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Un botaniste vient de donner l'explication de la formation des cercles de fées.
L'une des plus grandes intrigues de tous les temps vient d'être résolue. Le mystère des cercles de fées n'est plus. Appelés aussi "ronds de sorcières", ces cercles correspondent à des endroits dans les plaines africaines où la végétation ne pousse pas. Et jusque là aucune explication scientifique n'existait. Alors que de nombreuses théories farfelues fleurissaient sur la toile, un botaniste allemand, Norbert Jürgens, a mis fin à toutes les hypothèses. Il vient, avec une équipe de chercheurs, de publier la réponse à cette énigme dans le magazine science. La réponse est toute simple : ces cercles de fées (pouvant aller jusqu'à près de 50 mètres de diamètre) sont causés par des termites de sable.
Norbert Jürgens a étudié ces cercles pendant de longues années. Et selon Terrafemina, "c’est en étudiant la composition de très nombreux cercles de fées dans plusieurs déserts africains que le botaniste a mis le doigt sur un point commun : les termites de sable. Ces petits insectes détruisent les racines qui poussent dans les cercles qui sont aussi des sortes de pièges à eau, humides toute l’année". De nombreuses hypothèses ont été avancées allant de la toxicité des sols, à la pluie de météorite en passant par la radioactivité ou encore l’auto-organisation dynamique de la végétation. Et en réalité, c'est la plus simple qui demeure la plus plausible.
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Ils m'ont dit
tu n'es qu'une sauvage
laisse-là tes totems
laisse-là tes sorciers
va à l'église
je suis allée à l'église
et ils ont riAlors ma patience excédée
brisant les noeuds de ma lâche résignation
j'ai donné la main aux parias de l'Univers
et ils m'ont dit
désemparés
cachant mal leur terreur panique
meurs tu n'es qu'un traître
meurs...
pourtant je suis une hydre à mille têtes.François Sengat-Kuo (extrait)
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Il y a 15 ans environ, j'ai perdu la chienne dont j'avais hérité de ma fille cadette, Cachou, une minuscule bestiole absolument adorable. Elle avait un souffle au coeur et est morte vite, elle avait 12 ou 13 ans, et ça avait été très douloureux. J'avais aussitôt téléphoné à un refuge pour demander s'ils n'avaient pas un petit chien, non pas pour remplacer l'irremplaçable Cachou, mais pour mon Poupy qui se retrouvait seul à 4 ans et parce que je pensais pouvoir rendre un pauvre toutou heureux. Le refuge m'a dit :"si nous avons en ce moment une chienne pincher moyen" je dis "je prends" et je vais la chercher avec une amie ... Quand j'ai vu la "chose" ... des oreilles démesurées, maigre, plantée sur ses 4 maigres pattes et aboyant férocement ... je me suis dit : "zut, ce n'est pas mon rêve de chien !" mais j'avais dit oui. J'ai pris. Elle s'appelait Olga. Je la ramène à la maison et quand elle a vu Poupy, elle s'est presque accrochée à la belle collerette de mon Poupy. Mais elle avait été maltraitée donc avait peur et se méfiait de tous. Quand je me suis couchée, le soir, elle a sauté sur le lit et s'est blottie contre moi ... couchée elle n'avait plus peur. Il fallait faire attention, au début, qu'elle ne se sauve pas car plus on l'appelait plus elle fuyait ... puis elle s'est habituée à moi. Nous avons passé 14 belles années ensemble. L'an passé, elle a commencé à perdre un peu le nord, elle tournait beaucoup en rond, elle avait presque perdu la vue, l'ouïe, pas l'appétit. Puis elle a beaucoup maigri, mangeant toujours autant ... puis ... puis ... ce matin, elle est entrée dans le coma. Elle est morte dans la matinée. Tout doux, comme elle avait toujours vécu. Je suis seule avec mon Poupy ... Une petite âme de chien est partie, qui avait mal commencé dans la vie au point de ne pas savoir ce qu'était jouer ... Bon voyage petite et chère Olga.
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Un jour, je vais écrire un mot
qui entre dans votre chair humide,
un mot qui repose
une main crispée sur votre poitrine.
Un jour, je vais écrire un mot
qui vous retient vers le bas
et tourne votre visage,
un mot qui vous entoure
et élargit vos yeux ...
Un jour, je vais écrire un mot,
couvert par votre salive,
qui se propage jambes écartées.
Vous n'aurez pas besoin de le comprendre
ni même de l'entendre.
Ce sera un mot qui tourne
à l'intérieur et vous ouvre
d'un bout à l'autre,
pour vous dire que vous êtes à moi
même lorsque vous n'êtes pas ici.
Roberto Juarroz
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J'ai une adoration sans borne pour les couchers et les levers de soleil.
Je perds si facilement mon souffle quand ils lancent les roses et les rouges à travers le ciel.
Ils jettent une marque de sérénité et de paix sur les villes et si vous posez votre regard sur les vagues léchant le rivage vous ne pouvez vous empêcher de remercier la vie qui vous offre un si bel environnement. C'est à ce momen-là que le bonheur, un papillon léger, s'installe sur votre épaule et que des chuchotements doux rient dans votre oreille.
