Changeant brutalement ...
Toujours le vent ...
Belle soirée !
La beauté est le nom de quelque chose qui n'existe pas
et que je donne aux choses en échange du plaisir qu'elles me donnent.
             Fernando Pessoa   

Que demande toute la foule moderne ?
Elle demande à se mettre à genoux
devant l'or et devant la merde !…
Elle a le goût du faux, du bidon,
de la farcie connerie,
comme aucune foule n'eut jamais dans toutes les pires antiquités…
Du coup, on la gave, elle en crève…
Et plus nulle, plus insignifiante est l'idole choisie au départ,
plus elle a de chances de triompher dans le coeur des foules… mieux la publicité s'accroche à sa nullité,
pénètre, entraîne toute l'idolâtrie…
Ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture.
Louis-Ferdinand Céline

On vous dira : "Céline ? antisémite ... occupation !" mais
ce n'est pas pour ça qu'il n'a dit que des conneries !
C'est pour la réalité de ce qu'il décrit que j'ai mis un voile sur ma vie extérieure.

Il faut que les beaux jours reviennent.
Le pavé est trop las.
Les lumières trop pâles.
Il nous faut un quartier de soleil pour la route,
un brin dans l'oeil, des éclats dans le corps (...)
Regarde comme je t'aime
et souffle sur les braises,
les beaux jours reviennent.
Le désir tonne dans le ventre des luttes.
J.J. Coltice

Dimanche ...
C'est un jour désordonné.
Il me ressemble. Il me plaît.
Rien ne presse, je bois un thé, un café, c'est selon.
Je le sirote avec le reste de sommeil remplis de rêve sucrés.
Je m'attarde dans la chaleur des draps.
Je regarde le ciel par la fenêtre.
Il pleut ? Qu'importe, le soleil reviendra.
J'ai le temps. Rien ne presse.
Inconnu, mais ça pourrait être moi lol

Brésil, Etat du Pará - La mine d'or de la Serra Pelada ...
Serra Pelada : la saga de ce Klondike amazonien qui fit rage dans les années 1980 fut immortalisée par cinéastes, photographes (dont Salgado) journalistes et chanteurs (en France Bernard Lavilliers en a tiré sa chanson 'Gentilshommes de Fortune' en 1986). On croyait ce temps révolu et pourtant... Aujourd'hui la Serra Pelada, qui fut un véritable enfer sur Terre pour près de 80 000 mineurs creusant la Terre jusqu'au sang simultanément, va remettre au goût du jour la fièvre de l'or, en prélude au projet de la Belo Sun Mining, près de Belo Monte, qui s'annonce lui comme le plus important projet minier jamais exploité au Brésil.
Dans les années 1980, la mine d'or à ciel ouvert de la Serra Pelada était un véritable enfer sur Terre. Ils furent jusqu'à près de 80 000 garimperos (chercheurs d'or) à y creuser le sol, qui s'ouvrit comme une balafre immense dans la jungle, avec pour conséquence de terribles dégats environnementaux et humanitaires. Dans le cratère ainsi formé, les clandestins mourraient par centaines, ensevelis, étouffés dans la glaise ou assassinés pour leur maigre butin. La mine fut fermée en 1992 et la concession rendue à l'entreprise Vale, après dédommagement.
http://raoni.com/actualites-622.php

Limpkin (Aramus guarauna) ou courlan brun ...
Il est aussi appelé oiseau pleureur car son cri hante et fait écho dans les marécages.
Il y a un conte sud-américain qui parle de l'histoire d'un homme qui n'a jamais pris le temps de pleurer pour sa mère décédée et a finalement été tellement submergé de douleur qu'il est devenu un limpkin et c'est pourquoi l'oiseau pleure.
Le limpkin a presque disparu de la Floride en raison de la perte d'habitat et de leur nourriture principale, l'escargot de pomme de Floride, qui disparait. les limpkins ont été sauvés par une espèce peu probable, un escargot envahissant d'Amérique du Sud. Cette nouvelle source de nourriture a ramené les populations de Limpkin (et d'escargot) qui étaient si près de disparaître de Floride pour toujours.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Courlan_brun
http://keithcurrypochy.com/post/157420375334/limpkin-aramus-guarauna-one-of-my-favorite

Les serpents perdent leur peau pour permettre leur croissance et pour éliminer les parasites qui peuvent être attachés à leur vieille peau. Comme le serpent se développe, sa peau devient étirée. Contrairement à la peau humaine, la peau d'un serpent ne croît pas à mesure que l'animal grandit. Finalement, la peau d'un serpent atteint un point où une croissance supplémentaire n'est pas possible.
Lorsque cela se produit, une nouvelle couche de peau se développe dessous la première. Dès qu'elle est terminée, la vieille peau se détache, laissant derrière elle une coquille en forme de serpent avec tous les parasites qui peuvent avoir été attachés.
Pour laisser leur vieille peau derrière, les serpents peuvent aller se baigner pour permettre à l'eau de desserrer la vieille peau encore plus. Quand ils sont prêts à jeter la vieille couche, ils créent une déchirure dans la vieille peau, habituellement dans la bouche ou le nez. Ils le font souvent en se frottant contre un objet rugueux, dur, comme un rocher.

Tout le monde évitait les Maoris. Certaines personnes se sont pourtant jointes à eux. Des marins fugitifs et des prisonniers évadés d'Australie se sont joints aux tribus maories et ont épousé des femmes maories. Ils étaient connus comme les Pakeha Maori, hommes blancs vivant comme des Maoris.
Avec l'aide des Maoris Pakeha, les Maoris ont pu obtenir des mousquets - un moment qui a changé leur histoire à jamais. Les tribus maories se sont combattues pendant des années, mais les fusils ont signifié un changement total dans cet équilibre des forces.
La tribu Ngapuhi a obtenu des fusils en premier, et a commencé à les utiliser pour dominer ses ennemis. D'autres Maoris ont répondu en obtenant leurs propres armes, et, pour les 40 années suivantes, la Nouvelle-Zélande a éclaté dans des guerres tribales les plus violentes jamais connues.
À la fin, une part massive de la population maori était morte. Il n'y avait environ que 100 000 Maoris en 1800. En 1845, selon des estimations conservatrices, 18 000 personnes étaient mortes, bien que d'autres donnent un chiffre plus fort. Selon certaines estimations, jusqu'à la moitié de leur population a été anéantie.
Les Britanniques devenaient nerveux. Le libre-échange, pensaient-ils maintenant, était très dangereux. Dès lors, les Britanniques ont commencé à changer leur façon de traiter les Maoris.

Figure de l’avant‑garde new-yorkaise de la photographie de rue, Harold Feinstein s’est éteint en 2015. Quelques mois après, une rétrospective sur sa longue carrière, la première partie intitulée « L’Optimisme contagieux » est présentée jusqu’au 30 avril à la Galerie Thierry Bigaignon, Paris. Ce premier chapitre dévoile ses sources d’inspirations, notamment Coney Island. La péninsule new-yorkaise était son île aux trésors, car tous types de classes sociales et de couleurs de peau y venaient.
http://www.fubiz.net/2017/03/01/astonishing-relationship-to-photography-by-harold-feinstein/

Jeffrey Smart,  (26 juillet 1921, Australie - 20 juin 2013, Italie) était un peintre australien expatrié
Il a été acclamé pour ses paysages urbains et industriels précisément délimités. Il a absorbé les influences du modernisme australien dans les années 1940, mais a travaillé dans un style distinctif, très fini et détaillé. Smart a passé la majeure partie de sa vie active en Italie.
http://www.artnet.com/artists/jeffrey-smart/past-auction-results