• Il était une fois ...


    Tous ces regards croisés
        vieilles étoiles
        des rengaines de faubourg
        et nos amours ? la lune éclaire
        obliquement les carrefours
        où nous dansions et les terrasses
        avec les ombres des buveurs
        dérivent doucement vers le fleuve
        le corps de la ville s'efface
        et l'eau brumeuse de l'oubli
        gagne peu à peu les visages
        comme si le peintre endormi
        s'était séparé des images
        Jean-Claude Pirotte


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  • La honte ...



        - Qui appelles-tu mauvais ?
        - Celui qui veut toujours faire honte.
        - Que considères-tu comme ce qu’il y a de plus humain ?
        - Épargner la honte à quelqu’un.
        - Quel est le sceau de la liberté conquise ?
        - Ne plus avoir honte de soi-même.           
         Nietzsche



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  • Aujourd'hui, quand on veut conserver du lait le plus longtemps possible, on achète du lait UHT ou du lait « longue conservation ». Mais à l'époque, la pasteurisation et les techniques de chauffage pour éliminer la flore microbienne du lait cru n'existaient pas... Nos amis du pays des Tsars (la Russie !) ont donc inventé une technique tout ce qu'il y a de plus ingénieuse et 100% naturelle pour conserver le lait : laisser des Rana Temporia (des grenouilles mignonnes comme tout !) y faire trempette ! En effet, comme ces charmants amphibiens secrètent, via leur peau, des substances antimicrobiennes, cela permettait au lait de se conserver sans fermenter et sans développer de bactéries. Miam miam !

     

    Du lait à la grenouille ....


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  • En mars 2017, dans le quartier ouvrier de Matariya, près du Caire, une mission archéologique fait une découverte sur le site antique du temple d'Héliopolis : un torse monumental puis une tête sont exhumés. Un élément alerte les archéologues : l'immense statue est faite de quartzite, l'une des roches les plus nobles de l'Antiquité. Rapidement, la mission identifie ce colosse comme l'un des derniers grands pharaons d'Egypte : Ramsès II.

    Après nettoyage de la statue, on découvre un nom gravé : Psammétique, l'un des derniers grands pharaons d'Egypte presque un inconnu alors qu'il avait réussi à faire revivre une Egypte morte et divisée pour en refaire une grande nation.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Psamm%C3%A9tique_Ier

     

    Le dernier très grand Pharaon était presque un inconnu ...


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  • Depuis qu’il existe, le touriste est objet de moqueries. C’est comme ça, c’est un fait universel, parfaitement justifié, que nul ne pense à discuter. Il semble né pour deux choses : payer plus cher dans les restaurants et recevoir des moqueries dans le dos. C’est ce qu’on appelle un couillon. Mais la meilleure moquerie, la plus sincère, la plus mordante même ne remplacera jamais la critique ni le mépris.

    Le touriste peut se trouver dans deux types de situations.
    1) Il s’ébat dans un lieu disons neutre (une plage, une montagne, une île déserte) : c’est son nombre qui produit la nuisance. Trois types qui se bronzent sur une plage ne font pas disparaître la plage. Cent mille types, si : sous les serviettes. Idem pour les silhouettes bariolées qui encombrent l’espace gigantesque de la montagne : elles la polluent autant par leur nombre, par leur esthétique de supermarché, que par l’absolue inutilité de leurs agissements. Descendre et monter, faire des glissades, des roulades, des sauts, ça devrait être réservé à l’école maternelle.

    2) Il visite un site, un bâtiment, une ville, un musée, une connerie quelconque : là, c’est son inculture manifeste, amplifiée par l’incongruité de sa tenue, qui fait scandale. Plus encore que sa personne multipliée. Il n’a pas besoin de déferler en troupeaux serrés, il peut dénaturer les lieux tout seul, leur ôter tout charme par son unique présence. Imaginez: vous êtes assis sous les arbres plusieurs fois centenaires d’un jardin de ville créé sous le triple patronage du silence, de la douceur et de l’harmonie (le jardin du palais St Pierre, à Lyon, par exemple). Soudain, deux cons en short font passer leurs gros culs sous votre œil, dégoisant un baragouin d’importation dont vous ne comprenez heureusement rien, et se selfisent à tour de bras en exhibant des mâchoires à fast-food : silence, douceur et harmonie s’anéantissent immédiatement, rendant le lieu aussi inhospitalier qu’un centre culturel de ville moyenne. La simple présence des fâcheux, renforcée par leur accoutrement et leur attitude, vide le site de ce qu’on était justement venu y trouver. Par une ironie qu’un touriste ne peut comprendre, sa présence lui ôte ce que lui aussi, suivant les conseils d’un Guide quelconque, était censé venir photographier.
    Extrait d'article de beboper

    Le touriste, devenu de masse ...

     


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  • Lorsque des personnes jouissant de la notoriété et de la fortune  meurent, on s'attend à ce fasseny un testament. Cependant, ce n'est pas le cas pour beaucoup de célébrités.