Vous venez de consommer un bref instant de joie indescriptible.
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Ayant grandi à New York avec deux graphistes pour parents, j'ai toujours été attirée par les formes et les couleurs vives. En étudiant la discipline classique de peindre des figures et des personnes, j'ai commencé à remarquer la transformation curieuse que l'art figuratif a pris au cours des siècles. J'ai été fascinée par la figure comme une forme idéale. Contrairement à cette idéalisation, j'étudiais également le portrait classique, une forme d'art qui a été infatigable dans son interprétation de détails et le respect du précis.
Après avoir quitté l'Italie il y a quatre ans, j'ai régulièrement travaillé pour fusionner à la fois ma fascination pour les couleurs vives et le design avec les subtilités présentées dans la peinture figurative. J'ai été influencée par de nombreux artistes, dont John Singer Sargent, Diego Velasquez et Anders Zorn. Plus récemment, j'ai étudié le travail d'Alex Kanevsky, Tony Sherman, et d'autres artistes qui montent la ligne de travail à la fois figurative et abstraite.
Mia Bergeron
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Printemps silencieux ?
frustration silencieuse
De l'émotion inexprimée
ardeur inexplorée
Étouffée par la routine
Une étincelle vacillante brûle encore
Sous le vernis
L'odeur du bois qui couve
Et de l'humidité terreuse
Barattage de la vie et du mouvement
Trahir l'apparence farouche
Le temps chaud et ensoleillé
Lorsque les vents portent le parfum
De lilas ou de rose
L'étincelle est relancée
Et les passions explosent à nouveau
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Le feu est un espion!
Le mot pour le Grand Esprit, Hashtali, signifie «soleil de midi."
On croyait que le soleil détenait le pouvoir de vie et de mort sur les gens. Il y a une légende qui dit que Hashtali et l'incendie sont des amis. En fait, on pensait qu'ils étaient toujours en contact l'un avec l'autre. L'incendie dit au soleil tout ce qu'il entend et voit sur la Terre, en particulier quand il apprend des mauvaises conduites. Les gens savaient que s'ils faisaient quoi que ce soit de mauvais près d'un feu, il le répèterait à Hashtali avant qu'ils n'aient fait un seul pas. Les enfants Choctaw étaient toujours très sages autour d'un feu !
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Un balcon, une terrasse ou même un toit. Le potager urbain gagne du terrain ces dernières années.
Pour Rosenn Le Page, coauteure de Les bons plans au balcon, mettre en place un carré potager n'a rien de sorcier. La solution la plus simple, nécessite d'utiliser « un cadre de bois d'un mètre de côté, une bâche plastique (comme celles utilisées pour l'étanchéité des bassins) et du bon terreau ». Pour commencer, diviser un carré d'un mètre de côté en damiers de 30 cm de côté permettra de récolter des assiettées de légumes pour trois ou quatre personnes.
Deux vérifications essentielles : une bonne exposition au soleil et que le balcon supporte le poids du matériau.
Pour une installation plus sophistiquée, opter pour des bacs sur pieds ou sur roulettes a des avantages : la mobilité des bacs et un travail en hauteur, qui cassera moins le dos. Enfin, option plus « technique », le recours aux grands sacs étanches « en géotextile » (photo).
C'est l'une des solutions privilégiées par Florent Imperiale, créateur du site Du monde au balcon, qui en importe (et distribue) des États-Unis, pays roi du potager urbain : « Le géotextile est une matière respirante. Les racines seront bien aérées, dit-il. Cela permet de drainer les excès d'arrosage. » Un système de distribution au goutte-à-goutte ne sera cependant pas un luxe. Certains fonctionnent sans piles ni électricité.
Avant tout, se faire plaisir
L'erreur du débutant est de croire qu'il suffit de mettre du terreau une bonne fois pour toutes : « En un mois, un mois et demi, des tomates (légume numéro 1 du potager de balcon), auront consommé tous les nutriments. » Il faudra donc nourrir la terre. À un terreau classique, on préférera un mélange 50 % compost et 50 % terreau. Et rajouter régulièrement du compost ou de l'engrais bio en surface.
Plusieurs marques proposent des jardinières compactes toutes prêtes...
Afin d'éviter les maladies, « il est recommandé de changer le substrat tous les ans, et d'éviter de cultiver des plants de mêmes types de légumes toujours au même endroit, écrit Rosenn Le Page. C'est la base de la base de l'agriculture.
Les études montrent que les amateurs de potagers urbains sont souvent des trentenaires avec enfants, qui cherchent avant tout à se faire plaisir, et pas à optimiser à fond la production. Autant choisir des variétés qui produisent vite, mais pas des variétés naines : « Tout dépend de l'espace qu'on laisse aux plants, assure Florent Imperiale. Essayer de produire des navets ou des carottes en bac n'est pas très intéressant. Ce sera surtout pour le fun. »
Philippe RICHARD. pour Ouest-France
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Il est intéressant de voir comment, souvent, notre cœur et notre esprit sont en désaccord sur le début et la fin des choses importantes dans nos vies.
Jonathan Carroll
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