• Là encore, il va s'agir de balades au bord de la mer, ou de rivière, il faut la rencontre d'un bout de verre ordinaire avec le travail de sape de l'eau ... ce morceau de verre ordinaire qui se patine et s'use devient un objet qui ressemble à un bonbon, quand on le ramasse, parfois un peu terne, il suffit de le retremper dans l'eau et c'est comme s'il retrouvait couleur et vie ... certains en font des bijoux fort jolis. Comme les galets peints qui sont de jolies oeuvres d'art ..
    Ô vous qui êtes en vacances sur la plages bretonnes, bronzage impossible, baignade pas recommandée, couvrez-vous bien et marchez à marée basse en regardan au sol ... vous allez trouver des merveilles ...

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  • Quand on se promène au bord de la mer, on trouve souvent des bois usés par le sel, les frottementsn blancs comme des os et c'est vrai que certains artistes les ramassent et en retravaillant la forme qu'ils ont déjà leur donnent une seconde vie.
    Jean-René Petibon travaille d'une autre façon et cette vie qu'il redonne aux bois trouvés est fort joyeuse et belle.
    "Je suis sculpteur sur bois d’épave. Ces morceaux de bois que je récupère sur la grève, proviennent le plus souvent de bateaux qui ont,  à leur époque, fait le bonheur de leur propriétaire. Aujourd’hui, j’essaye de leur redonner vie dans des oeuvres qui prendront place dans des maisons et non plus dans les cimetières marins. J’ai tout naturellement commencé par des poissons et autres animaux marins, quoi de plus naturel qu’un bateau de pêche qui devient poisson…
    Aujourd’hui, je laisse libre cours à mon imagination et à celle de ceux qui me suivent depuis le début, et ces bateaux deviennent à leur tour, des tables, des totems, des tableaux surréalistes…
    J’espère, par ce blog, vous faire voyager, au travers de mes oeuvres, dans mon imaginaire qui au fil de l’eau et du temps ne cesse jamais de grandir."
    Jean-René Petibon.

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  • Nous vivons à une époque où les nouvelles idoles, résonances de la vacuité, s’appellent Steve Jobs, Paris Hilton, Cristiano Ronaldo, Lady Gaga. Servie par une machinerie implacable, l’inculture de masse régie par l’interdit de penser hypnotise la jeunesse mondiale. Aucune contre-éducation formelle ne peut faire face à ce torrent d’images et de sons cumulatifs qui domine le quotidien de chacun. Sport, télévision, publicité sont devenus les piliers de la manipulation des consciences.


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  • 400… Quatre cents… L’humanité n’aurait jamais dû dépasser ce nombre. Elle l’a fait. Elle vient de franchir l’obstacle symbolique derrière lequel il y a un précipice. Elle n’a pas voulu écouter les sages. Elle a refusé de prendre les bonnes décisions au bon moment. Elle s’en mordra les doigts. Ou, plutôt, la nature, la Terre, la biosphère lui feront payer son audace au prix fort… Peut-être à celui de sa disparition !

    400, oui… Mais 400 quoi ? 400 ppm, c’est-à-dire 400 parties par million de gaz carbonique dans l’atmosphère. 400 molécules de CO² par million de molécules dans l’air… Les capteurs de l’observatoire américain du Mauna Loa, à Hawaii, viennent d’indiquer que la barre est dépassée. On mesure la concentration de l’air en CO² de façon ininterrompue depuis 1957 et le lancement de l’année géophysique internationale. En 1960, le chiffre était de 360 ppm. Les spécialistes estiment qu’avant la révolution industrielle, au XVIIIème siècle, on culminait à 280. En 2013, on a battu les 400. Loin de se ralentir, le rythme s’accélère. La croissance de la concentration de CO² dans l’air s’élevait à 0,7 ppm par an au début des années 1960. Elle a été de 2,1 ppm tous les douze mois lors de la dernière décennie. Selon les chercheurs du Global Carbon Project, nos émissions de CO² ont atteint 34,7 milliards de tonnes en 2011, en hausse de 3 % par rapport à 2010… et de 54 % par rapport à 1990 !


