Kate Domina est une artiste de Toronto qui peint des enfants et des adolescents avec des techniques de peinture à l'huile fantaisistes et classiques.
https://katedominaart.wordpress.com/

Par Yann Fiévet

C’est entendu, le monarque et sa cour de plus en plus resserrée considère que le vaste mouvement lancé par les « gilets jaunes » en novembre dernier « n’a pas de débouchés politiques ». Voilà une affirmation péremptoire sur laquelle certains médias empressés se sont jetés tels des caniches flairant un nouvel os à ronger. Affirmation péremptoire mais éminemment saugrenue et probablement imprudente comme nous allons le voir. Ajoutons d’emblée que pour Emmanuel Macron le débouché politique se résume ici exclusivement à la compétition électorale. Et, le point de vue présidentiel n’est pas, loin s’en faut, lié simplement à la circonstance de la campagne des Européennes. C’est bien toute sa politique qui manque singulièrement de hauteur politique.

L’entêtement continue. Nous pouvons même dire qu’il progresse ! Chaque campagne électorale insuffle sa dose d’espoir à ceux qui aspirent encore au changement puis, très vite, une fois l’élection dans notre dos, le désarroi reprend son cours et grossit. En 1995, Jacques Chirac promettait d’affronter la fracture sociale… En 2007, Nicolas Sarkozy proclamait qu’il serait le Président du pouvoir d’achat… En 2012, François Hollande devait faire de la finance sa pire ennemie… En 2017, Emmanuel Macron s’engageait à tout bousculer. Là, au moins, nous ne sommes pas déçus ! Et, chaque fois l’on fait mine de s’étonner de la progression du taux d’absention. On se félicite que les institutions fonctionnent, que les élections aient lieu aux dates prévues. On s’obstine à croire que partis et syndicats restent les formes suprêmes de l’engagement du citoyen. On fait tourner, bon an mal an, la « machine démocratique ». Et elle tourne bien, jusqu’au grotesque de la fausse compétition de trente-quatre listes aux Européennes en France cette année. Les médias de masse évidemment jouent le jeu. Ils contribuent même à amplifier l’illusion démocratique. La marche vers un abîme de moins en moins incertain ne semble pouvoir être interrompue.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article41326

Votre ultime étonnement, à vous et à vos consorts, interviendra trop tard, après la catastrophe que constituera l’avènement d’un vrai pouvoir fasciste en notre pays et chez certains de nos voisins.

Je pense qu'une personne normalement intelligente peut comprendre que nous sommes déjà dans un régime fasciste où nous n'avons plus le droit qu'à des élections truquées ... qui tabasse sans retenue les gens qui manifestent ? qui emprisonne des gilets jaunes en laissant jouer au fric des Balkany ? Nous vivons sous une dictature du fric alors voter pour macron ou Le Pen ça sera exactement pareil. Mais faire piquer du nez le prétentieux freluquet ce serait un tel pied à prendre ...

Après une belle pluie toute la soirée ...
La nature rutile.
Hier j'ai tenté de redonner vie à une guêpe, c'était merveilleux.
Bon je ne saurai pas si j'ai réussi sur le long terme ...
Belle journée !
Lorsqu'il pleut à la Saint-Donatien,
c'est de la pluie pour le mois qui nous vient.

Là, ça grisaille et ça tourne à l'orage.
J'ai vu et entendu ma première hirondelle,
elle doit nicher pas loin de mon arrêt de tram.
Bonne soirée.
Je prévoyais de voter blanc mais je ne l'ai pas fait car j'ai décidé noir !!!
Marc Escayrol

Je ne sais pas si l’on peut guérir de certaines choses.
Au fond,
raconter n’est peut-être pas un remède si sûr que cela.
Peut-être qu’au contraire raconter ne sert qu’à entretenir les plaies,
comme on entretient les braises d’un feu
afin qu’à notre guise,
quand nous le souhaiterons,
il puisse repartir de plus belle.
Philippe Claudel

Décidé de faire la tournée de mes arbres
en fin de journée
pour répertorier ainsi l'état de leur agitation,
l'avancée de leur activité silencieuse des jours derniers,
les frémissements des prémices,
le poux infime de leur tronc
gonflé de sève agitée
Pierre Cressant

D'avoir perdu la route
au front du brouillard
    je n’ai plus nulle hâte.
    Un pas de temps en temps
    comme le corbeau
    qui s’ébat, distrait.
    Si tu me vois les yeux dans les chaumes,
    c’est à l’égal de l’aube
    que nous avons su aimer.
    Luciano Erba

Alésage de marée: quand les rivières coulent à contre-courant
par Kaushik

Le courant de marée est un phénomène naturel rare dans lequel une marée montante crée une vague d'eau qui remonte le long d'une rivière ou d'une baie étroite, provoquant un écoulement de l'eau à contre-courant du fleuve.

Les trous de marée se produisent dans relativement peu d'endroits dans le monde. En fait, pour que les forages se produisent, il existe quelques conditions à remplir: la rivière doit être peu profonde, elle doit avoir une sortie étroite vers la mer et une large baie en forme d’entonnoir. La baie doit également avoir une large plage de marée - généralement plus de 6 mètres entre les hautes et les basses eaux. La forme en entonnoir augmente non seulement l’amplitude des marées, mais peut également réduire la durée de la marée, jusqu’à ce que la crue apparaisse comme une augmentation soudaine du niveau de l’eau.
https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=https://www.amusingplanet.com/2014/01/tidal-bore-when-rivers-flow-against.html&prev=search

Bienvenue dans l’« atelier des algues » de Violaine Buet, à Auray (Morbihan). C’est là que la designer de 42 ans expérimente depuis bientôt trois ans la couture à base de plantes marines. Le résultat ? Une pièce unique. Un haut. Simple et vert. « Il s’agit du premier vêtement uniquement composé d’algues bretonnes », sourit Violaine. Auquel s’ajoute une dizaine d’œuvres plus modestes.

« Une matière vivante »

Certains verraient déjà une industrie à lancer. Un marché à conquérir. Pas Violaine Buet. « À l’heure où l’on s’inquiète de l’écologie, il faut penser à exploiter les produits autrement », tempère la Quimpéroise d’origine. Designer de formation, c’est au retour d’un long voyage en Inde que cette « artisane » décide de travailler l’algue. « J’ai senti le besoin de me reconnecter à la nature. De travailler une matière vivante, avec des contraintes. » Sans compter l’appel de sa Bretagne natale.
https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/50633/reader/reader.html?t=1558454670227#!preferred/1/package/50633/pub/73433/page/13