• Avec l'encre couleur du temps

    J'écris avec l'encre noire, les chagrins de tous les jours
    Et leur trame sans histoire, et leur éternel retour…
    J'écris le deuil des saisons et le mal de la raison
    et le jour près de s'éteindre.

    J'écris avec l'encre verte un jardin que je connais.
    J'écris les feuilles et l'herbe que le printemps remuait…
    J'écris la lumière douce des chemins de mon pays…

    Avec l'encre violette, j'écris les soirs de bruyères
    sur les terres désolées et j'écris les âmes fières
    de n'être pas consolées.

    J'écris avec l'encre rouge tous les feux qui m'ont brûlée
    et tous les rubis qui bougent dans le fond des cheminées,
    et le soleil qui se couche sur les plus longues journées,
    et toutes les roses qui sur la mer s'en sont allées…
    Germaine Beaumont (1890-1983)

    Les encres ...


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  • Contrairement à ce que dit la fable, les éléphants n'ont pas peur des souris mais... des abeilles ! Partant de ce constat, des expériences sont menées dans plusieurs pays africains visant à utiliser les butineuses afin de réduire les conflits entre les humains et les pachydermes qui piétinent leurs cultures.
    Car sous l'effet d'une forte hausse de la population et de l'extension des terres agricoles, les éléphants se retrouvent de plus en plus dans des zones d'activité humaine, pour se nourrir des cultures ou tout simplement parce qu'elles traversent leurs routes migratoires. En voulant les faire fuir avec des coups de feu, de fouet, des jets de pierre ou des pétards, le plus souvent la nuit, les fermiers et les habitants suscitent des réactions agressives des animaux, conduisant à des morts des deux côtés.
    http://ecologie.blog.lemonde.fr/2016/01/10/comment-des-abeilles-peuvent-sauver-les-elephants-et-les-humains/

    Des abeilles gardiennes d'éléphants ...


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  • En 1893, le Massachusetts a ouvert l'Hôpital pour alcooliques et dipsomaniaques (alcoolisme particulier)  au sud-ouest de Boston. L'institution, qui deviendra plus tard l'hôpital public de Foxborough, a commencé à admettre ceux étiquetés comme fou en 1905. Un peu plus tard, il y a eu des rapports de mauvaise gestion et d'abus sur des patients. Au moment où l'interdiction est venue, être un ivrogne habituel aboutissait à une peine de prison, pas un séjour dans un établissement psychiatrique. Mais l'hôpital a survécu de toute façon.
    Lorsque l'hôpital a finalement fermé, en 1976, la propriété a été divisée et vendue. Plus de 1.100 personnes ont été enterrées dans les deux cimetières qui appartenaient à l'installation, mais il y avait une tombe isolée qui n'a été trouvée que beaucoup plus tard.
    Pendant des années, les habitants ont raconté des histoires à propos d'une personne qui avait été enterrée seule dans les bois, loin du reste du monde. Cette personne était soi-disant morte de quelque chose d'horriblement infectieux, et pour éviter la propagation de la maladie, ses restes avaient été enterrés isolés et banalisés.
    Alors que la plupart pensaient que l'histoire était probablement de la fiction, un historien local, Jack Authelet, a fait des recherches sérieuses. Il a finalement découvert un petit tas de pierres, oublié depuis longtemps, niché entre un bâtiment abandonné et une voie ferrée.
    Le 2 Octobre 2010, Authelet organisé un petit service commémoratif pour l'âme inconnue. Personne ne saura jamais le nom de la personne, la nature horrible de son décès, et la raison pour laquelle la personne a été enterrée au milieu de nulle part, encore isolé même dans la mort. Mais Authelet voulait être sûr qu'il ou elle ne soit pas complètement oublié.

    Les asiles d'autrefois ...


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  • Le Tadrart Acacus (en arabe : تدرارت عكاكس) en berbère (qui signifie "Montagne de Acacus") est une zone désertique de l'ouest de la Libye, connue pour abriter un site archéologique préhistorique libyen important pour ses peintures rupestres présentant hommes et animaux, aujourd'hui disparus de cette région du Sahara. Ces figures sont datées de 12 000 av. J.-C. à 100 ap. J.-C.. Elles représentent des girafes, éléphants, autruches, chameaux, hommes et chevaux. Des figures humaines sont dessinées dans ce qui semble être des scènes de la vie quotidienne : danses, chants…. Elles nous interrogent sur les changements culturels, écologiques et climatiques qui ont affecté cette zone.
    http://whc.unesco.org/fr/list/287/

    Les premiers artistes ...