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  • À quoi reconnaît-on ce que l'on aime. À cet accès soudain de calme, à ce coup porté au coeur et à l'hémorragie qui s'ensuit - une hémorragie de silence dans la parole. Ce que l'on aime n'a pas de nom. Cela s'approche de nous et pose sa main sur notre épaule avant que nous ayons trouvé un mot pour l'arrêter, pour le nommer, pour l'arrêter en le nommant.
    Christian Bobin

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  • Une nuit silencieuse. Pas un bruit dans la maison ....
    Je ne suis pas sûre que ça va mieux m'endormir.

    Le vie n'est une belle aventure que lorsqu'elle est jalonnée de petits ou grands défis à surmonter, qui entretiennent la vigilance, suscitent la créativité, stimulent l'imagination et, pour tout dire, déclenchent l'enthousiasme, à savoir le divin en nous.
    Pierre Rabhi
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    je flaire je lèche croque
    ton grain de peau
    accroche à mes cheveux
    tes grains
    de folie

    tout est musique
    plus quelques mots
    pour se parer
    juste bougeotte
    godasses de peaux

    trouées
    magiques

    pour danser la vie
    danser la mort
    les rires fusées
    les colliers
    de songes
    de griffes

    qu'on débride
    les saisissements

    et qu'ils coule
    coule ce ruisseau
    avec ses vapeurs
    ses remous
    d'amour !
    Cathy Garcia







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  • Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte où le monde du commerce et de la finance mondialisés est rendu, c'est-à-dire du profit à tout va, de la consommation débauche pour les uns et crevez pour les autres.
    Le nombre d'humains va croissant allègrement ... où les loger ... alors on vous dit ... sous terre ... on va creuser à des profondeurs rattrapant la hauteur de la tour eiffel ... Mais vous vous voyez vivre sous terre vous ? avec une lumière imitant la lumière solaire toute la journée ? alors qu'y a-t-il de plus beau qu'une fenêtre donnant sur la lumière du jour, sur un paysage nature ? Vous suivez le reportage et vous voyez que tout à coup, les humains à loger, ils n'en ont rien à faire ce sera pour faire des villes à l'envers c'est-à-dire des boutiques frivoles, des cafés, des terrasses bref du commerce, aucun humain n'est logé ... les humains sont où ? ceux qui ont les moyens de fréquenter ces sous-sols habiteront au-dessus ? les pauvres ? éradiqués ? je ne sais ou alors tout le monde sera riche !

    piranesian-void_545x341.jpg


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  • Nous venions de perdre un chien, mon mari et moi, non pour le remplacer mais parce que nous avions besoin de la présence d'un animal, nous avons décidé d'aller en acheter un. Nous sommes allés dans une jardinerie, ils n'en avaient qu'un, nous sentions bien qu'il allait être un peu grand pour nous, il ne s'intéressait pas à nous du tout, il n'avait d'yeux que pour sa soigneuse. Nous l'avons pris et ça a été le grand amour de notre fin de vie de couple, puis de ma vie de femme seule. Nous l'avons appelé Poupy. Il avait un regard doré fascinant. Il me regardait droit dans les yeux et semblait dire "toi tu vas m'aimer" eh oui, je l'ai aimé et je l'aimerai toujours. Mais hier, après une jolie journée où je le voyais aller et venir dans le jardin, les pattes un peu raides et la queue servant de balancier, ses pattes ont refusé d'aller plus loin. Il s'est couché avec tout ce que ça comporte, j'ai essayé de le porter ... mais rien, les pattes ne répondaient plus. Avec la vétérinaire qui est venue nous chercher, nous avons pris la décision douloureuse que Poupy devait achever sa vie maintenant. 18 ans 1/2 de belle compagnie, il a traversé une période difficile de ma vie, il m'a même beaucoup aidée, puis nous avions organisé notre vie de retraités avec Olga. Je suis revenue avec des poils des trois couleurs : feu, blanc et noir.

    Comme ça fait drôle une maison sans ce doux animal.

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  • Il y avait un enfant qui avait trouvé deux feuilles, il est entré à l'intérieur en les tenant et en disant à ses parents qu'il était un arbre.
    Ses parents lui ont dit d'aller dans la cour, que les arbres ne poussent pas dans le salon,  que ses racines pourraient ruiner la moquette.
    L'enfant a dit qu'il plaisantait, qu'il n'était pas un arbre et il a laissé tomber ses feuilles.
    Mais ses parents ont dit regarde c'est l'automne.
    Russel Edson

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