• Deux débatteurs, une seule perdante: la France

     

    L'analyse de Céline Pina du débat entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron

    Céline Pina

    Bien que le président sortant soit, selon les sondages, quasi assuré de sa réélection, dire de Marine Le Pen qu’elle était loin des caricatures que l’on fait habituellement d’elle lors du débat télévisé de mercredi fait déjà de vous quelqu’un de suspect…

    Cette élection  présidentielle, à défaut d’être dotée d’un quelconque souffle, a démontré une seule chose : la liberté d’expression a durablement reculé en France. Ainsi il devient de plus en plus risqué de s’exprimer sur le second tour de l’élection en cours comme sur le débat d’entre-deux-tours, si ce n’est pour dire haut et fort que l’on mettra un bulletin Emmanuel Macron dans l’urne. Toute autre position vous expose à des jugements aussi lapidaires que définitifs. Et même ceux qui se risquent simplement à expliquer que le RN n’est pas le parti nazi dans les années 30 se voient suspecter de penchants autoritaires.

    Les tribunes s’accumulent expliquant qu’une potentielle élection de Marine Le Pen équivaudrait à un retour du fascisme. Les références à l’extrême-droite renvoient à une forme de collaboration et mettre un bulletin Emmanuel Macron équivaut à obtenir un diplôme de Jean Moulin, quand toute nuance sur les attaques portées contre Marine Le Pen fait de vous un traître à la République.

    Logiques de purge

    Quand on voit le sort fait à un intellectuel comme Marcel Gauchet pour avoir dit que le RN actuel est plus proche du RPR des années 80 en France que de l’extrême-droite collaborationniste, on n’a guère envie de prendre position pour se faire attaquer par tous ses pairs et être assimilé à un soutier de l’extrémisme. Il est donc de bon ton en France de soutenir Emmanuel Macron avec toute une gamme de nuances allant jusqu’à « je vote pour lui mais avec une pince à linge sur le nez ». Les législatives deviennent alors un troisième tour où après avoir éliminé le danger de l’extrême droite, il s’agirait d’éliminer, dans les urnes des législatives, l’homme utilisé pour combattre le retour des « heures sombres » en le remplaçant par un dirigeant de l’extrême-gauche. Les élections deviennent le jeu de chaises musicales de l’excommunication mutuelle. L’avenir du pays au terme de ces logiques de purge apparaît de plus en plus incertain.
    https://www.causeur.fr/deux-debatteurs-une-seule-perdante-la-france-231109

     

    La France qui disparait ...

     

     

     


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  • Le ciel n'est pas très clair dans ce qu'il va nous offrir ...
    Il faudrait de l'eau, certes, mais en douceur pour ne pas abimer les fleurs !!!
    Belle journée !
    L'islam est devenu une loi terrifiante,
    qui n'édicte que des interdits, bannit le doute,
    et dont les zélateurs sont de plus en plus violents.
    Il faudrait qu'il retrouve sa spiritu
    alité, sa force première.
    Il faut libérer, décoloniser, socialiser l'islam.

    Boualem Sansal

    Il a plus 4 gouttes cette nuit ...


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  • Ras-le-bol de ces politiques mécaniques ...
    Belle soirée !
    Oui, c'est le monde que décrit Orwell dans 1984,
    très proche de celui que nous connaissons aujourd'hui
    où les individus sont domestiqués par la consommation,
    par l'argent, mais aussi par le droit.
    Ce dernier domine désormais les politiques,
    mais aussi le bon sens populaire.
    Le but est de conditionner l'individu.

    Boualem Sansal

    Une belle journée mais là ça tourne au gris ...


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  • La présidentielle, un choix de civilisation ...

    par Ivan Rioufol

    Un « choix de civilisation » est à faire dimanche. Emmanuel Macron a eu raison, samedi lors d’un (maigre) meeting à Marseille, de poser en ces termes solennels l’enjeu de la présidentielle. Le président-candidat veut y voir un référendum pour ou contre l’Union européenne, l’écologie, la laïcité, la République. Le débat, à cette hauteur de vue, vaut mieux que son attaque paresseuse contre l’extrême droite, qui serait représentée par Marine Le Pen et ses soutiens. Mercredi soir, les Français ont enfin pu approcher le choc de deux programmes. Le Pen y a tenu, modestement, le rôle commode de la France protestataire, face à un Macron vif-argent mais fébrile et condescendant. Reste que le naufrage de la candidate de 2017 ne s’est pas reproduit. Les électeurs vont avoir à choisir entre la poursuite d’une « société ouverte », défendue par le macronisme au nom de la mondialisation et de l’universalisme, ou le retour à la nation prioritaire.

