Rituel quotidien
Danse lente vers la dépression
Ma vie longue d'amant
Me séduire à nouveau au lit
Envie de toute mon attention.

Un amant gourmand
Compte tenu de tout ce que je peux donner
Me laissant vide
Trop fatigué pour profiter de la journée
Dans sa rémanence glacée.

Elle rit comme elle me quitte
Pour rencontrer son prochain amant
Me laissant seul
Pour lutter contre les cauchemars
D'un autre jour sans fin.
JBZ

Le pofigisme n’a pas de traduction en français. Ce mot russe désigne une attitude face à l’absurdité du monde et à l’imprévisibilité des événements. Le pofigisme est une résignation joyeuse, désespérée face à ce qui advient. Les adeptes du pofigisme, écrasés par l’inéluctabilité des choses, ne comprennent pas qu’on s’agite dans l’existence. Pour eux, lutter à la manière des moucherons piégés dans une toile d’argiope est une erreur, pire, le signe de la vulgarité. Ils accueillent les oscillations du destin sans chercher à en entraver l’élan. Ils s’abandonnent à vivre.
S’abandonner à vivre

Pour concevoir de si beaux objets, le studio de design Swine s’appuie sur de nombreuses recherches qu’il effectue à travers le monde pour renouveler la conception créative et les procédés de réalisations. Pour ce projet nommé Hair Highway, on apprend comment le studio s’imprègne de la revente de cheveux en Chine pour l’adapter au design d’objet. À découvrir à travers un superbe Making-of.
http://www.fubiz.net/2014/10/29/recycling-hair-to-design-beautiful-items/

Alan Kingsbury est né à Londres en 1960 et a commencé à peindre à l'huile à l'âge de neuf ans.
Il a étudié la psychologie et l'histoire de l'art à l'Université du Pays de Galles, en prenant son diplôme en psychologie en 1982 et poursuivi une année d'études à temps plein de l'histoire de l'art à Londres, spécialisée dans les vieux maître et la peinture européenne moderne.
En 1983, il a offert un stage de l'étudiant à la Collection Peggy Guggenheim à Venise qui lui a permis de peindre et d'étudier l'art et l'architecture dans la ville.
En 1986, Kingsbury a quitté Londres pour poursuivre sa carrière en tant qu'artiste. Initialement retourner à Venise où il a travaillé tous les jours à l'extérieur, la peinture esquisses à l'huile de l'architecture dans différentes conditions de lumière. A la fin de cette année, il a déménagé à Dumfriesshire en Ecosse où il a passé les cinq années suivantes à développer son style de peinture et d'affiner sa technique. Il est là qu'il a commencé à composer les sujets de chiffre d'imagination qui caractérisent son travail pour plus de vingt ans
En 1991, il a déménagé à West Cornwall, où il vit actuellement avec sa femme.
http://www.redraggallery.co.uk/artist-alan-kingsbury.asp

Comme des milliers de Français, Claire a récemment créé son autoentreprise. Elle a, pour cela, rempli un formulaire sur Internet puis démarré sa petite activité. Quelques jours plus tard, la magie des nouvelles technologies opérait.

Voilà qu’une ribambelle de sites commerciaux répertoriaient toutes ses données : nom de son entreprise (le sien), adresse du siège (son domicile), coordonnées téléphoniques (son portable)… Certains indiquaient même, grâce à Google, l’itinéraire le plus court pour se rendre chez Claire. En quelques clics, on aurait même pu – miracle – accéder à son bilan financier, lequel, évidemment, n’existe pas encore. Un peu effrayée, Claire a contacté la Cnil, laquelle, guère étonnée, l’a renvoyée aussitôt vers l’Insee. L’organisme public – qui recueille les formulaires de création d’autoentreprise afin d’en dresser une analyse statistique – reconnait qu’elle refourgue illico les données à des boîtes privées, ravies de l’aubaine.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27124

Toutes les personnes que je connais qui sont devenus autoentrepreneurs sont piégés de cette façon, "ON" va même jusqu'à leur demander entre 300 et 400 euros et si on lit entre les lignes c'est pour faire de la pub qu'ils ne demandent pas.
Des boites qui ont des copains bien placés dans la pyramide France !

C'est la période des potées et des cimetières ...
Je vais tâcher de me trouver une orchidée
Pour fleurir la maison où mes aimés ont vécu.
Bonne journée !
J'ai encore le manque des miens qui ne sont plus avec moi,
mais je suis reconnaissante de les avoir connus et aimés.
La reconnaissance est enfin plus forte que la perte.

Le temps est fou
Mais follement gai !
Bonne soirée et à demain !
Le malheur n’est jamais pur, pas plus que le bonheur.
Un mot permet d’organiser une autre manière de comprendre le mystère de ceux qui s’en sont sortis :
la résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit d’adversité.
Boris Cyrulnik

vous allez rencontrer une fille
et elle ne portera pas de secrets violents dans ses bras
mais elle sera délicate;
elle vous embrassera comme si ses lèvres étaient des soldats et vous un champ de mines.
elle ne marchera pas avec des rosiers sous ses pieds,
parce qu'elle aura mis les roses dans un vase sur votre table de cuisine.
et tandis que vous vous allongerez sur son lit
elle déroulera ses plumes contre votre peau
et vous oublierez que vous êtes chatouilleux.

La Colline des Croix (en lituanien : Kryžių Kalnas Kryžių Kalnas) est un lieu de pèlerinage situé près de la ville de Šiauliai, au nord de la Lituanie. Les premières croix ont été posées sur la colline fortifiée au XIVe siècle. Au cours du temps, de nombreuses croix, des crucifix, sculptures de patriotes lituaniens, des statues de la Vierge Marie, des effigies en étain et des rosaires y ont été apportés par les pèlerins catholiques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Colline_des_Croix
http://unusualplaces.org/hill-of-crosses-lithuania/

Vous me demandez pourquoi
    Je passe ma vie à écrire ?
    Si j’y trouve du plaisir ?
    Si ça en vaut la peine ?
    Et, par-dessus tout si c’est payant ?
    Sinon, quelle peut en être la raison?
    J’écris pour une seule raison,
    Il y a en moi une voix
    Qui refuse de se laisser réduire au silence.
Sylvia Plath