Par Catherine Chatignoux

Le Parlement grec a voté mercredi la loi sur l’aide aux plus démunis en dépit des pressions de Bruxelles qui, la veille, avait voulu dissuader le gouvernement Tsipras de faire adopter ce texte.

 Faisant fi des pressions de la Commission européenne, le Parlement grec a voté, mercredi après-midi, un projet de loi destiné à soulager les ménages les plus affectés par ce que le gouvernement a appelé « la crise humanitaire ». Parmi les mesures retenues, figurent, entre autres, de rétablir le courant chez les plus démunis et de leur fournir jusqu’à 300 KWh d’électricité gratuite d’ici la fin de l’année, l’aide alimentaire et le relèvement des petites retraites. La veille au soir, la Commission européenne avait mis en garde le gouvernement d’Alexis Tsipras contre ce vote. Une lettre envoyée par Declan Costello, le principal négociateur du programme d’aide à la Grèce, demandait instamment à Athènes de reporter ce vote, ainsi que celui d’un autre texte prévoyant des allégements de dette pour les ménages et les entreprises ayant accumulé des arriérés de paiement envers l’État. «  Nous devons au préalable mener des consultations politiques appropriées et débattre y compris de la cohérence de ces mesures avec les efforts de réformes » demandés à la Grèce, disait la lettre, obtenue par un journaliste de Channel 4. «  Procéder autrement, écrit encore le représentant de la Commission européenne, reviendrait à agir unilatéralement (...) ce qui est contraire à l’esprit du communiqué de l’Eurogroupe du 20 février ».
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article28133

Bon, ça ressemble plus à l'hiver !
Ciel gris, vent froid ... quelques gouttes ...
Allez, je m'éclipse !
Bonne journée !
Tout le printemps des paysages et des rivières monte comme un encens dans mon coeur
et le souffle de toutes choses chante en mes pensées comme une flûte.
Rabindranath Tagore

Côté frisquet, c'est aussi une réussite !
Le vent fut détestable !
Bonne soirée et à demain !
Je deviens de plus en plus conscients de dévoreurs d'énergie.
Il est si reposant de se détacher de ceux qui nous vampirisent.
AndreaSiera

Les araignées ...
Le jour de ma communion solennelle, nous attentions Maman, dans la rue, elle s'était fait une robe magnifique, la jupe plissée, donc j'ai toujours le tissu. Elle était à se maquiller ? mettre ses bijoux ? nous entendons un hurlement ... nous nous précipitons ... elle avait une araignée noire sur l'épaule ... papa avait pris les choses en mains.
J'ai eu si longtemps peur des araignées ... plus j'avais peur, plus elles entraient dans la maison à l'automne, maintenant je ne tue plus, j'ai juste des frissons ... elles entrent moins chez moi.

La mort des animaux ... combien en ai-je tenus dans mes mains des oiseaux dont la petite âme allait s'envoler, je les caressais, embrassais, je leur parlais, je pleurais aussi ... un dernier petit sursaut ... et plus rien ... un au-revoir respectueux ... On aurait dit que venir mourir dans ma cour était paisible ... Je n'en ai plus ... ceux que j'ai sont vivants et fous !
Nous sommes de drôles d'animaux nous pleurons nos morts toute notre vie ... et si tout à coup ils nous étaient rendus ... passée la joie du moment ... des vies transformées ... en bien ou en mal ... Nous devons nous habituer à nous couler dans ce que nous donne la vie ...

Les Romains anciens
Pour se distinguer de leurs cousins grecs, les Romains étaient rasés de façon folklorique. Le premier rasage d'un jeune homme était un événement important dans sa vie qui était ritualisé dans une cérémonie religieuse élaborée. Les jeunes hommes allaient maintenir la croissance de leur duvet de pêche jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de la majorité. Le jour de leur anniversaire, ils étaient tous rasés en famille et avec les amis qui regardaient. Les moustaches seraient alors placées dans une boîte spéciale et consacrée à une divinité romaine. Par exemple, l'empereur Néron rangeaient ses premiers poils dans un écrin de perles-clouté d'or. Certains jeunes hommes se frottaient la barbeà l'huile d'olive tout au long de leurs années d'adolescence dans l'espoir qu'elle les aide à fournir une barbe épaisse pour leur cérémonie du rasage. En plus de garder leurs premiers favoris dans des boîtes consacrées, le grammairien romain Sextus Pompée Festus enregistrait que les jeunes hommes romains devaient raser leur première barbe et l'accrocher à un arbre à cheveux communal.
http://www.armae.com/blog/les-romains-et-les-poils.html