    À dire vrai, la France de demain aurait mérité davantage que ces deux heures quarante-cinq de confrontation d’ultime urgence. Le Système, c’est-à-dire la coalition des pouvoirs en place depuis des décennies, aura tout fait pour retarder l’approche frontale de ce choix existentiel. Jamais sans doute une élection présidentielle n’a été aussi capitale pour l’avenir de la nation. Doit-elle viser à un retour vers l’assimilation, ou poursuivre dans le communautarisme anglo-saxon ? Les deux mondes sont opposés.

    La France de 2050 n’aura pas le même destin selon qu’elle aura accepté ou non de se fondre dans la diversité ethnique et culturelle portée par l’air du temps, mais refusée par les nationaux. Pour autant, les défenseurs du retour au souverainisme ont eu à subir, jusqu’à ces derniers jours, un flot d’imprécations qui n’ont eu d’autres buts que d’empêcher une discussion.
    (le blog d'Ivan Rioufol)

     

    Et si nous redevenions un Pays Civilisé ?

     

     


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  • Un traître et le néant ...

    par Patrick Pommier

    Dans Le traître et le néant, les deux journalistes du Monde dressent un portrait très instruit et à charge d’Emmanuel Macron. Le président, qui fut un acteur décisif de la vente du groupe Français Alstom à General Electric, mit tout en oeuvre pour faire oublier un dossier devenu, depuis, une affaire d’Etat, en grande partie grâce au député LR Olivier Marleix. Au fil de ses investigations, Marleix a découvert qu’au delà de l’affaire Alstom, de nombreuses ventes ont semblablement été organisées par Emmanuel Macron. Allant plus loin, il affirme même qu’un tel système peut être interprété comme « un pacte de corruption » lors du financement de la campagne présidentielle…

    Pour Philippe de Villiers, Emmanuel Macron aurait tenté d’acheter le silence du chef d’État-major des armées. Au lendemain de l’épisode du 14 juillet 2017, Emmanuel Macron se ravisa et dit au général Pierre de Villiers : « Il faut rester, mais si vous partez, je vous nommerai dans un poste qui vous permettrait d’avoir, en termes d’émolument, … etc… » et il répondit : « Monsieur le Président, ma décision était prise, mais là, vous venez de franchir la ligne rouge, parce que vous ignorez tout de ce que je suis et de ce qu’est ma famille. Nous sommes une vieille famille de chevaliers français. Et donc, là, vous venez de m’insulter…». 

    Au-delà, plus fondamentalement, Philippe de Villiers détaille à Davet et Lhomme sa vision de la relation complexe qu’il entretint d’abord avec un ministre séducteur, puis avec le président du « ni de gauche, ni de droite », reconnaissant in fine qu’« Emmanuel Macron a tombé le masque et n’a pas de goût pour la France ; que nous sommes gouvernés par une bande d’amateurs et vivons en Absurdistan ».
    https://lenouveauconservateur.org/rubriques/politique-francaise/un-traitre-et-le-neant/

     

    Nous sommes dans l'ombre du Néant ...

     


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  • Les quatre plus gros mensonges de Macron lors du débat d’entre-deux-tours

    Matthieu Chevallier

    Comme après chaque débat, les cellules de vérification s’assurent de la véracité des affirmations des candidats à la présidence de la République. Ce débat constitue un enjeu si fort que les fautes ne sont pas permises. Et pourtant, le candidat à sa réélection Emmanuel Macron a affirmé des choses fausses, soit par erreur, soit par mensonge volontaire, pour dissimuler des faits dérangeants. 

    Dette. Commençons par le plus énorme : Emmanuel Macron, ancien ministre de l’Économie, présenté en 2017 comme le Mozart de la finance, affirme que l’augmentation de la dette à cause de la crise du Covid est de 600 milliards d’euros. Cette somme correspond à l’ensemble de l’augmentation de la dette sous son quinquennat, ce qui signifierait que seule la crise du Covid est la cause de cette augmentation.alors que la « dette publique sur la durée du quinquennat » s’élève à « 680 milliards d'euros ». Marine Le Pen, qui a affirmé que deux tiers de l’augmentation de la dette n’avaient rien à voir avec le Covid, était plus proche de la vérité.

    Emprunt russe. Emmanuel Macron a attaqué Marine Le Pen parce qu’elle a effectué un emprunt à une banque russe pour financer sa campagne de 2017, qu’elle n’a pas terminé de rembourser. L’information est publique et vraie. Mais Macron ne manque pas de culot ! Car, comme le dit Jean-Paul Garraud, magistrat et député européen RN : « [Emmanuel Macron] a attaqué Marine Le Pen sur le prêt russe de 2017 alors qu'il sait qu'elle a tout fait, en 2017 et en 2022, pour avoir un prêt auprès d'une banque française. » Une soixantaine de dossiers avaient été déposés auprès de banques françaises!

    Fermetures de classes. (on pourrait y ajouter fermeture de lits d'hôpitaux !!!) 

