Martín Cortés de Albacar (es) dans son livre arte de navegar publié en 1551.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nocturlabe

    Ces instruments anciens étaient de vraies oeuvres d'art ...

    Les voyageurs de la nuit ...


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  • Réinventer le feu ?

    "Un jour, quand nous aurons maîtrisé les vents,
    les vagues, les marées et la pesanteur,
    nous exploiterons l’énergie de l’amour.
    Alors, pour la seconde fois dans l’histoire du monde,
    l’homme aura découvert le feu."
    Pierre Teilhard de Chardin


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  • Le bruit du bonheur ...

    C’est le bruit de la pluie sous nos nuits immobiles
    C’est un rire aux éclats sur un éclat de rimes


    Tes yeux gonflés de cœur
    Une langue indécente au crépuscule du ciel
    Des réserves ouvertes à toute liberté

    C’est le bruit du bonheur sur le hasard des jours
    C’est le bruit de tes pas qui reviennent vers moi.
    Nadia Le Roux
    image bonheur


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