Je suis quelqu'un de très casanier ... j'adore être chez moi ... seule ... je pourrais chanter "ma solitude" de Moustaki, elle est joyeuse et quand même bien accompagnée. Je n'aime dormir que chez moi, à part les rares fois où je m'escapade. Et pourtant des rêves de nuits dans des endroits insolites, loin des hôtels classiques dans les endroits de tout le monde. Bon il parait que je ne suis pas la seule, c'est très tendance ... une pêcherie, un phare, une cabane, et hier soir j'ai vu un joli reportage sur des  maisons dans une forêt ça faisait très envie ... bon, il ne faut pas être seule, il faut aimer marcher parce que c'est en pleine forêt ... mais ça doit être vraiment étonnant ...

La tête égyptienne en verre bleu du musée du Louvre : la découverte d'un faux
par Isabelle Biron, Geneviève Pierrat-Bonnefois   

Comment une même œuvre d'art peut-elle être considérée pendant 80 ans comme un chef-d'œuvre de l'art égyptien, universellement admiré, puis ensuite être détectée comme un faux, fabriqué dans l'intention de tromper le monde des amateurs ? Cette enquête archéométrique, qui met la chimie au service de la connaissance de l'art, est exemplaire : si la célébrité de l'œuvre et l'audace de sa conception l'ont gardée longtemps à l'abri du soupçon, ces défenses ont été réduites à néant par l'étude de la composition de son matériau. Celle-ci révèle l'emploi de recettes de fabrication de verre moderne, totalement inconnues dans l'Égypte ancienne : les verres de la petite tête bleue contiennent des cristaux d'arséniates de plomb comme opacifiants, qui sont produits pour la première fois à Venise au XVIIe siècle de notre ère, alors que l'Égypte de la 18e dynastie utilisait pour ces verres bleus des cristaux d'antimoniates de calcium.

«Entourez-vous de gens qui réfléchissent à la personne que vous voulez être.
Choisissez des amis que vous êtes fière de connaître, des gens que vous admirez,
qui vous aiment et vous respectent -
des gens qui font que votre journée est un peu plus claire en étant simplement au milieu d'eux.
La vie est trop courte pour passer du temps avec des gens qui sucent votre bonheur.
Lorsque vous vous libérez de ces gens négatifs, vous vous libérez pour vivre -
et être vous est la seule façon de vivre vraiment ».

J'etripe un  fruit de ma bouche
Je pousse la langue dans le ventre noir de la papaye
Je pèle un litchi avec les dents
Je mords dans une poire mûre
Je suce une mangue dure
tout cela, dans l'évier de cuisine
pieds nus
au milieu de l'hiver
mains collantes poussant les cheveux loin du visage
gémissant sur la chair sucrée
tout le temps
votre nom collé à mon palais.
Warsan Shire

Artiste peintre contemporaine Française, Agnès Boulloche passe sa petite enfance au Maroc. Elle est imprégnée par le goût des légendes, des djinns, de l’insolite, de l’étrange et des voyages. Agnès réside actuellement entre Paris et l’Île de Ré.

« Il est interdit de parler patois et de cracher par terre ». C’était il y a tout juste deux, voire trois générations. Cette consigne trônait dans les salles de classe de la République, au dessus du tableau, et gare à celles et ceux qui ne la respectaient pas !

La République, dans son souci égalitaire et unificateur procédait ainsi à l’éradication des langues régionales accusées de tous les maux, instruments, à ses yeux, du particularisme et de la division. Le français devenait la langue officielle de la république à l’exclusion de toutes les autres. Les rares défenseurs des langues régionales – occitans, catalans, basques, bretons, étaient considérés – et le sont encore aujourd’hui par beaucoup - dans le meilleur des cas comme de doux passéistes, dans le pire comme de dangereux autonomistes, ennemis de la République, notre mère à tous.

Fatigue du soir
Les yeux comme des persiennes
Effacent le monde
Claude Lopez-Ginisty