    Éoliennes du Touquet. « Madame Le Pen… Madame Le Pen… Madame Le Pen… Mais vous rigolez ou quoi ? Ça c’est du complotisme. » Réponse à la frontière entre le mépris et l’indignation lorsque Marine Le Pen explique qu’Emmanuel Macron a fait construire des éoliennes offshore sur plusieurs côtes françaises, sauf sur celles du Touquet où il va en vacances et qui devait normalement en accueillir. Dommage pour lui, l’information, rapportée entre autres par France 3, date de 2017 et confirme les dires de Marine Le Pen.

    Pris la main dans le sac à mensonges, le Président peut compter sur la mansuétude des médias qui auraient taillé en pièces son adversaire pour bien moins que cela.
    https://www.bvoltaire.fr/les-quatre-plus-gros-mensonges-de-macron-lors-du-debat-dentre-deux-tours/

     

    Pinocchio pris la main dans le pot de confiture ...

     

     


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  • J'ai quand même mis le linge à sécher ...
    Si averse, je sprinte lol
    Belle journée !
    Mais la naissance de l'islam
    et son développement dans les banlieues de l'Hexagone
    contraignent dès maintenant la société française
    à repenser la définition de la nationalité
    et à inventer une nouvelle et dynamique affirmation d'elle-même.

    Gilles Kepel

     

    Même ciel qu'hier, il doute ...


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  • Ma perruche s'agite il faut que je la couvre.
    C'est drôle que les oiseaux n'aiment pas la nuit qui tombe.
    Bonne soirée !
    Ils s'imaginent que leur religion est un combat,
    une guerre à mener, pour défendre des principes et s'imposer.
    Voilà comment, pour celui qui veut être un bon musulman,
    la violence devient la voie royale.

    Gilles Kepel

    Une journée somptueuse ...

     


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  • Les attentats qui ont endeuillé le Royaume-Uni s'inscrivent directement dans la continuité de ce qui s'est passé en France et en Allemagne.

    C'est le djihadisme de troisième génération, ce nouveau terrorisme low cost qui prolifère sur les fractures très profondes qui existent à l'intérieur des sociétés européennes.

    Il tend à dresser les populations les unes contre les autres, à instaurer un climat de guerre civile entre les communautés, entre les enfants d'immigrés d'origine musulmane et le reste de la population... (...)

    C'est un djihad de type réticulaire, qui s'appuie sur des réseaux humains, sur les gangs des cités, sur les réseaux sociaux, contrairement à Al-Qaida, dont le fonctionnement était pyramidal.

    Gilles Kepel
    Entretien dans L'Obs n°2744 (8-14 juin 2017)

    Des lendemains qui vont déchanter ...


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  • « Dans le programme Macron, on retrouve toutes les idées qui ont foutu la France en l’air depuis quarante ans » 

    Alors que l'homme d'affaires et économiste Charles Gave a annoncé son soutien à Marine Le Pen, nous l'avons interrogé sur le programme économique de la candidate du Rassemblement National. Réponses très franches en perspective.

    A quoi sert véritablement un programme économique ?

    A rien, comme le disait Chirac, les promesses électorales n’engagent que ceux qui les croient.

    Que pensez-vous de la philosophie du programme économique de Marine Le Pen ? Est-il juste de la qualifier de socialiste économique ?

    Socialiste, je ne pense pas. Je dirai plutôt populiste ou chrétien démocrate en cherchant à faire baisser les impôts et les taxes ( TVA  sur l'énergie, la nourriture, les vêtements etc.), pour atténuer la chute du niveau de vie des plus pauvres.

    Doit-on s’attendre à de forts contrastes à ce sujet par rapport à Emmanuel Macron ?

    Rien à voir. Dans le programme Macron on retrouve toutes les idées technocratiques venant de l’inspection des finances depuis Giscard et qui ont foutu la France en l’air depuis quarante ans.  

    Marine Le Pen a grandement pâti de son « incompétence » économique. Cette accusation était-elle justifiée ? Trouvez-vous qu’elle s’est améliorée sur ce point ?

    Encore une ânerie. Vous trouvez vraiment que Giscard, Mitterrand et Attali, Chirac, Sarkozy , Hollande ou Macron ont fait preuve de la moindre intelligence économique ? Vivement que soit élu quelqu’un de modeste qui sait qu’il est bête et incompétent, et donc modeste. Les résultats seront spectaculaires par rapport à tous les Agnan que nous élisons depuis cinquante ans [...]
    https://lincorrect.org/charles-gave-dans-le-programme-macron-on-retrouve-toutes-les-idees-technocratiques-qui-ont-foutu-la-france-en-lair-depuis-quarante-ans-lincorrect/

     

    Quand c'est fini, n.i nini ... ça recommence ...

     

     


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