Avant sa transformation en camp, Choeung Ek était un cimetière chinois.
Quand les Khmers rouges ont pris le pouvoir, ils créèrent le plus grand centre de sécurité du pays qui comprenait la prison de Tuol Sleng, dans le centre de Phnom Penh, pour la torture et l'interrogatoire des prisonniers et le camp d'exécution de Choeung Ek, pour les détenus de Tuol Sleng et des autres centres des environs.
Le lieu fut découvert au début de 1979, après la chute du régime de Pol Pot, par un paysan du village de Choeung Ek retournant chez lui et découvrant un arbre avec des cheveux et de la matière cérébrale incrustés dans l'écorce. Plus loin, il trouva un trou rempli de corps humains.
Les fouilles ont depuis permis d'exhumer 8 985 ossements provenant des quelque 17 000 victimes estimées.
C'est aujourd'hui un lieu de recueillement, mais aussi de visite pour les touristes. De nombreux ossements ont été sortis des fosses et rassemblés dans un stupa au centre du site, mais le sol laisse entrevoir encore de nombreux restes humains (vêtements, os...).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Choeung_Ek

Habiter la chair et le verbe.
Habiter la joie —si possible— d’être vivant.

Habiter non pas une maison, mais le printemps à venir, qui frémit déjà au ras du sol,
visible dans ces pousses de jonquilles qui crèvent la vieille peau figée de la terre hivernale.

Habiter l’instant.
Habiter le lien, la tresse invisible qui unit à ceux qu’on aime, comme aux inconnus, par condition d’humanité.

Habiter le sans-poids, l’espace entre les choses, entre les êtres, habiter le vide éblouissant de la lumière, l’intervalle entre les sons, la vibration entre les couleurs autant que les obscurités du jour...
Le Carré du ciel (extrait) Françoise Ascal

Deux corps face à face
sont parfois deux vagues,
et la nuit est océan.

Deux corps face à face
sont parfois deux pierres,
et la nuit, un désert.

Deux corps face à face
sont parfois racines
enlacées dans la nuit.

Deux corps face à face
sont parfois des couteaux,
et la nuit, étincelle.

Deux corps face à face
sont deux astres
qui chutent en un ciel vide.
Octavio Paz

En 2013, Noah Bloom a recueilli un petit oiseau blessé devant une librairie de Newport en Australie. Après avoir été soigné, l’oiseau a fini par être adopté par la famille Bloom qui a décidé de l’appeler Penguin. Aujourd’hui, cette pie est devenue la mascotte de la famille qui lui a consacré un compte Instagram où on peut suivre son intimité.

J'ai une fois recueilli une pie, pas blessée mais qui avait dû déjà fréquenter les humains. Ca a été une période courte et heureuse de partage avec cet oiseau intellient et culotté. Elle s'était prise d'affection pour ma cadette, c'était un bonheur de voir la pie sur l'épaule de Valérie, lui racontant des trucs à l'oreille ou cachant ce qu'elle avait volé dans la chevelure luxuriante de ma fille !
http://www.fubiz.net/2015/03/18/a-rescued-bird-named-penguin/

ZZ Wei est né Zhao Wei Bai le 26 Septembre 1957 à Beijing, en Chine. Il est diplômé de l'Institut central de l'Art et de Design de Pékin en 1984.
A son arrivée en Amérique, il s'est senti complètement libéré des limites strictes imposées sur lui depuis sa naissance, il s'est lancé dans une odyssée artistique, dans une quête pour peindre des images puissantes de l'Amérique rurale. Il a trouvé des paysages forts et uniques, et l'esprit qui s'y déplace reflète ses passions intérieures et les idées de l'art qu'il cherchait. Cette explosion de sensibilisation couplée avec ses propres souvenirs de la Chine ont créé un texte visuel dans son travail qui est une sensation enivrante du passé et du présent.
https://fr.pinterest.com/xenofontov/z-z-wei/