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  • Le Zèbrane
    Rayé comme un zébre avec des oreilles d'âne. Voici la description d'un zébrane. Il n'y en aurait que peu de spécimens dans le monde. Le dernier né en date vivrait en Italie, dans la réserve animalière de Florence. L'animal en question, qui s'appelle Ippo, est d'autant plus unique qu'il n'est pas né d'une manipulation génétique humaine mais semble être le fruit de la détermination d'un zèbre, qui a escaladé une barrière pour pouvoir se rapprocher de l'ânesse de son cœur. L'amour n'a que faire des préjugés.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Z%C3%A9br%C3%A2ne

    Le métissage animal ...


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  • Le koumis, ou koumys (transcription du russe Кумыс, d'après kymys en kirghiz et qymyz en kazakh), appelé aïrag par les Mongols (Mongol cyrillique : айраг), est une boisson à base de lait fermenté de jument, originaire d'Asie centrale. Comprenant un faible dosage d'alcool, son goût très particulier est fort et fumé. Cette boisson peut se conserver jusqu'à deux semaines, son goût pouvant alors devenir beaucoup plus fort.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Koumis

    A la bonne vôtre ...


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  • John Lowrie Morrison OBE (né en 1948, Maryhill, Glasgow), connu sous le nom Jolomo, est un artiste contemporain écossais, la production de peintures à l'huile de paysages expressionnistes écossais.
    http://www.jolomo.com/jolomo/alternative-virtual-gallery.html

    Le monde de Jolomo ...


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  • Heureuse nouvelle : Le site Actuchomage tire sa révérence

    Par Yves Barraud

     

    Actuchomage a l’immense plaisir de vous annoncer sa prochaine disparition ou une possible reconversion en Actu-travail. Éloge funèbre.

     

     Au lancement d’Actuchomage en 2004, nous avions trouvé un gimmick rigolo : « Le seul site qui n’aspire qu’à disparaître. Le jour où le chômage disparaîtra ». Depuis, notre vœu tardait à se réaliser nous contraignant même à une surcharge de travail tant le chômage progressait, pour atteindre les sommets qu’il connaît aujourd’hui. « Merde, qu’on se disait. Déjà qu’on est au chomdu, v’là qu’il faut bosser plus encore ! ». Car telle est la mécanique schizophrénique de notre engagement : plus il y a de chômeurs, plus notre labeur augmente… comme chez Pôle Emploi, à la CAF et dans les centres d’insertion. Sauf que nous, nous ne sommes pas payés pour ça. Mais ce STO [1] va enfin connaître un dénouement heureux. Nos libérateurs s’apprêtent à briser les chaînes de notre esclave militant et ouvrir en grand les portes du camp où nous étions incarcérés depuis 13 ans. Putain, 13 ans !
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article30426

    Trop de chômage tue le chômage ?

     


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  • Ce papier a été publié sur Reporterre le 7 janvier passé.

    Vous savez quoi ? J’ai pris trois balles dans la peau le 7 janvier 2015, au siège de Charlie-Hebdo et je ne recommande pas l’expérience. Seulement, je ne supporte plus cette France pétrifiée, tremblante, prête à donner les clés du royaume à ses flics, à ses soldats, à ses nombreux et ténébreux services secrets, que personne ne contrôle parce que personne n’a jamais songé à contrôler.
    Fabrice Nicolino

    Cette France à genoux devant la folie meurtrière donne une idée précise de ce que nous sommes devenus. Incapables de répondre sur le plan de l’imaginaire et de la civilisation, nous ne voyons l’avenir que sous la forme d’une surveillance totale, agrémentée, car nous savons vivre, de creux discours sur la démocratie et la fraternité. Attention, pas de malentendu : je pense qu’il faut nommer le totalitarisme nouveau incarné par les djihadistes. Et je suis bien convaincu qu’il faut savoir sortir des armes – des vraies, en acier trempé – quand il faut affronter des barbares. La question n’est donc pas celle-là. La question est que nous n’avons rien à défendre qu’un monde de pacotille et de falbalas. Quoi ? Le but de la vie sur Terre ne serait donc que la possession de bagnoles – une, deux, trois si possible -, de télés, d’ordinateurs, de téléphones portables ? Il faudrait donc perdre sa vie dans un travail aliéné pour enfin profiter de vacances bien méritées ? À la mer – dans le béton et la furie des foules sur le sable – où au ski, dans ces villages Potemkine où le personnage principal est désormais la neige artificielle ?
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article30428

    Cette France à genoux ...


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  • La nature semble s'acclimater de ce non hiver.
    Les cognassiers du japon ont fleuri en décembre,
    mais refleurissent maintenant ...
    Bonne journée !
    Parfois la vie daigne te faire un signe,
    Un bruit, une senteur,
    Une voix, un éclair…
    François Cheng

    Le bleu sera rare aujourd'hui ?

     


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