    Qu'ils soient jeunes comme Heath Ledger  ou plus âgés comme Aretha Franklin (récemment décédée sans testament), il s'est avéré que c'était une sacrée affaire pour ceux qui en ont la chargedu partage après le décès de la célébrité. Lorsque la poussière retombe, des choses étranges et intéressantes peuvent se produire.

    Bob Marley

    Comme Bob Marley était un rastafarien, créer un testament aurait affirmé une croyance en la mort contraire à la foi. À la mort de Marley à l'âge de 36 ans, ses biens ont été distribués à son épouse, à sa mère et à 11 enfants conformément à la loi jamaïcaine.

    Étant donné que sa femme, Rita, avait reçu une si petite partie, ses avocats lui ont recommandé de contrefaire et de forger des documents lui transférant des quantités massives de sa succession.

    Elle a été vendue par l’un des anciens dirigeants de Marley. L'avocat et le comptable impliqués - ainsi que Rita - ont été reconnus coupables par un tribunal et Rita a été destituée de ses fonctions d'administrateur de succession.

     

    Les héritages ... quelle histoire ...


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  • Mais c'est vraiment un sacré travail dans la chevelure, le maquillage ... et la photo
    Allez, soyons fous ? folles ?
    https://www.behance.net/gallery/69809761/O-L-A-B_Contessa

     

    Si vous voulez passer inaperçue .... c'est raté ...


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  • Onofrio Pacenza est né à Buenos Aires le 6 mai 1904. Il étudie l'architecture et la décoration et entre à l'Académie nationale des beaux-arts. En 1928, il obtient son diplôme de professeur de dessin et enseigne dans cette institution aux cours de dessin, composition et peinture. Il enseigne également le dessin et la géométrie à l'École nationale des beaux-arts "Manuel Belgrano". Fait un voyage d'étude en Europe.
    http://www.artnet.com/artists/onofrio-pacenza/

     

    Le monde d'Onofrio ...


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  • Nous voulons des herboristes !

    Par Un collectif

    Ils existent depuis des siècles, à la ville comme à la campagne, et pourtant ils n’ont pas le Droit légal d’exercer. À quand une reconnaissance pleine et entière du métier d’herboriste, à l’heure où la population se retourne vers les plantes médicinales ?

     L’initiative lancée en avril 2018 par le sénateur Joël Labbé pour le développement de l’herboristerie et des plantes médicinales est l’occasion de valoriser des filières et métiers d’avenir depuis la cueillette jusqu’au conseil, en donnant une place à tous : pharmaciens-herboristes, herboristes de comptoir, paysans-herboristes, enseignants, producteurs, médecins, etc. Or, depuis la disparition du diplôme d’herboriste en 1941, les pouvoirs publics ont jusqu’à ce jour toujours catégoriquement refusé de permettre le retour des herboristes en France, avec comme argument récurrent que le réseau pharmaceutique serait suffisant pour répondre aux besoins de la population.

    Soyons clairs, le réseau des officines ne peut pas répondre seul aux attentes du public actuel en termes de produits d’herboristerie. Même si les pharmaciens d’officine sont effectivement formés à la phytothérapie et à l’aromathérapie et que beaucoup suivent des enseignements complémentaires, force est de constater que l’offre en matière de plantes et de conseils associés en pharmacie est généralement limitée, malheureusement trop souvent fondée sur une logique économique et concurrentielle plutôt que scientifique et sanitaire. Là où on invoque une sécurité et une qualité meilleures pour ce secteur, en dehors d’une quarantaine de médicaments de phytothérapie, on retrouve principalement les mêmes compléments alimentaires qu’en dehors des officines, le monopole pharmaceutique s’étant presque totalement dissous avec la réglementation européenne sur ces produits.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article39393

     

    La nature-médecin ...


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  • Le gouvernement impose à l’Assemblée de soutenir l’huile de palme importée par Total

    Dans la nuit de jeudi 18 octobre à vendredi, l’Assemblée nationale a maintenu un avantage fiscal pour les biocarburants à base d’huile de palme, le gouvernement étant défavorable à cet amendement adopté en commission. Le ministre Gerald Darmanin a justifié son refus par « une question sociale » et le sort « de plus de 300 ouvriers » de la bioraffinerie Total de La Mède « qui si vous adoptez cet amendement n’auront plus de travail ».

    Le ministre a aussi mis en avant le fait que la mesure serait « contraire aux règles de l’OMC » et tombe alors que le Parlement européen prévoit l’interdiction de l’huile de palme pour les biocarburants d’ici 2030. Avant le rejet des amendements à main levée, des députés de tous bords ont insisté sur le bien-fondé de la disposition et critiqué les « largesses » du gouvernement envers Total. (Qu’importe la disparition des orangs outans du moment que Total se porte bien ! Sacré Darmanin ! Profites en bien parce que ça va pas durer. Ndlr d’Altermonde)
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article39395

     

    Manu et sa mafia qu'on appelle lobbies ...


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