Du gris,  du clair au foncé !
Une miette de soleil, quelques crachins !
Bonne soirée et à demain !
L'imagination n'est pas un état : c'est l'existence même de l'homme.
William Blake

On vient de redécouvrir un traitement vieux de 1.000 ans pour soigner les infections oculaires, aussi opérationnel que les antibiotiques.
Il était fait en utilisant  l'oignon, l'ail et de la bile de vache. Les chercheurs ont été "étonnés" de trouver presque complètement anéanti le staphylococcus aureus. Leurs conclusions seront présentées à une conférence nationale de microbiologie.Ils ont trouvé cette formule dans  le Bald's Leechbook - un vieux manuscrit anglais contenant des instructions sur différents traitements de l'époque.
Ils ont traduit cette formule comme un "collyre"  qui comprend de l'ail, de l'oignon ou des poireaux, du vin et de la bile de vache. Des experts de l'équipe de microbiologie de l'université ont recréé le remède, puis fait un essai sur les grandes cultures de SARM.
Peut-être pourront-ils faire  revivre d'autres traitements médiévaux si celui-ci fonctionne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bald%27s_Leechbook
http://www.santenatureinnovation.com/la-soupe-a-lail-contre-les-virus/

La Mousse d'Irlande (Chondrus crispus) n'est pas une mousse, c'est un groupe d'algues que vous trouvez échoués sur le rivage (qui rendent les rochers si glissants !). Avez-vous déjà vu le mot "carragheen" dans un produit alimentaire ou de beauté ? C'est un épaississant peu coûteux qui vient de cette algue). Vous pouvez en avoir goûté dans la crème glacée, le dentifrice, des milkshakes, les boissons gazeuses de diète, le lait de soja, les légumes pour hot-dogs, les bonbons gélifiés, et bien plus encore.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chondrus_crispus

Oeil de pierre

Le menhir projette son ombre
Sur l'herbe sèche piétinée.
je m'adosse et entame mon vigile.
Paupière closes, le champ moissonné
N'est plus qu'un lac de sans,
Un feu à senteur de blé.
Attente
L'orbite aveugle de la pierre,
Vide, scrute le ciel vide -
Point de lumière
Dans cette pupille opaque -
Mire un instant le trait noir
D'un corbeau qui plane.
Pierre, sable creusé d'un lointain rivage,
Sculptée par le flux et le reflux,
Figée, puis dressée,
Grès se souvenant de leau.
Attente
Bechuille (extrait)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dolmen
http://fr.wikipedia.org/wiki/Menhir

Et si nous suivions ces pierres à travers le monde ...
Demain, je vous parle de ..... la Bretagne !!!

Elle est noyau figue pensée
Elle est le plein soleil sous mes paupières closes
Et la chaleur brillante dans mes mains tendues

Elle est la fille noire et son sang fait la roue
Dans la nuit d'un feu mûr.
Paul Eluard

Voici la plus belle heure, les arbres
Sont roses dans le jour qui se lève.
Les parfums n’ont encore épuisé leurs timides
Secrets, dans le lacis des herbes, parmi les fleurs.
Alors le soleil blanc et rond quitte son écurie
Perdue dans la douceur du ciel au-dessus de la crête
Des arbres centenaires.
Le lourd charroi qu’il tire
De la chaleur d’été d’où tombe le foin rouge,
S’engage sur l’ornière de la Loire jusqu’au soir des collines,
Que des merles, des hirondelles, veillent de leurs cris.
Philippe DELAVEAU.

Je touche du bois, je suis rarement enrhumée, il faut dire que je suis très à l'écoute de ce que me dit mon corps ... éternuements, nez qui coule, yeux qui piquent ... à peine commencé, je saute sur mon L52, produit miracle ... une trentaine de gouttes dans un peu d'eau, toutes les heures, jusqu'à ce que tout ça ait disparu.
Je ne suis pas là pour vous parler rhume mais déchets.
Hier donc, je vais à la pharmacie où j'avais commandé un flacon de L52. Elle m'apporte, surprise, une boite qui fait le double de celle habituelle. Elle l'ouvre croyant y trouver des pipettes ou autre, non ... la bouteille et le vide ... ils se foutent du monde ...
Bon, entre ces emballages surabondants et aller faire ses courses avec 50 tupperwares et 36 sachets ... il doit bien y avoir un juste milieu ?
http://www.thetrendygirl.net/2015/04/o-bocal-une-epicerie-sans-emballage-a-nantes.html

A un millier de kilomètres du pôle Nord, l'archipel norvégien du Svalbard (Spitzberg) abrite depuis février 2008 un entrepôt international de semences végétales, également surnommé "chambre forte du Jugement dernier", sorte de chambre froide géante enfouie dans la montagne et hautement sécurisée.
La Réserve mondiale de semences du Svalbard  a pour objectif de sauvegarder la biodiversité face aux catastrophes naturelles, aux conflits et au changement climatique. Elle renferme ainsi en son sein des millions de graines du monde entier.
Un bunker de la biodiversité
La chambre forte comprend des pièces de la taille d'une piscine creusées dans la pierre gelée à environ 100 mètres dans la montagne et accessibles par un long tunnel.
http://www.blueman.name/YG_LeBunkerdeLApocalypse.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_mondiale_de_semences_du_Svalbard

Dorothy Boyer
"Mon travail est une réponse visuelle à la lumière et comment elle change les objets les plus simples en des formes fascinantes qui miroitent et semblent se fondre.
Nous avons tous glorifié la lumière, car sans elle il n'y a pas de vie et pas de joie, et c'est ce que je peins. Je veux que les gens sentent une joie exaltante."
http://fineartamerica.com/profiles/dorothy-boyer.html

Par Jean-Claude Guillebaud

Les deux soirs des départementales ont été studieux. Zappant d’une chaîne à l’autre, on a écouté de longues heures de débats, de conjectures, de sentences ; le tout dans une atmosphère de déroute. Au bout d’un moment, sauf le respect qu’on doit à la démocratie – même locale – on pensait à Raymond Queneau, l’auteur de « Zazie dans le métro ». C’est un peu la voix de Zazie qu’on entendait ces deux soirs-là, quand la même phrase revenait en boucle : « Çafaitmonterlefrontnational. » Cette drôlerie oulipienne nous aida à éviter le coup de cafard.

 Car enfin, Ce n’est pas bien difficile à comprendre, ce qui, depuis longtemps, « faitmonterlefrontnational ». Dans une récente chronique de Libération du 23 mars, Thomas Picketty évoquait la « double peine » qu’on impose aux classes dites populaires : d’abord, la peine économique (chômage, précarité accrue, etc.), ensuite, la peine politique (inégalité, moindre protection, etc.). À ces deux pénalités, il faudrait en ajouter une troisième : l’humiliation. Petit exercice de mémoire : dès après 1989, pour la sous-culture médiatique qu’on entend bruisser sur les radios et ailleurs, les « travailleurs » ont été métamorphosés en beaufs, en Dupont-Lajoie, voire en ploucs. Dans le même temps, les intellectuels télégéniques, petits marquis poudrés des palais républicains, ont déserté le terrain social, abandonnant les pauvres aux nouveaux puissants d’un côté, aux démagogues de l’autre.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article28296